La prière quotidienne


Mercredi 1er octobre – Ste Thérèse de l’Enfant Jésus

« Toi qui passais jadis
Sur nos chemins
Comme l'annonce d'une enfance à venir,
Découvrez-nous sa grâce,
Sœur aimée dans le Christ,
Attires-nous encor
Vers ton secret.

Tu connaissais le prix
Des jours obscurs
Et l'espérance dont la foi les remplit;
« N'attendez pas de signes,
Nous murmure ta vie,
L'événement d'amour
Est quotidien. »

La compassion de Dieu
T’a transpercée
Au fond de l'âme comme un glaive de feu;
Tu devenais l’image
De l'Agneau mystérieux,
Laissant brûler en toi
Sa charité.

O bienheureuse nuit
Qui t’a menée
Jusqu’à la source de lumière et de vie !
Tu es l’enfant du Père
Et ton chant le bénit
Pour son amour offert
A tous les hommes.

Mais tu reviens encor
Sur nos chemins
Car Dieu exauce les désirs de ton cœur :
Tu poursuivras ton œuvre,
Sœur aimée des pécheurs,
Tu passeras ton ciel
A nos côtés »
Hymne C.f.c. (Commission francophone cistercienne)

« En ce temps-là, en cours de route, un homme dit à Jésus : « Je te suivrai partout où tu iras. » Jésus lui déclara : « Les renards ont des terriers, les oiseaux du ciel ont des nids ; mais le Fils de l’homme n’a pas d’endroit où reposer la tête. » Il dit à un autre : « Suis-moi. » L’homme répondit : « Seigneur, permets-moi d’aller d’abord enterrer mon père. » Mais Jésus répliqua : « Laisse les morts enterrer leurs morts. Toi, pars, et annonce le règne de Dieu. » Un autre encore lui dit : « Je te suivrai, Seigneur ; mais laisse-moi d’abord faire mes adieux aux gens de ma maison. » Jésus lui répondit : « Quiconque met la main à la charrue, puis regarde en arrière, n’est pas fait pour le royaume de Dieu»
Luc 9

Dieu qui ouvres ton Royaume aux petits et aux humbles donne-nous de marcher avec confiance sur les pas de sainte Thérèse de l'Enfant-Jésus, pour obtenir ainsi la révélation de ta gloire. Amen.

Jeudi 2 octobre – Sts Anges gardiens

« Point de voyage vers les sources
Que les anges déjà n'escortent
Point de combat contre les ombres
Qu'ils n'appuient, en prêtant main forte.

Aucune veille dans la nuit
Qu'ils n'entourent de leur silence,
Et point de course vers l'aurore
Qu'ils ne tracent, qu'ils ne devancent.

Point de prière ni de cri
Qu'ils n'élèvent devant le Père
Même la mort la plus obscure,
Ils l'orientent vers la lumière.

Anges de Dieu, ses messagers,
Qui veillez au seuil de son temple,
Emportez-nous dans la louange,
Quand de loin nos yeux le contemplent »
Hymne C.f.c. (Commission francophone cistercienne)

« À ce moment-là, les disciples s’approchèrent de Jésus et lui dirent : « Qui donc est le plus grand dans le royaume des Cieux ? » Alors Jésus appela un petit enfant ; il le plaça au milieu d’eux, et il déclara : « Amen, je vous le dis : si vous ne changez pas pour devenir comme les enfants, vous n’entrerez pas dans le royaume des Cieux. Mais celui qui se fera petit comme cet enfant, celui-là est le plus grand dans le royaume des Cieux. Et celui qui accueille un enfant comme celui-ci en mon nom, il m’accueille, moi. » Gardez-vous de mépriser un seul de ces petits, car, je vous le dis, leurs anges dans les cieux voient sans cesse la face de mon Père qui est aux cieux »
Matthieu 18

Seigneur, dans ta mystérieuse providence, tu envoies les anges pour nous garder ; daigne répondre à nos prières en nous assurant le bienfait de leur protection et la joie de vivre en leur compagnie pour toujours. Amen.

Vendredi 3 octobre

« Au commencement, Seigneur, tu m'as appelé !
Tu murmurais mon nom en façonnant la terre,
Aucune voix ne peut couvrir
La première promesse ;
Que s'engendre dans mon corps
Ta parole, ô mon Dieu !

Au commencement, Seigneur, tu m'as regardé !
Et je sais désormais que tes yeux sont lumière :
Tu as fait luire au fond de moi,
Traversant la pénombre,
Un éclat de vrai désir,
Ton image, ô mon Dieu !

Tout au long du temps, Seigneur, tu restes caché !
La trace de tes pas nous conduit vers nos frères :
Tu es présent dans notre foi,
Comme sève profonde,
Tu fais croître les sarments
De ta vigne, ô mon Dieu !

Tes commencements, Seigneur, sont l'éternité !
Nos vies sont le jardin dont tu attends l'offrande ;
Le vent gémit sur la moisson
Qui sommeille en ce monde,
Près de l'arbre où s'accomplit
Ta patience, ô mon Dieu ! »
Hymne C.f.c. (Commission francophone cistercienne)

« En ce temps-là, Jésus disait : « Malheureuse es-tu, Corazine ! Malheureuse es-tu, Bethsaïde ! Car, si les miracles qui ont eu lieu chez vous avaient eu lieu à Tyr et à Sidon, il y a longtemps que leurs habitants auraient fait pénitence, avec le sac et la cendre. D’ailleurs, Tyr et Sidon seront mieux traitées que vous lors du Jugement. Et toi, Capharnaüm, seras-tu élevée jusqu’au ciel ? Non, jusqu’au séjour des morts tu descendras ! Celui qui vous écoute m’écoute ; celui qui vous rejette me rejette ; et celui qui me rejette rejette celui qui m’a envoyé »
Luc 10

Que nos lèvres, notre âme et toute notre vie proclament ta louange, Seigneur ; et puisque tout notre être est un don de ta grâce, fais que notre existence te soit consacrée. Amen.

Samedi 4 octobre – St François d’Assise

« Saint François,
Apprends-nous la joie
Que richesse ne peut donner
Que sagesse ne procure
Mais qui jaillit d’aventure
Dans un cœur libre,
Tourné vers Dieu.

Serviteur
Du Très Haut Seigneur,
Pour la gloire du Bien-Aimé,
Tu répares son église,
L’Esprit descend sur Assise,
Portant sa flamme
Aux quatre vents.

Pauvreté
Est ta fiancée,
Seule Dame que tu servis,
Seul visage qui réponde
Au Dieu caché qui se montre
Dans une crèche,
Sur une croix.

Compagnon
De la Création,
Tu rends grâce pour l’univers,
Pour la grâce d’être frère
De tout vivant sur la terre,
Du soleil même,
Et de la mort.

Saint François,
Apprends-nous la joie
Que tristesse ne peut ravir,
Que détresse ne dérobe,
Joie de l’Esprit qui rayonne
Sur tes mains vides,
Levées vers Dieu »
Hymne C.f.c. (Commission francophone cistercienne)

« En ce temps-là, les 72 disciples que Jésus avait envoyés revinrent tout joyeux, en disant : « Seigneur, même les démons nous sont soumis en ton nom. » Jésus leur dit : « Je regardais Satan tomber du ciel comme l’éclair. Voici que je vous ai donné le pouvoir d’écraser serpents et scorpions, et sur toute la puissance de l’Ennemi : absolument rien ne pourra vous nuire. Toutefois, ne vous réjouissez pas parce que les esprits vous sont soumis ; mais réjouissez-vous parce que vos noms se trouvent inscrits dans les cieux. » À l’heure même, Jésus exulta de joie sous l’action de l’Esprit Saint, et il dit : « Père, Seigneur du ciel et de la terre, je proclame ta louange : ce que tu as caché aux sages et aux savants, tu l’as révélé aux tout-petits. Oui, Père, tu l’as voulu ainsi dans ta bienveillance. Tout m’a été remis par mon Père. Personne ne connaît qui est le Fils, sinon le Père ; et personne ne connaît qui est le Père, sinon le Fils et celui à qui le Fils veut le révéler. » Puis il se tourna vers ses disciples et leur dit en particulier : « Heureux les yeux qui voient ce que vous voyez ! Car, je vous le déclare : beaucoup de prophètes et de rois ont voulu voir ce que vous-mêmes voyez, et ne l’ont pas vu, entendre ce que vous entendez, et ne l’ont pas entendu »
Luc 10

Dieu qui as donné à saint François d'Assise de mener une vie humble et pauvre, toute à l'image du Christ, fais-nous emprunter les mêmes chemins pour suivre ton Fils et vivre unis à toi, pleins de joie et de charité. Amen.

Dimanche 5 octobre – 27ème T. O.

« Allez aujourd'hui vers la joie qui s'avance :
Christ est ressuscité !
Et l'homme découvre, s'il renaît en lui,
L'éternelle enfance.

Elle est consommée
L'œuvre des sept jours
Dans l'éveil du dimanche !
Le temps peut reprendre son cours
Mais tout est transformé.
Voici de nouveaux signes :
Le Pain, semence
Des moissons de Dieu,
Et le vin, sève de sa vigne.

Vivez aujourd'hui la mémoire pascale :
Christ est ressuscité !
Et l'homme découvre, s'il fait route en lui,
sa patrie natale.

Elle est accomplie
L'œuvre du Vivant
Qu'annonçait la promesse !
À nous de puiser maintenant
Nos vivres dans sa vie.
L'amour tient table ouverte,
Sa voix nous presse
Au festin de Dieu :
Jour de joie, jour de Pâque offerte !

Chantez aujourd'hui l'indicible merveille :
Christ est ressuscité !
Et l'homme découvre, s'il se perd en lui
Une vie nouvelle »
Hymne C.f.c. (Commission francophone cistercienne)

« En ce temps-là, les Apôtres dirent au Seigneur : « Augmente en nous la foi ! » Le Seigneur répondit : « Si vous aviez de la foi, gros comme une graine de moutarde, vous auriez dit à l’arbre que voici : ‘Déracine-toi et va te planter dans la mer’, et il vous aurait obéi. Lequel d’entre vous, quand son serviteur aura labouré ou gardé les bêtes, lui dira à son retour des champs : ‘Viens vite prendre place à table’ ? Ne lui dira-t-il pas plutôt : ‘Prépare-moi à dîner, mets-toi en tenue pour me servir, le temps que je mange et boive. Ensuite tu mangeras et boiras à ton tour’ ? Va-t-il être reconnaissant envers ce serviteur d’avoir exécuté ses ordres ? De même vous aussi, quand vous aurez exécuté tout ce qui vous a été ordonné, dites : ‘Nous sommes de simples serviteurs : nous n’avons fait que notre devoir »
Luc 17

Dans ton amour inépuisable, Dieu éternel et tout-puissant, tu combles ceux qui t'implorent, bien au-delà de leurs mérites et de leurs désirs ; répands sur nous ta miséricorde en délivrant notre conscience de ce qui l'inquiète et en donnant plus que nous n'osons demander. Amen.

Lundi 6 octobre – St Bruno

« Près de toi, je suis .
Tu me regardes .
Nul autre bien que le silence ,
Parole sans parole, ensoleillée
Au voisinage de mon Dieu .

A tes pieds, assis .
Toi seul me gardes.
Nul autre lieu que ta présence :
Louange pour louange, murmurée
Au voisinage de mon Dieu .

Tisserand , ma vie ,
Un chant de harpe .
Nulle autre trame que l’alliance :
Saison après saison , jouée , tissée ,
Au voisinage de mon Dieu.

Loin de toi, la nuit.
Ton Jour me tarde.
Nulle autre fin que ma naissance:
Visage à visage, éternité
Au voisinage de mon Dieu »
Hymne C.f.c. (Commission francophone cistercienne

)

« En ce temps-là, voici qu’un docteur de la Loi se leva et mit Jésus à l’épreuve en disant : « Maître, que dois-je faire pour avoir en héritage la vie éternelle ? » Jésus lui demanda : « Dans la Loi, qu’y a-t-il d’écrit ? Et comment lis-tu ? » L’autre répondit : « Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme, de toute ta force et de toute ton intelligence, et ton prochain comme toi-même. » Jésus lui dit : « Tu as répondu correctement. Fais ainsi et tu vivras. » Mais lui, voulant se justifier, dit à Jésus : « Et qui est mon prochain ? » Jésus reprit la parole : « Un homme descendait de Jérusalem à Jéricho, et il tomba sur des bandits ; ceux-ci, après l’avoir dépouillé et roué de coups, s’en allèrent, le laissant à moitié mort. Par hasard, un prêtre descendait par ce chemin ; il le vit et passa de l’autre côté. De même un lévite arriva à cet endroit ; il le vit et passa de l’autre côté. Mais un Samaritain, qui était en route, arriva près de lui ; il le vit et fut saisi de compassion. Il s’approcha, et pansa ses blessures en y versant de l’huile et du vin ; puis il le chargea sur sa propre monture, le conduisit dans une auberge et prit soin de lui. Le lendemain, il sortit deux pièces d’argent, et les donna à l’aubergiste, en lui disant : “Prends soin de lui ; tout ce que tu auras dépensé en plus, je te le rendrai quand je repasserai.” Lequel des trois, à ton avis, a été le prochain de l’homme tombé aux mains des bandits ? » Le docteur de la Loi répondit : « Celui qui a fait preuve de pitié envers lui. » Jésus lui dit : « Va, et toi aussi, fais de même »
Luc 10

Dieu qui as appelé saint Bruno à te servir dans la solitude, accorde-nous, par son intercession, qu’au milieu de l’agitation de ce monde, nous sachions rester libres pour te suivre. Amen.

Mardi 7 octobre – N.D. du Rosaire

« L'appel te surprend :
Le semeur est semé ;
Qu'elle éclate la grâce
Qui travaille ses terres.
Dieu te salue, Marie.

L'Esprit t'envahit,
Temple saint de l'amour ;
Que tressaille le monde
À l'approche du Verbe.
Réjouis-toi, Marie.

Le Fils t'est donné :
Dans l'instant Dieu se dit
Ton silence révèle
Le mystère de l'homme.
Réjouis-toi, Marie.

Son heure est venue
D'accomplir sa mission,
Sa parole t'habite
Tu deviens sa disciple.
Réjouis-toi, Marie.

Ton blé a mûri
Au soleil de la croix ;
Dieu moissonne ses gerbe
Et prépare la table.
Réjouis-toi, Marie.

Que lève la foi,
Que renaissent nos vies !
Ta prière descelle
La fontaine de grâce.
Je te salue, Marie ! » Hymne C.f.c. (Commission francophone cistercienne)

« Alors qu'il était en route avec ses disciples, Jésus entra dans un village. Une femme appelée Marthe le reçut dans sa maison. Elle avait une sœur nommée Marie qui, se tenant assise aux pieds du Seigneur, écoutait sa parole. Marthe était accaparée par les multiples occupations du service. Elle intervint et dit : « Seigneur, cela ne te fait rien ? Ma sœur me laisse seule à faire le service. Dis-lui donc de m'aider. » Le Seigneur lui répondit : « Marthe, Marthe, tu t'inquiètes et tu t'agites pour bien des choses. Une seule est nécessaire. Marie a choisi la meilleure part : elle ne lui sera pas enlevée »
Luc 10

Que ta grâce, Seigneur notre Dieu, se répande en nos cœurs : par le message de l'ange, tu nous as fait connaître l'incarnation de ton Fils bien-aimé, conduis-nous par sa passion et par sa croix, avec le secours de la Vierge Marie, jusqu'à la gloire de la résurrection. Amen.

Mercredi 8 octobre

« Pèlerin sur la terre,
Chaque jour, je te cherche,
Mais où te trouver, Seigneur ?
Rassemble ton regard
Vers le fond de ton cœur :
Je suis là qui te cherche.

Affamé de justice,
Au matin je t'espère,
Comment apaiser ma faim ?
Reçois l'eucharistie
Et ma vie partagée :
Ton désir, je l'espère.

Angoissé du silence,
Dans le soir je t'appelle,
Mon cri, l'entends-tu monter ?
Apprends à écouter,
Exorcise ta peur :
Mon silence t'appelle.

Attiré par le Père,
Dans la nuit je te guette,
Jésus, viendras-tu bientôt ?
Je frappe à ta maison
Et j'attends : ouvre-moi,
Ton accueil, je le guette.

Pèlerin sur la terre,
Chaque jour je te cherche,
Mais tu m'as trouvé, Seigneur »
Hymne C.f.c. (Commission francophone cistercienne)

« Un jour, quelque part, Jésus était en prière. Quand il eut terminé, un de ses disciples lui demanda : « Seigneur, apprends-nous à prier, comme Jean Baptiste l'a appris à ses disciples. » Il leur répondit : « Quand vous priez, dites : 'Père, que ton nom soit sanctifié, que ton règne vienne. Donne-nous le pain dont nous avons besoin pour chaque jour. Pardonne-nous nos péchés, car nous-mêmes nous pardonnons à tous ceux qui ont des torts envers nous. Et ne nous soumets pas à la tentation »
Luc 11

Souviens-toi, Seigneur, de ton Alliance scellée dans le sang de ton Fils, rappelle à ton peuple le pardon que tu lui offres, et rends-lui la joie d’être sauvé. Amen.

Jeudi 9 octobre

« Pour le don de la terre,
Béni sois-tu, Seigneur !
Du milieu des eaux,
Voici qu'elle apparaît
Au troisième jour,
Un vent fertile la parcourt !

Ta parole ruisselle
En fécondant le sol :
Le long des vallées
Toute semence éclot
Au troisième jour,
Ton Verbe exulte en ce séjour !

À l'Orient de ce monde
Est le jardin d'Eden :
Il attend celui
Qui dort en ton désir
Au troisième jour,
L'homme héritier de ton amour !

Patiemment le grand arbre
Fera mûrir son fruit ;
Et la graine enfin
Sera germe sauveur
Au troisième jour :
Ta vie se donne pour toujours ! »
Hymne C.f.c. (Commission francophone cistercienne)

« Jésus disait à ses disciples : « Supposons que l'un de vous ait un ami et aille le trouver en pleine nuit pour lui demander : 'Mon ami, prête-moi trois pains : un de mes amis arrive de voyage, et je n'ai rien à lui offrir.' Et si, de l'intérieur, l'autre lui répond : 'Ne viens pas me tourmenter ! Maintenant, la porte est fermée ; mes enfants et moi, nous sommes couchés. Je ne puis pas me lever pour te donner du pain', moi, je vous l'affirme : même s'il ne se lève pas pour les donner par amitié, il se lèvera à cause du sans-gêne de cet ami, et il lui donnera tout ce qu'il lui faut. Eh bien, moi, je vous dis : Demandez, vous obtiendrez ; cherchez, vous trouverez ; frappez, la porte vous sera ouverte. Celui qui demande reçoit ; celui qui cherche trouve ; et pour celui qui frappe, la porte s'ouvre. Quel père parmi vous donnerait un serpent à son fils qui lui demande un poisson ? ou un scorpion, quand il demande un œuf ? Si donc vous, qui êtes mauvais, vous savez donner de bonnes choses à vos enfants, combien plus le Père céleste donnera-t-il l'Esprit Saint à ceux qui le lui demandent ! »
Luc 11

Donne à ceux qui te prient, Seigneur, l’abondance de ta grâce. Avec ton aide, qu’ils suivent tes commandements pour y trouver dès maintenant leur bonheur, pour en recevoir, dans l’éternité, ta joie. Amen.

Vendredi 10 octobre

« Nous sommes devant toi,
Louant ton nom de Père,
Et notre aube se tourne
Vers la source cachée
De la lumière.

Quand le plein jour illumine
Nous sommes devant toi,
Soleil qui nous fascines ;
L'univers te rend gloire
Et l'Esprit dans nos cœurs
Poursuit son hymne.

Quand sur nous l'ombre s'avance
Nous sommes devant toi,
Vivant de ton silence,
Mais nos chants vont renaître
En réponse d'amour
À ta présence.

Et quand la nuit étincelle
Nous sommes devant toi,
Clarté originelle ;
Nos louanges célèbrent
Au-delà de ce temps
L'aube éternelle.

Déjà s'approche ton heur
Nous sommes devant toi,
Tournés vers ta demeure,
Le cœur prêt à répondre
Quand la source dira :
« Viens vers le Père ! »
Hymne C.f.c. (Commission francophone cistercienne)

« Comme Jésus avait expulsé un démon, certains se mirent à dire : « C'est par Béelzéboul, le chef des démons, qu'il expulse les démons. » D'autres, pour le mettre à l'épreuve, lui réclamaient un signe venant du ciel. Jésus, connaissant leurs intentions, leur dit : « Tout royaume divisé devient un désert, ses maisons s'écroulent les unes sur les autres. Si Satan, lui aussi, est divisé, comment son royaume tiendra-t-il ? Vous dites que c'est par Béelzéboul que j'expulse les démons. Et si c'est par Béelzéboul que moi, je les expulse, vos disciples, par qui les expulsent-ils ? C'est pourquoi ils seront eux-mêmes vos juges. Mais si c'est par le doigt de Dieu que j'expulse les démons, c'est donc que le règne de Dieu est survenu pour vous. Quand l'homme fort et bien armé garde son palais, tout ce qui lui appartient est en sécurité. Mais si un plus fort intervient et triomphe de lui, il lui enlève l'équipement de combat qui lui donnait confiance, et il distribue tout ce qu'il lui a pris. Celui qui n'est pas avec moi est contre moi ; celui qui ne rassemble pas avec moi disperse. Quand l'esprit mauvais est sorti d'un homme, il parcourt les terres desséchées en cherchant un lieu de repos. Et comme il n'en trouve pas, il se dit : 'Je vais retourner dans ma maison, d'où je suis sorti.' En arrivant, il la trouve balayée et bien rangée. Alors, il s'en va, et il prend sept autres esprits encore plus mauvais que lui, ils y entrent, et ils s'y installent. Ainsi, l'état de cet homme est pire à la fin qu'au début »
Luc 11

Augmente en nous la foi, Seigneur : fais-nous la grâce de tenir, dans ce monde, notre devoir de louange et de service. Amen.

Samedi 11 octobre

« Source de la vie,
Père des hommes,
Sois béni !
Sois béni pour le jardin des premiers jours !
Tu l’as remis à nos désirs,
A notre effort :
Mystérieux présent !
Dieu s’approche
Et Dieu s’efface
À l’aube des temps.

Prince de la vie,
Frère des hommes,
Sois béni !
Sois béni pour le repas du dernier soir !
Entre nos mains le pain rompu,
Ton propre Corps :
Mystérieux présent !
Dieu s’efface
Et Dieu se livre
Aux mains des pécheurs.

Souffle de la vie,
Force divine,
Sois béni !
Sois béni d’être plus grand que notre cœur !
Tu nous prodigues le pardon,
L’amour plus fort :
Mystérieux présent !
Dieu se livre,
Dieu nous attire
En son mouvement »
Hymne C.f.c. (Commission francophone cistercienne)

« En ce temps-là, comme Jésus était en train de parler, une femme éleva la voix au milieu de la foule pour lui dire : « Heureuse la mère qui t’a porté en elle, et dont les seins t’ont nourri ! » Alors Jésus lui déclara : « Heureux plutôt ceux qui écoutent la parole de Dieu, et qui la gardent ! »
Luc 11

Dieu éternel et tout-puissant, augmente en nous la foi, l'espérance et la charité ; et pour que nous puissions obtenir ce que tu promets, fais-nous aimer ce que tu commandes. Amen.

Dimanche 12 octobre – 28ème T. O.

« Béni soit Dieu le Père d'éternité,
Du seuil de sa maison il guette,
Et ses mains s'offrent à la quête
De ses enfants perdus et retrouvés.
Tout l'univers il l'a remis
Au Fils et à l'Esprit,
Et ses deux mains n'auront qu'un seul immense ouvrage :
Nous porter jusqu'au secret de son visage.

Louange au Fils, lumière de vérité,
En lui l'amour de Dieu se donne,
Espace ouvert, pays sans bornes,
Mais dont la croix toujours marque l'entrée.
Tout son désir, en s'oubliant,
C'est d'être seulement
La source de l'Esprit et le reflet du Père
Pour les hommes qui perçoivent son mystère.

Chantons l'Esprit, fontaine de liberté,
Il est, dans notre cœur, murmure
De l'eau qui lave et transfigure
Ceux qui vivront un jour ressuscités.
Tout son désir, en s'oubliant,
C'est d'être seulement
Totale transparence au Père dans sa gloire,
Et présence de Jésus en sa victoire »
Hymne C.f.c. (Commission francophone cistercienne)

« En ce temps-là, Jésus, marchant vers Jérusalem, traversait la région située entre la Samarie et la Galilée. Comme il entrait dans un village, dix lépreux vinrent à sa rencontre. Ils s’arrêtèrent à distance et lui crièrent : « Jésus, maître, prends pitié de nous. » À cette vue, Jésus leur dit : « Allez vous montrer aux prêtres. » En cours de route, ils furent purifiés. L’un d’eux, voyant qu’il était guéri, revint sur ses pas, en glorifiant Dieu à pleine voix. Il se jeta face contre terre aux pieds de Jésus en lui rendant grâce. Or, c’était un Samaritain. Alors Jésus prit la parole en disant : « Tous les dix n’ont-ils pas été purifiés ? Les neuf autres, où sont-ils ? Il ne s’est trouvé parmi eux que cet étranger pour revenir sur ses pas et rendre gloire à Dieu ! » Jésus lui dit : « Relève-toi et va : ta foi t’a sauvé »
Luc 17

Nous t'en prions, Seigneur, que ta grâce nous devance et qu'elle nous accompagne toujours, pour nous rendre attentifs à faire le bien sans relâche. Amen.

Lundi 13 octobre

« Ce jour de chaque jour,
Qu'il nous vienne, Seigneur,
Comme un fruit de l'amour.

Et voici que le temps
N'a plus même saveur :
Il mûrit notre enfance
En promesse intérieure

Ce jour de chaque jour,
Qui l'accueille, Seigneur,
Devient hôte à son tour.

Et voici que le temps
N'a plus même couleur :
L'arc-en-ciel de l'alliance
Illumine nos heures

Ce jour de chaque jour
Nous emporte, Seigneur,
Comme un flot sans retour

Et voici que le temps
N'a plus même rumeur
Une source nous hante,
En silence elle affleure.

Ce jour de chaque jour,
Nous le portons, Seigneur,
Jusqu'au seuil de ton Jour.

Et voici que le temps
N'a plus même épaisseur :
Faudrait-il dans l'attente
Établir sa demeure ? »
Hymne C.f.c. (Commission francophone cistercienne)

« En ce temps-là, comme les foules s’amassaient, Jésus se mit à dire : « Cette génération est une génération mauvaise : elle cherche un signe, mais en fait de signe il ne lui sera donné que le signe de Jonas. Car Jonas a été un signe pour les habitants de Ninive ; il en sera de même avec le Fils de l’homme pour cette génération. Lors du Jugement, la reine de Saba se dressera en même temps que les hommes de cette génération, et elle les condamnera. En effet, elle est venue des extrémités de la terre pour écouter la sagesse de Salomon, et il y a ici bien plus que Salomon. Lors du Jugement, les habitants de Ninive se lèveront en même temps que cette génération, et ils la condamneront ; en effet, ils se sont convertis en réponse à la proclamation faite par Jonas, et il y a ici bien plus que Jonas »
Luc 11

Nous te prions, Seigneur, toi qui es la vraie lumière et le créateur de la lumière : garde-nous attentifs à ta loi pour que nous vivions dans ta clarté. Amen.

Mardi 14 octobre

« "Que soit la plénitude au milieu des mers…"
La vie s'est répandue
Jusqu'au fond des abîmes ;
Du silence originel
Montera une louange :
O Seigneur, qu'il est grand ton Nom !

Le Christ est descendu au pays des morts…
Il porte le salut
Dans la nuit de l'abîme ;
Il ramène les captifs
Au sillage de sa barque :
O Seigneur, qu'il est grand ton Nom !

"Que soit la multitude au milieu des airs…"
Un vol de passereaux
A rejoint les nuages ;
Le grand arbre et le buisson
Sont peuplés de ta louange :
O Seigneur, qu'il est grand ton Nom !

Le Christ est élevé par-delà les cieux…
Jésus ressuscité
Ouvre à l'homme un passage ;
Il conduit la création
Vers la gloire de son Père :
O Seigneur, qu'il est grand ton Nom ! »
Hymne C.f.c. (Commission francophone cistercienne)

« En ce temps-là, pendant que Jésus parlait, un pharisien l’invita pour le repas de midi. Jésus entra chez lui et prit place. Le pharisien fut étonné en voyant qu’il n’avait pas fait d’abord les ablutions précédant le repas. Le Seigneur lui dit : « Bien sûr, vous les pharisiens, vous purifiez l’extérieur de la coupe et du plat, mais à l’intérieur de vous-mêmes vous êtes remplis de cupidité et de méchanceté. Insensés ! Celui qui a fait l’extérieur n’a-t-il pas fait aussi l’intérieur ? Donnez plutôt en aumône ce que vous avez, et alors tout sera pur pour vous »
Luc 11

Dieu qui nous as sauvés, exauce-nous ; transforme-nous en disciples de la lumière et en artisans de la vérité ; puisque en naissant de toi nous sommes devenus des fils de lumière, fais que nous sachions te rendre témoignage devant les hommes. Amen.

Mercredi 15 octobre – Ste Thérèse d’Avila

« Tu as cherché
Celui qu’aimait ton cœur,
Guettant son pas dans les rues de la ville.
D’un trait de feu, l’amour t’avait blessée ;
Ton seul désir était qu’il vive en toi.

Ton cœur ardent
Se brise aux pieds du Christ
Et son parfum se répand dans l’Eglise.
A ta louange on redira sans fin :
Comme Marie, tu l’as beaucoup aimé.

Tu as rejoint,
L’Agneau livré pour toi,
Le Roi des rois ignoré de ce monde,
Pour l’épouser, au soir de l’abandon,
Fixant des yeux la croix de ses douleurs.

Il est vivant,
Celui qui te cherchait
Et t’a gardée de la mort éternelle !
Il vient vers toi, Jésus, le crucifié
Et tu deviens : Thérèse de Jésus.

C’est un parfum,
Le Nom de ton Seigneur :
Il a coulé jusqu’au fond de ton âme ;
Sans se lasser, ton chant s’élèvera
Pour annoncer le Dieu fidèle et vrai »
Hymne C.f.c. (Commission francophone cistercienne)

« En ce temps-là, Jésus disait : « Quel malheur pour vous, pharisiens, parce que vous payez la dîme sur toutes les plantes du jardin, comme la menthe et la rue et vous passez à côté du jugement et de l’amour de Dieu. Ceci, il fallait l’observer, sans abandonner cela. Quel malheur pour vous, pharisiens, parce que vous aimez le premier siège dans les synagogues, et les salutations sur les places publiques. Quel malheur pour vous, parce que vous êtes comme ces tombeaux qu’on ne voit pas et sur lesquels on marche sans le savoir. » Alors un docteur de la Loi prit la parole et lui dit : « Maître, en parlant ainsi, c’est nous aussi que tu insultes. » Jésus reprit : « Vous aussi, les docteurs de la Loi, malheureux êtes-vous, parce que vous chargez les gens de fardeaux impossibles à porter, et vous-mêmes, vous ne touchez même pas ces fardeaux d’un seul doigt »
Luc 11

Dieu qui as suscité par ton Esprit sainte Thérèse d'Avila pour montrer à l'Église le chemin de la perfection, fais-nous trouver notre nourriture dans sa doctrine spirituelle et brûler du désir de la véritable sainteté. Amen.

Jeudi 16 octobre

« Splendeur jaillie du sein de Dieu,
Lumière née de la lumière,
Avant que naisse l’univers
Tu resplendis dans les ténèbres.

Nous t’adorons, Fils bien-aimé,
Objet de toute complaisance ;
Le Père qui t’a envoyé
Sur toi fait reposer sa grâce.

Tu viens au fond de notre nuit
Pour tous les hommes de ce monde ;
Tu es la source de la vie
Et la lumière véritable.

À toi, la gloire, ô Père saint,
À toi, la gloire, ô Fils unique,
Avec l’Esprit consolateur,
Dès maintenant et pour les siècles »
Hymne C.f.c. (Commission francophone cistercienne)

« En ce temps-là, Jésus disait : « Quel malheur pour vous, parce que vous bâtissez les tombeaux des prophètes, alors que vos pères les ont tués. Ainsi vous témoignez que vous approuvez les actes de vos pères, puisqu’eux-mêmes ont tué les prophètes, et vous, vous bâtissez leurs tombeaux. C’est pourquoi la Sagesse de Dieu elle-même a dit : Je leur enverrai des prophètes et des apôtres ; parmi eux, ils en tueront et en persécuteront. Ainsi cette génération devra rendre compte du sang de tous les prophètes qui a été versé depuis la fondation du monde, depuis le sang d’Abel jusqu’au sang de Zacharie, qui a péri entre l’autel et le sanctuaire. Oui, je vous le déclare : on en demandera compte à cette génération. Quel malheur pour vous, docteurs de la Loi, parce que vous avez enlevé la clé de la connaissance ; vous-mêmes n’êtes pas entrés, et ceux qui voulaient entrer, vous les en avez empêchés. » Quand Jésus fut sorti de la maison, les scribes et les pharisiens commencèrent à s’acharner contre lui et à le harceler de questions ; ils lui tendaient des pièges pour traquer la moindre de ses paroles »
Luc 11

Que ta grâce inspire notre action, Seigneur, et la soutienne jusqu’au bout, pour que toutes nos activités prennent leur source en toi et reçoivent de toi leur achèvement. Par Jésus Christ, ton Fils, notre Seigneur et notre Dieu, qui règne avec toi et le Saint Esprit, maintenant et pour les siècles des siècles. Amen.

Vendredi 17 octobre – St Ignace d’Antioche

« Donner sa vie
Pour la gloire de t’aimer.
Donner sa vie
Pour le droit de te nommer
A la face de la terre,
Jésus, Roi humilié !

Offrir sa peur
Dans les larmes, dans le sang.
Offrir sa peur,
Sacrifice d’innocent,
A l’image du seul Maître,
Jésus, le supplicié !

Mourir témoin,
Aujourd ’hui comme autrefois.
Mourir témoin,
Pour que vive notre foi,
Et chanter notre espérance
Jésus, le crucifié !

Jésus, ta mort
Est ferment de liberté.
Jésus, ta mort
Nous promet l’éternité !
Donne-nous ta mort à vivre

Jésus, ressuscité ! »

Hymne C.f.c. (Commission francophone cistercienne)

« En ce temps-là, comme la foule s’était rassemblée par milliers au point qu’on s’écrasait, Jésus, s’adressant d’abord à ses disciples, se mit à dire : « Méfiez-vous du levain des pharisiens, c’est-à-dire de leur hypocrisie. Tout ce qui est couvert d’un voile sera dévoilé, tout ce qui est caché sera connu. Aussi tout ce que vous aurez dit dans les ténèbres sera entendu en pleine lumière, ce que vous aurez dit à l’oreille dans le fond de la maison sera proclamé sur les toits. Je vous le dis, à vous mes amis : Ne craignez pas ceux qui tuent le corps, et après cela ne peuvent rien faire de plus. Je vais vous montrer qui vous devez craindre : craignez celui qui, après avoir tué, a le pouvoir d’envoyer dans la géhenne. Oui, je vous le dis : c’est celui-là que vous devez craindre. Est-ce que l’on ne vend pas cinq moineaux pour deux sous. Or pas un seul n’est oublié au regard de Dieu. À plus forte raison les cheveux de votre tête sont tous comptés. Soyez sans crainte : vous valez plus qu’une multitude de moineaux »
Luc 12

Dieu éternel et tout-puissant, tu veux que le témoignage des saints martyrs soit l'honneur du corps tout entier de l'Église ; fais que la passion de saint Ignace d'Antioche, qui lui valut une gloire éternelle, soit aussi pour nous une source de courage. Amen.

Samedi 18 octobre – St Luc

« Pèlerin de l'Évangile,
Saint Luc, souviens-toi,
Soigne nos blessures,
Guide aux Écritures
Nos pas maladroits,
Pèlerin de l'Évangile,
Près du Christ,
Aujourd'hui,
Dans l'éclat de la Ville !

Messager de la lumière,
Dévoile à nos yeux
La miséricorde
Que la grâce accorde
Aux pauvres de Dieu,
Messager de la lumière
Devant lui,
Aujourd'hui,
Dans la gloire du Père !

Reconduis cette rencontre,
Quand les cœurs sont lourds
Et tristes d'absence,
Quand fuit l'espérance,
Quand rôde la mort,
Reconduis cette rencontre
Avec lui,
Aujourd'hui,
Sur les routes du monde ! »
Hymne C.f.c. (Commission francophone cistercienne)

« Parmi ses disciples, le Seigneur en désigna encore soixante-douze, et il les envoya deux par deux devant lui dans toutes les villes et localités où lui-même devait aller. Il leur dit : « La moisson est abondante, mais les ouvriers sont peu nombreux. Priez donc le maître de la moisson d’envoyer des ouvriers pour sa moisson. Allez ! Je vous envoie comme des agneaux au milieu des loups. N’emportez ni argent, ni sac, ni sandales, et ne vous attardez pas en salutations sur la route. Dans toute maison où vous entrerez, dites d’abord : ’Paix à cette maison.’ S’il y a là un ami de la paix, votre paix ira reposer sur lui ; sinon, elle reviendra sur vous. Restez dans cette maison, mangeant et buvant ce que l’on vous servira ; car le travailleur mérite son salaire. Ne passez pas de maison en maison. Dans toute ville où vous entrerez et où vous serez accueillis, mangez ce qu’on vous offrira. Là, guérissez les malades, et dites aux habitants : ’Le règne de Dieu est tout proche de vous »
Luc 10

Dieu qui as choisi saint Luc pour révéler, par sa parole et ses écrits, le mystère de ton amour envers les pauvres ; accorde à ceux qui se réclament de ton nom d'être un seul cœur et une seule âme, et à tous les peuples du monde la grâce de voir ton salut. Amen.

Dimanche 19 octobre – 29ème T. O.

« N’allons plus nous dérobant
À l’Esprit qui régénère :
Le Seigneur est ressuscité !
Un sang neuf coule aux artères
Du corps entier.
La nuit du temps
Se change en lumière :
L’homme était mort, il est vivant.

N’allons plus à contre-voie
De Celui qui nous entraîne :
Le Seigneur est ressuscité !
Dans sa chair monte, soudaine,
L’éternité.
Il rend leur poids
Aux jours, aux semaines,
Les achemine vers la joie.

N’allons plus sans feu ni lieu
Quand Jésus nous accompagne :
Le Seigneur est ressuscité !
Le voici pain sur la table
Des baptisés.
Présent de Dieu
Offert en partage :
Christ aujourd’hui ouvre nos yeux.

Nous irons portant plus haut
Notre foi dans la victoire :
Le Seigneur est ressuscité !
L’univers chante la gloire
Des rachetés.
Le feu et l’eau
Emportent l’histoire,
Dieu nous appelle avec l’Agneau »
Hymne C.f.c. (Commission francophone cistercienne)

« En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples une parabole sur la nécessité pour eux de toujours prier sans se décourager : « Il y avait dans une ville un juge qui ne craignait pas Dieu et ne respectait pas les hommes. Dans cette même ville, il y avait une veuve qui venait lui demander : ‘Rends-moi justice contre mon adversaire.’ Longtemps il refusa ; puis il se dit : ‘Même si je ne crains pas Dieu et ne respecte personne, comme cette veuve commence à m’ennuyer, je vais lui rendre justice pour qu’elle ne vienne plus sans cesse m’assommer.’ » Le Seigneur ajouta : « Écoutez bien ce que dit ce juge dépourvu de justice ! Et Dieu ne ferait pas justice à ses élus, qui crient vers lui jour et nuit ? Les fait-il attendre ? Je vous le déclare : bien vite, il leur fera justice. Cependant, le Fils de l’homme, quand il viendra, trouvera-t-il la foi sur la terre ? »
Luc 18

Dieu éternel et tout-puissant, fais-nous toujours vouloir ce que tu veux et servir ta gloire d'un cœur sans partage. Amen.

Lundi 20 octobre

« C'est un oui sans réserve, Père,
Que tu dis sur nous par Jésus-Christ ;
Et par lui tu nous donnes encore
De répondre amen à ton appel.

Pour toujours tes promesses aux hommes
Ont reçu de lui l'achèvement ;
Nul espoir, nulle attente au monde
Qui ne trouve en lui son avenir.

En réponse à ton évangile,
Que mon oui soit oui sans condition,
Et devienne en ma bouche une hymne
Proclamant la gloire de ton nom.

Comme un sceau ton amour imprime
Son éternité dans notre vie ;
Tu répands dans nos cœurs les arrhes
Et l'onction royale de l'Esprit »
Hymne C.f.c. (Commission francophone cistercienne)

« En ce temps-là, du milieu de la foule, quelqu’un demanda à Jésus : « Maître, dis à mon frère de partager avec moi notre héritage. » Jésus lui répondit : « Homme, qui donc m’a établi pour être votre juge ou l’arbitre de vos partages ? » Puis, s’adressant à tous : « Gardez-vous bien de toute avidité, car la vie de quelqu’un, même dans l’abondance, ne dépend pas de ce qu’il possède. » Et il leur dit cette parabole : « Il y avait un homme riche, dont le domaine avait bien rapporté. Il se demandait : “Que vais-je faire ? Car je n’ai pas de place pour mettre ma récolte.” Puis il se dit : “Voici ce que je vais faire : je vais démolir mes greniers, j’en construirai de plus grands et j’y mettrai tout mon blé et tous mes biens. Alors je me dirai à moi-même : Te voilà donc avec de nombreux biens à ta disposition, pour de nombreuses années. Repose-toi, mange, bois, jouis de l’existence.” Mais Dieu lui dit : “Tu es fou : cette nuit même, on va te redemander ta vie. Et ce que tu auras accumulé, qui l’aura ?” Voilà ce qui arrive à celui qui amasse pour lui-même, au lieu d’être riche en vue de Dieu »
Luc 12

Réveille, Seigneur, le courage de tes fidèles : qu'ils soient plus ardents à profiter de tes grâces, pour obtenir de toi de plus puissants secours. Amen.

Mardi 21 octobre – Dédicace de l’église du Rivet

« Connaissez-vous la ville en fête,
Et cette mer qui la reflète
Comme un cristal mêlé de feu ?
Connaissez-vous la ville-Dieu
A l’horizon de tous vos siècles ?

Connaissez-vous la ville forte,
Et ses remparts aux douze portes,
Ville imprenable, ouverte à tous ?
Rompue l’épée, brisé le joug,
Les puissants viennent sans escorte.

Connaissez-vous le Roi de gloire,
Dans la douceur de sa victoire,
L’Agneau debout, comme égorgé ?
C’est le flambeau de la cité
Qui resplendit sur votre histoire.

Laissez le temps finir sa course,
Laissez la ville être la source
D’où naît le fleuve de la vie:
Vous la verrez descendre ici,
Parée pour Dieu comme une épouse »
Hymne C.f.c. (Commission francophone cistercienne)

« Comme la Pâque des Juifs approchait, Jésus monta à Jérusalem. Il trouva installés dans le Temple les marchands de bœufs, de brebis et de colombes, et les changeurs. Il fit un fouet avec des cordes, et les chassa tous du Temple ainsi que leurs brebis et leurs bœufs ; il jeta par terre la monnaie des changeurs, renversa leurs comptoirs, et dit aux marchands de colombes : « Enlevez cela d’ici. Ne faites pas de la maison de mon Père une maison de trafic. » Ses disciples se rappelèrent cette parole de l’Écriture : L’amour de ta maison fera mon tourment. Les Juifs l’interpellèrent : « Quel signe peux-tu nous donner pour justifier ce que tu fais là ? » Jésus leur répondit : « Détruisez ce Temple, et en trois jours je le relèverai. » Les Juifs lui répliquèrent : « Il a fallu quarante-six ans pour bâtir ce Temple, et toi, en trois jours tu le relèverais ! » Mais le Temple dont il parlait, c’était son corps. Aussi, quand il ressuscita d’entre les morts, ses disciples se rappelèrent qu’il avait dit cela ; ils crurent aux prophéties de l’Écriture et à la parole que Jésus avait dite »
Jean 2

Chaque année, tu fais revivre pour nous, Seigneur, le jour où cette Église a été consacrée ; de grâce, écoute les prières de ton peuple : donne-nous de toujours accomplir ici un culte qui te rende gloire et nous sanctifie pleinement. Amen.

Mercredi 22 octobre

« Ta joie, ô Seigneur, est notre rempart,
Et ce rempart fait notre joie :
Comme une flamme qui tournoie
Et se glisse de part en part :
Dans l'entrelacs de nos peurs et nos peines,
La joie de tout bois fait son feu,
Un feu qui porte jusqu'à toi, Seigneur Dieu,
Notre louange quotidienne.

La gloire de l'homme est de se quitter
Sur la lancée de son regard :
L'arrachement de ce départ
Lui dévoile sa liberté :
Que dans l'essor de son chant de louange
Ta gloire, Seigneur, s'offre à lui,
À lui qui s'offre au long des jours et des nuits,
Et se reçoit dans cet échange.

Seigneur, ton amour est notre verger,
Nous sommes l'arbre de ton sol :
Un arbre unique, offert au vol
Des oiseaux venus s'y loger.
Libre pour toi, qu'il déploie sa louange,
Heureux sera-t-il d'exhaler,
Comme un parfum, l'amour dont tu l'as comblé,
L'amour qui chante dans ses branches »

Hymne C.f.c. (Commission francophone cistercienne)

« En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Vous le savez bien : si le maître de maison avait su à quelle heure le voleur viendrait, il n’aurait pas laissé percer le mur de sa maison. Vous aussi, tenez-vous prêts : c’est à l’heure où vous n’y penserez pas que le Fils de l’homme viendra. » Pierre dit alors : « Seigneur, est-ce pour nous que tu dis cette parabole, ou bien pour tous ? » Le Seigneur répondit : « Que dire de l’intendant fidèle et sensé à qui le maître confiera la charge de son personnel pour distribuer, en temps voulu, la ration de nourriture ? Heureux ce serviteur que son maître, en arrivant, trouvera en train d’agir ainsi ! Vraiment, je vous le déclare : il l’établira sur tous ses biens. Mais si le serviteur se dit en lui-même : “Mon maître tarde à venir”, et s’il se met à frapper les serviteurs et les servantes, à manger, à boire et à s’enivrer, alors quand le maître viendra, le jour où son serviteur ne s’y attend pas et à l’heure qu’il ne connaît pas, il l’écartera et lui fera partager le sort des infidèles. Le serviteur qui, connaissant la volonté de son maître, n’a rien préparé et n’a pas accompli cette volonté, recevra un grand nombre de coups. Mais celui qui ne la connaissait pas, et qui a mérité des coups pour sa conduite, n’en recevra qu’un petit nombre. À qui l’on a beaucoup donné, on demandera beaucoup ; à qui l’on a beaucoup confié, on réclamera davantage »
Luc 12

Seigneur, tu ouvres à ceux qui t’aiment les richesses de ton Esprit Saint, et tu fais grandir en eux ta propre vie en leur donnant part au corps de ton Fils ; aide-les à se comporter dans le monde en enfants de Dieu appelés à la liberté : qu’ils répondent par la sainteté de leur vie à la mission prophétique de l’Église. Amen.

Jeudi 23 octobre

« Jésus,
Fils d’Abraham,
Béni sois-tu d’avoir quitté la maison de ton Père !
Tu as marché
Sous le ciel de la promesse :
Regarde les étoiles
Que tu semas
Sur la terre d’exil !
Par toi se béniront les enfants de Dieu.

Jésus,
Fils d’Israël,
Béni sois-tu d’avoir lutté dans la nuit du passage !
Pour l’homme fort,
Dans le ciel surgit l’aurore.
Soleil de la justice,
Reçois le nom
Au-dessus de tout nom !
Par toi resplendiront les enfants de Dieu.

Jésus,
Fils de David,
Béni sois-tu de nous ouvrir le Royaume de grâce !
En toi le ciel
Nous révèle sa tendresse.
O Fils de notre Père,
Pardonne encore
Au pécheur d’aujourd’hui :
Par toi nous demeurons les enfants de Dieu »
Hymne C.f.c. (Commission francophone cistercienne)

« En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Je suis venu apporter un feu sur la terre, et comme je voudrais qu’il soit déjà allumé ! Je dois recevoir un baptême, et quelle angoisse est la mienne jusqu’à ce qu’il soit accompli ! Pensez-vous que je sois venu mettre la paix sur la terre ? Non, je vous le dis, mais bien plutôt la division. Car désormais cinq personnes de la même famille seront divisées : trois contre deux et deux contre trois ; ils se diviseront : le père contre le fils et le fils contre le père, la mère contre la fille et la fille contre la mère, la belle-mère contre la belle-fille et la belle-fille contre la belle-mère »
Luc 12

Dieu qui nous as fait parvenir au début de ce jour, sauve-nous aujourd’hui par ta puissance : que nos cœurs ne s’abandonnent pas au péché mais que, par nos pensées, nos paroles et nos actes, nous cherchions la justice du Royaume. Amen.

Vendredi 24 octobre

« Dieu caché,
Tu n'as plus d'autre Parole
Que ce fruit nouveau-né
Dans la nuit qui t'engendre à la terre ;
Tu dis seulement
Le nom d'un enfant :
Le lieu où tu enfouis ta semence.
Explique-toi par ce lieu-dit :
Que l'Esprit parle à notre esprit
Dans le silence !

Dieu livré,
Tu n'as plus d'autre Parole
Que ce corps partagé
Dans le pain qui te porte à nos lèvres ;
Tu dis seulement :
La coupe du sang
Versé pour la nouvelle confiance.
Explique-toi par ce lieu-dit :
Que l'Esprit parle à notre esprit
Dans le silence !

Dieu blessé,
Tu n'as plus d'autre Parole
Que cet homme humilié
Sur le bois qui t'expose au calvaire !
Tu dis seulement :
L'appel déchirant
D'un Dieu qui apprendrait la souffrance.
Explique-toi par ce lieu-dit :
Que l'Esprit parle à notre esprit
Dans le silence !

Dieu vaincu,
Tu n'as plus d'autre Parole
Que ces corps décharnés
Où la soif a tari la prière ;
Tu dis seulement :
Je suis l'innocent,
A qui tous les bourreaux font violence.
Explique-toi par ce lieu-dit :
Que l'Esprit parle à notre esprit
Dans le silence !

Dieu sans voix,
Tu n'as plus d'autre Parole
Que ce signe levé,
Edifié sur ta pierre angulaire !
Tu dis seulement :
Mon peuple est vivant,
Debout, il signifie ma présence
Explique-toi par ce lieu-dit :
Que l'Esprit parle à notre esprit
Dans le silence !

Dieu secret,
Tu n'as plus d'autre Parole
Que ce livre scellé
D'où l'Agneau fait jaillir ta lumière.
Tu dis seulement
Ces mots fulgurants :
Je viens! J'étonnerai vos patiences !

Explique-toi par ce lieu-dit :
Que l'Esprit parle à notre esprit
Dans le silence ! »
Hymne C.f.c. (Commission francophone cistercienne)

« En ce temps-là, Jésus disait aux foules : « Quand vous voyez un nuage monter au couchant, vous dites aussitôt qu’il va pleuvoir, et c’est ce qui arrive. Et quand vous voyez souffler le vent du sud, vous dites qu’il fera une chaleur torride, et cela arrive. Hypocrites ! Vous savez interpréter l’aspect de la terre et du ciel ; mais ce moment-ci, pourquoi ne savez-vous pas l’interpréter ? Et pourquoi aussi ne jugez-vous pas par vous-mêmes ce qui est juste ? Ainsi, quand tu vas avec ton adversaire devant le magistrat, pendant que tu es en chemin mets tout en œuvre pour t’arranger avec lui, afin d’éviter qu’il ne te traîne devant le juge, que le juge ne te livre à l’huissier, et que l’huissier ne te jette en prison. Je te le dis : tu n’en sortiras pas avant d’avoir payé jusqu’au dernier centime »
Luc

Seigneur, tu demandes à ton Église d’être le lieu où l’Évangile est annoncé en contradiction avec l’esprit du monde. Donne à tes enfants assez de foi pour ne pas déserter mais témoigner de toi devant les hommes en prenant appui sur ta parole. Amen.

Samedi 25 octobre – Bhse Vierge Marie

« Tu es belle, ô Marie,
Eve nouvelle,
Jamais femme n’a tant reçu,
Aucune n’a tant donné,
O Vierge heureuse d’avoir cru.

Tu es douce, ô Marie,
Humble servante,
Jamais femme n’a tant aimé,
Aucune n’a tant donné,
En ta maison Dieu se complaît.
Tu es mère, ô Marie,
Toujours présente,
Jamais femme n’a tant souffert,
Aucune n’a tant donné,
Debout quand meurt son premier-né.
Tu es sainte, ô Marie,
Comblée de grâce,
Jamais femme n’a tant prié,
Aucune n’a tant donné,
Jésus ton Fils nous a sauvés »
Hymne C.f.c. (Commission francophone cistercienne)

« Un jour, des gens rapportèrent à Jésus l’affaire des Galiléens que Pilate avait fait massacrer, mêlant leur sang à celui des sacrifices qu’ils offraient. Jésus leur répondit : « Pensez-vous que ces Galiléens étaient de plus grands pécheurs que tous les autres Galiléens, pour avoir subi un tel sort ? Eh bien, je vous dis : pas du tout ! Mais si vous ne vous convertissez pas, vous périrez tous de même. Et ces dix-huit personnes tuées par la chute de la tour de Siloé, pensez-vous qu’elles étaient plus coupables que tous les autres habitants de Jérusalem ? Eh bien, je vous dis : pas du tout ! Mais si vous ne vous convertissez pas, vous périrez tous de même. » Jésus disait encore cette parabole : « Quelqu’un avait un figuier planté dans sa vigne. Il vint chercher du fruit sur ce figuier, et n’en trouva pas. Il dit alors à son vigneron : “Voilà trois ans que je viens chercher du fruit sur ce figuier, et je n’en trouve pas. Coupe-le. À quoi bon le laisser épuiser le sol ?” Mais le vigneron lui répondit : “Maître, laisse-le encore cette année, le temps que je bêche autour pour y mettre du fumier. Peut-être donnera-t-il du fruit à l’avenir. Sinon, tu le couperas »
Luc 13

Puisque nous célébrons la mémoire de la très sainte Vierge Marie, accorde-nous, Seigneur, par son intercession, le bonheur de vivre maintenant en ta présence et d'avoir part, un jour, à la plénitude de ta grâce. Amen.

Dimanche 26 octobre – 30ème T. O.

« La louange du premier jour
N’a pas de fin :
Point de vie qui n’exulte
De voir monter l’aurore,
Premier don de ton amour…
Alléluia,
Père des lumières, sois béni !

Le soleil ne revient jamais
De l’occident :
Toute grâce est nouvelle
Et les chemins sont vierges
Vers ce jour que tu promets…
Alléluia,
Père des lumières, sois béni !

Sur nos yeux ne demeure rien
De ta splendeur,
Mais le cœur fait paraître
Une blessure claire,
Une brèche au feu divin…
Alléluia,
Père des lumières, sois béni !

Le Sauveur au huitième jour
A fait surgir
La lumière indicible
Qui affleurait nos rives
Aux clartés du premier jour…
Alléluia,
Père des lumières, sois béni ! »
Hymne C.f.c. (Commission francophone cistercienne)

« En ce temps-là, à l’adresse de certains qui étaient convaincus d’être justes et qui méprisaient les autres, Jésus dit la parabole que voici : « Deux hommes montèrent au Temple pour prier. L’un était pharisien, et l’autre, publicain (c’est-à-dire un collecteur d’impôts). Le pharisien se tenait debout et priait en lui-même : ‘Mon Dieu, je te rends grâce parce que je ne suis pas comme les autres hommes – ils sont voleurs, injustes, adultères –, ou encore comme ce publicain. Je jeûne deux fois par semaine et je verse le dixième de tout ce que je gagne.’ Le publicain, lui, se tenait à distance et n’osait même pas lever les yeux vers le ciel ; mais il se frappait la poitrine, en disant : ‘Mon Dieu, montre-toi favorable au pécheur que je suis !’ Je vous le déclare : quand ce dernier redescendit dans sa maison, c’est lui qui était devenu un homme juste, plutôt que l’autre. Qui s’élève sera abaissé ; qui s’abaisse sera élevé »
Luc 18

Dieu éternel et tout-puissant, augmente en nous la foi, l'espérance et la charité ; et pour que nous puissions obtenir ce que tu promets, fais-nous aimer ce que tu commandes. Amen.Lundi 27 octobre

« Dieu très-haut qui fais merveille.
Béni soit ton nom !
Dieu vivant qui fais largesse,
Béni soit ton nom !
Comme au ciel t'adorent les anges
Et sans fin te chantent louange
Nous aussi prions sur la terre :
Béni soit ton nom !

Dieu vainqueur de nos ténèbres,
Béni soit ton nom !
Dieu penché sur nos faiblesses,
Béni soit ton nom !
Ton amour est notre espérance,
Ta bonté nous rend l'innocence,
De toi seul nous vient la lumière :
Béni soit ton nom !

Dieu très saint qui nous libères,
Béni soit ton nom !
Dieu fidèle en tes promesses,
Béni soit ton nom !
Ton Église adore en silence
Et proclame la délivrance,
De nos cœurs monte une prière :
Béni soit ton nom ! »
Hymne C.f.c. (Commission francophone cistercienne)

« En ce temps-là, Jésus était en train d’enseigner dans une synagogue, le jour du sabbat. Voici qu’il y avait là une femme, possédée par un esprit qui la rendait infirme depuis dix-huit ans ; elle était toute courbée et absolument incapable de se redresser. Quand Jésus la vit, il l’interpella et lui dit : « Femme, te voici délivrée de ton infirmité. » Et il lui imposa les mains. À l’instant même elle redevint droite et rendait gloire à Dieu. Alors le chef de la synagogue, indigné de voir Jésus faire une guérison le jour du sabbat, prit la parole et dit à la foule : « Il y a six jours pour travailler ; venez donc vous faire guérir ces jours-là, et non pas le jour du sabbat. » Le Seigneur lui répliqua : « Hypocrites ! Chacun de vous, le jour du sabbat, ne détache-t-il pas de la mangeoire son bœuf ou son âne pour le mener boire ? Alors cette femme, une fille d’Abraham, que Satan avait liée voici dix-huit ans, ne fallait-il pas la délivrer de ce lien le jour du sabbat ? » À ces paroles de Jésus, tous ses adversaires furent remplis de honte, et toute la foule était dans la joie à cause de toutes les actions éclatantes qu’il faisait »
Luc 13

Tu as voulu, Seigneur, que la puissance de l’Évangile travaille le monde à la manière d’un ferment ; veille sur tous ceux qui ont à répondre à leur vocation chrétienne au milieu des occupations de ce monde : qu’ils cherchent toujours l’Esprit du Christ, pour qu’en accomplissant leurs tâches d’hommes, ils travaillent à l’avènement de ton Règne. Amen.

Mardi 28 octobre – Sts Simon & Jude

« Tu as passé toute la nuit
A prier, Seigneur Jésus,
et déjà ton Eglise naissait…
Le jour venu,
Tu as choisi tes apôtres.

Ils deviendront tes compagnons,
Tes amis, des messagers,
Ton appel a rejoint leur désir.
Un seul instant
Leur a suffi pour te suivre.

Et chaque jour pendant trois ans,
Ils t’ont vu, guérir, sauver,
Annoncer la parole de vie.
Ils étaient là
Près du tombeau de Lazare.

C’est par leur voix que nous savons
Quelle peur les a saisis,
Et quel doute devant ta Passion …
Heureux sont-ils
De témoigner de ta grâce !

Heureux sont-ils puisque l’Esprit
Mit en eux un cœur nouveau,
Leur faiblesse devint leur appui :
L’amour en eux
A pu donner sa mesure.

Ils sont allés en tout pays,
Pour ton nom ils ont souffert,
Mais leur joie proclamait devant tous :
« Il est vivant
Celui qui sauve le monde ! »
Hymne C.f.c. (Commission francophone cistercienne)

« En ces jours-là, Jésus s'en alla dans la montagne pour prier, et il passa la nuit à prier Dieu. Le jour venu, il appela ses disciples, en choisit douze, et leur donna le nom d'Apôtres : Simon, auquel il donna le nom de Pierre, André son frère, Jacques, Jean, Philippe, Barthélemy, Matthieu, Thomas, Jacques fils d'Alphée, Simon appelé le Zélote, Jude fils de Jacques, et Judas Iscariote, celui qui fut le traître. Jésus descendit de la montagne avec les douze Apôtres et s'arrêta dans la plaine. Il y avait là un grand nombre de ses disciples, et une foule de gens venus de toute la Judée, de Jérusalem, et du littoral de Tyr et de Sidon, qui étaient venus l'entendre et se faire guérir de leurs maladies. Ceux qui étaient tourmentés par des esprits mauvais en étaient délivrés. Et toute la foule cherchait à le toucher, parce qu'une force sortait de lui et les guérissait tous »
Luc 6

Dieu qui nous as conduits à la connaissance de ton nom par la prédication des Apôtres, fais qu'à la prière des saints Simon et Jude, ton Église ne cesse de grandir en accueillant toujours de nouveaux croyants. Amen.

Mercredi 29 octobre

« Il est bon de prier
Lorsque l'aube revient,
Il est bon de te louer,
Dieu notre Père,
Toi qui nous fais confiance !
Tu mets la création
Entre nos mains

Il est bon de prier
Au plein feu de ce jour,
Il est bon de t’implorer
Pour tous les hommes
Qui cherchent la lumière !
Révèle à chacun d’eux
Ton fils Jésus.

Il est bon de prier
Lorsque l'ombre descend,
Il est bon de t’écouter,
Dans le silence,
Comme une eau qui murmure !
Tes mots sont un chemin
Pour notre foi.

Il est bon de prier
Tant que dure la nuit,
Il est bon de le guetter
Au nom des hommes
Ce Royaume qui germe :
Le grain, secrètement,
Portera fruit ! »
Hymne C.f.c. (Commission francophone cistercienne)

« En ce temps-là, tandis qu’il faisait route vers Jérusalem, Jésus traversait villes et villages en enseignant. Quelqu’un lui demanda : « Seigneur, n’y a-t-il que peu de gens qui soient sauvés ? » Jésus leur dit : « Efforcez-vous d’entrer par la porte étroite, car, je vous le déclare, beaucoup chercheront à entrer et n’y parviendront pas. Lorsque le maître de maison se sera levé pour fermer la porte, si vous, du dehors, vous vous mettez à frapper à la porte, en disant : “Seigneur, ouvre-nous”, il vous répondra : “Je ne sais pas d’où vous êtes.” Alors vous vous mettrez à dire : “Nous avons mangé et bu en ta présence, et tu as enseigné sur nos places.” Il vous répondra : “Je ne sais pas d’où vous êtes. Éloignez-vous de moi, vous tous qui commettez l’injustice.” Là, il y aura des pleurs et des grincements de dents, quand vous verrez Abraham, Isaac et Jacob, et tous les prophètes dans le royaume de Dieu, et que vous-mêmes, vous serez jetés dehors. Alors on viendra de l’orient et de l’occident, du nord et du midi, prendre place au festin dans le royaume de Dieu. Oui, il y a des derniers qui seront premiers, et des premiers qui seront derniers »
Luc 13

Nous te prions, Seigneur, toi qui es la vraie lumière et le créateur de la lumière : garde-nous attentifs à ta loi pour que nous vivions dans ta clarté. Amen.

Jeudi 30 octobre

« Comment es-tu foyer de feu
et fraîcheur de la fontaine,
une brûlure, une douceur
qui rend saines nos souillures ?

Comment fais-tu de l'homme un dieu,
de la nuit une lumière,
et des abîmes de la mort
tires-tu la vie nouvelle?

Comment la nuit vient-elle au jour ?
Peux-tu vaincre les ténèbres,
porter ta flamme jusqu'au cœur
et changer le fond de l'être ?

Comment n'es-tu qu'un avec nous,
nous rends-tu fils de Dieu même ?
Comment nous brûles-tu d'amour
et nous blesses-tu sans glaive ?

Comment peux-tu nous supporter,
rester lent à la colère,
et de l'ailleurs où tu te tiens
voir ici nos moindres gestes ?

Comment de si haut et de si loin
ton regard suit-il nos actes ?
Ton serviteur attend la paix,
le courage dans les larmes ! »
Hymne Syméon le Nouveau Théologien / Levain

« En ce jour-là, quelques pharisiens s’approchèrent de Jésus pour lui dire : « Pars, va-t’en d’ici : Hérode veut te tuer. » Il leur répliqua : « Allez dire à ce renard : voici que j’expulse les démons et je fais des guérisons aujourd’hui et demain, et, le troisième jour, j’arrive au terme. Mais il me faut continuer ma route aujourd’hui, demain et le jour suivant, car il ne convient pas qu’un prophète périsse en dehors de Jérusalem. Jérusalem, Jérusalem, toi qui tues les prophètes et qui lapides ceux qui te sont envoyés, combien de fois ai-je voulu rassembler tes enfants comme la poule rassemble ses poussins sous ses ailes, et vous n’avez pas voulu ! Voici que votre temple est abandonné à vous-mêmes. Je vous le déclare : vous ne me verrez plus jusqu’à ce que vienne le jour où vous direz : Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur ! »
Luc 13

Père très bon, toi qui as confié la terre aux hommes pour qu'ils la gardent et la travaillent, pour qu'ils puissent progresser en s'entraidant, donne-nous de mener nos travaux avec un esprit filial envers toi et un esprit fraternel envers tous. Amen.

Vendredi 31 octobre

« Qui donc est Dieu pour se livrer perdant
aux mains de l’homme ?
Qui donc est Dieu, qui pleure notre mal
comme une mère ?
Qui donc est Dieu pour nous aimer ainsi ?

Qui donc est Dieu, qui tire de sa mort
notre naissance ?
Qui donc est Dieu pour nous ouvrir sa joie
et son royaume ?
Qui donc est Dieu pour nous aimer ainsi ?
Qui donc est Dieu pour nous donner son Fils
né de la femme ?
Qui donc est Dieu qui veut à tous ses fils
donner sa mère ?
Qui donc est Dieu pour nous aimer ainsi ?
Qui donc est Dieu pour être notre Pain
à chaque cène ?
Qui donc est Dieu pour appeler nos corps
jusqu’en sa gloire ?
Qui donc est Dieu pour nous aimer ainsi ?
Qui donc est Dieu ? L’Amour est-il son nom
et son visage ?
Qui donc est Dieu qui fait de nous ses fils
à son image ?
Qui donc est Dieu pour nous aimer ainsi ? »
Hymne Servel/Chalet

« Un jour de sabbat, Jésus était entré dans la maison d’un chef des pharisiens pour y prendre son repas, et ces derniers l’observaient. Or voici qu’il y avait devant lui un homme atteint d’hydropisie. Prenant la parole, Jésus s’adressa aux docteurs de la Loi et aux pharisiens pour leur demander : « Est-il permis, oui ou non, de faire une guérison le jour du sabbat ? » Ils gardèrent le silence. Tenant alors le malade, Jésus le guérit et le laissa aller. Puis il leur dit : « Si l’un de vous a un fils ou un bœuf qui tombe dans un puits, ne va-t-il pas aussitôt l’en retirer, même le jour du sabbat ? » Et ils furent incapables de trouver une réponse »
Luc 14

Seigneur, tu nous fais maintenant la grâce de ta louange. Accorde-nous de pouvoir te chanter avec tous les saints, éternellement. Amen.


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