Le mot de Mère Abbesse
Octobre… Nous entamons le dernier trimestre de cette année 2024 qui – comme bien d’autres années malheureusement – sera marquée par les guerres dans beaucoup de parties du monde. Nous nommons souvent la guerre entre l’Ukraine et la Russie, une guerre entre frères ; donc une fraternité niée par celui qui a provoqué le chaos. Nous avons aussi sur les lèvre la guerre entre la Palestine et Israël, une guerre qui ne cesse d’augmenter le nombre des victimes. Il y a l’insurrection des djihadistes au Mozambique, la guerre en Ethiopie, en Erythrée et au Soudan… La liste peut s’allonger et nous montre une terre en ébullition, une terre où la souffrance est majeure, une terre où le nombre d’ennemis est incalculable. Les appels à la paix - récents ou pus lointains, tel que « Plus jamais la guerre » - ne trouvent aucune place dans le cœur de ceux qui ont intérêt à entretenir la violence et la guerre.
Et nous, là où nous sommes, que faisons-nous de ces appels à la paix ? Comment nous engageons-nous là où nous sommes. Bien sûr, notre prière se veut intense pour que le monde retrouve sa dignité et assure la dignité à tout être humain. Mais concrètement, là où nous sommes… Que construisons-nous ? Il est si facile d’avoir des paroles destructrices sur qui nous encombre, nous gêne. Nous risquons de porter rapidement des jugements, nous risquons d’humilier l’autre, nous risquons de le jalouser… Là aussi, la liste pourrait être longue de nos travers et des blessures qu’ils engendrent.
Faisons de la paix notre combat intérieur pour la construire dans nos familles, avec nos amis, avec nos voisins, nos collègues de travail… Qu’elle nous habite, nous transforme et transforme nos relations. Agrippons-nous à l’espérance que notre cœur peut changer, donc celui de tous les hommes également.
Mère Marie Christine
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