Vendredi 1er décembre

« Quand le jour marche vers l’oubli,
Que ta mémoire, ô Dieu très bon,
Recueille au vif de ton pardon,
Le poids des instants de nos vies.

Lorsque l’obscur nous envahit,
Que ta douceur, ô Dieu très bon,
Accueille en un ultime don,
Nos vies en parfum de grand prix.

En nous bordant de ton Esprit,
N’oublie surtout, Père très bon,
Aucun de tous nos compagnons,
Blottis près du Fils en sa nuit »
Hymne C.f.c. (Commission francophone cistercienne)

« En ce temps-là, Jésus dit à ses disciples cette parabole : « Voyez le figuier et tous les autres arbres. Regardez-les : dès qu’ils bourgeonnent, vous savez que l’été est tout proche. De même, vous aussi, lorsque vous verrez arriver cela, sachez que le royaume de Dieu est proche. Amen, je vous le dis : cette génération ne passera pas sans que tout cela n’arrive. Le ciel et la terre passeront, mes paroles ne passeront pas »Luc 21

Seigneur notre Dieu, ouvre nos cœurs à l'intelligence des Écritures afin que nous portions témoignage à ton Fils qui est mort pour nous. Amen.

Samedi 2 décembre – Bhse Vierge Marie

« Vierge Marie, ô Notre Dame,
Qui t’appelle sans être écouté ?
Tu sais l’espérance et la crainte
dont est rempli le cœur humain.
Reine du ciel, humble servante
Conduis-nous à Jésus Christ,
Toi qui reflètes sa lumière
Sur ceux qui marchent dans la nuit
Mère du Christ, ô notre Mère
Montre nous comment aimer ton Fils,
Fais nous découvrir dans le pauvre
Le vrai visage du Seigneur.
Ouvre nos yeux à la détresse
De celui qui chaque jour
Porte le poids de sa misère,
Et qui demande notre amour.

Vierge Marie, comblée de grâce,
Que la paix promise à Noël
S’étende aujourd’hui sur la terre
Dans la confiance et le pardon.
Dieu est fidèle à sa parole …
Que ta foi inébranlée,
Soit une force pour la nôtre :
L’amour fera germer la paix »
Hymne C.f.c. (Commission francophone cistercienne)

« En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Tenez-vous sur vos gardes, de crainte que votre cœur ne s’alourdisse dans les beuveries, l’ivresse et les soucis de la vie, et que ce jour-là ne tombe sur vous à l’improviste comme un filet ; il s’abattra, en effet, sur tous les habitants de la terre entière. Restez éveillés et priez en tout temps : ainsi vous aurez la force d’échapper à tout ce qui doit arriver, et de vous tenir debout devant le Fils de l’homme »
Luc 21

Sois attentif, Seigneur, à la louange et à la prière que nous te présentons aujourd’hui en faisant mémoire de la Vierge Marie : rends-nous capables d’accueillir comme elle le mystère de notre rédemption. Amen.

Dimanche 3 décembre - - 1er de l’Avent

« Un instant, loin de nous,
Ton visage, Seigneur !
Vers ton nom le souvenir de l'âme !
Dans la jubilation,
Nous sortirons !

Allons à la rencontre du Seigneur
Sur les chemins de sa venue.


Regardons vers le jour,
Que s'éveille la joie !
Les bontés de notre Dieu débordent,
Proche est l'Emmanuel,
Dieu avec nous !

Allons à la rencontre du Seigneur
Sur les chemins de sa venue.


Plus d'écart dans la nuit,
Nous suivrons ses chemins !
Il viendra, il essuiera nos larmes,
Tout un peuple dira :
« Dieu n'oublie pas. »

Allons à la rencontre du Seigneur
Sur les chemins de sa venue.


Sans relâche, il vient,
Précédant nos retours.
Les montagnes devant nous chancellent,
Mais jamais son amour
Ne changera ! »

Allons à la rencontre du Seigneur
Sur les chemins de sa venue
»
Hymne C.f.c. (Commission francophone cistercienne)

« En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Prenez garde, restez éveillés : car vous ne savez pas quand ce sera le moment. C’est comme un homme parti en voyage : en quittant sa maison, il a donné tout pouvoir à ses serviteurs, fixé à chacun son travail, et demandé au portier de veiller. Veillez donc, car vous ne savez pas quand vient le maître de la maison, le soir ou à minuit, au chant du coq ou le matin ; s’il arrive à l’improviste, il ne faudrait pas qu’il vous trouve endormis. Ce que je vous dis là, je le dis à tous : Veillez ! »Marc 13

Donne à tes fidèles, Dieu tout-puissant, d’aller avec courage sur les chemins de la justice à la rencontre du Seigneur, pour qu’ils soient appelés, lors du jugement, à entrer en possession du Royaume des cieux. Amen.

Lundi 4 décembre

« Au souffle ardent de celui qui vient,
Que passe encor sur le monde ancien
Le chant nouveau que chantait Marie,
Le chant des pauvres que Dieu choisit.

Un long mépris les tenait captifs,
Mais Dieu en eux reconnaît son Christ !
Le Fils de l'homme avec eux fait corps,
Il boit leur coupe et détruit leur mort.

Ouvrez vos cœurs au combat de Dieu,
L'Agneau viendra y jeter son feu ;
Dépouillez-vous car le temps est court,
Suivez la voie qu'a tracée l'amour.

Vos biens retiennent vos mains liées,
Ne gardez rien, vous serez comblés :
Il faut tout perdre et laisser monter
Le chant nouveau que Marie chantait »
Hymne C.f.c. (Commission francophone cistercienne)
« En ce temps-là, comme Jésus était entré à Capharnaüm, un centurion s’approcha de lui et le supplia : « Seigneur, mon serviteur est couché, à la maison, paralysé, et il souffre terriblement. » Jésus lui dit : « Je vais aller moi-même le guérir. » Le centurion reprit : « Seigneur, je ne suis pas digne que tu entres sous mon toit, mais dis seulement une parole et mon serviteur sera guéri. Moi-même qui suis soumis à une autorité, j’ai des soldats sous mes ordres ; à l’un, je dis : “Va”, et il va ; à un autre : “Viens”, et il vient, et à mon esclave : “Fais ceci”, et il le fait. » À ces mots, Jésus fut dans l’admiration et dit à ceux qui le suivaient : « Amen, je vous le déclare, chez personne en Israël, je n’ai trouvé une telle foi. Aussi je vous le dis : Beaucoup viendront de l’orient et de l’occident et prendront place avec Abraham, Isaac et Jacob au festin du royaume des Cieux »
Mt 8

Accorde-nous, Seigneur, d’attendre sans faiblir la venue de ton Fils, pour qu’au jour où il viendra frapper à notre porte, il nous trouve vigilants dans la prière, heureux de chanter sa louange. Amen.

Mardi 5 décembre

« Une voix parcourt la terre,
Dieu s’approche dans la nuit ;
La semence de lumière
Donne enfin son fruit.

Voici l’heure du Royaume,
L’arbre mort a refleuri ;
Mais devant le Fils de l’homme,
Qui pourra tenir ?

À l’Orient son jour se lève,
Nul n’échappe à sa venue ;
Sa Parole comme un glaive
Met les cœurs à nu.

Seul le pauvre trouve grâce,
Seul le pauvre sait aimer :
Dieu l’invite à prendre place
Près du Fils aîné.

Et l’Agneau des sources vives,
Dieu fait chair en notre temps,
Chaque jour, sous d’humbles signes,
Vient à nos devants.

Offre-lui tes mains ouvertes,
Prends son corps livré pour toi ;
Son amour sera ta fête,
Donne-lui ta foi.

Marche encore vers la Ville
Où tes yeux verront l’Agneau,
Cherche en lui la route à suivre,
Viens au jour nouveau ! »
Hymne C.f.c. (Commission francophone cistercienne)
« À l'heure même, Jésus exulta de joie sous l’action de l’Esprit Saint, et il dit : « Père, Seigneur du ciel et de la terre, je proclame ta louange : ce que tu as caché aux sages et aux savants, tu l’as révélé aux tout-petits. Oui, Père, tu l’as voulu ainsi dans ta bienveillance. Tout m’a été remis par mon Père. Personne ne connaît qui est le Fils, sinon le Père ; et personne ne connaît qui est le Père, sinon le Fils et celui à qui le Fils veut le révéler. » Puis il se tourna vers ses disciples et leur dit en particulier : « Heureux les yeux qui voient ce que vous voyez ! Car, je vous le déclare : beaucoup de prophètes et de rois ont voulu voir ce que vous-mêmes voyez, et ne l’ont pas vu, entendre ce que vous entendez, et ne l’ont pas entendu »
Luc 10

En réponse à nos appels, Seigneur, accorde ton secours à ceux qui luttent et qui peinent : que la présence au milieu de nous de celui qui doit venir, ton Fils bien-aimé, nous redonne courage et nous préserve de la dégradation du péché. Amen.

Mercredi 6 décembre

« Depuis l'aube des âges
Il cherche notre visage ;
Il a tant désiré
La coupe du partage,
Le pain de pauvreté,
Qu'il vient à notre image.

Les mains nues, sans défense,
Il vient tenir l'alliance ;
Il saura désormais
Le prix de l'espérance,
L'angoisse quand l'ivraie
Étouffe la semence.

Il vient rompre nos chaînes,
Nous prendre aux terres lointaines ;
N'est-il pas tout-puissant,
Celui que l'amour mène ?
Il sauve en se donnant,
Sa pâque nous entraîne »
Hymne C.f.c. (Commission francophone cistercienne)

« En ce temps-là, Jésus arriva près de la mer de Galilée. Il gravit la montagne et là, il s’assit. De grandes foules s’approchèrent de lui, avec des boiteux, des aveugles, des estropiés, des muets, et beaucoup d’autres encore ; on les déposa à ses pieds et il les guérit. Alors la foule était dans l’admiration en voyant des muets qui parlaient, des estropiés rétablis, des boiteux qui marchaient, des aveugles qui voyaient ; et ils rendirent gloire au Dieu d’Israël. Jésus appela ses disciples et leur dit : « Je suis saisi de compassion pour cette foule, car depuis trois jours déjà ils restent auprès de moi, et n’ont rien à manger. Je ne veux pas les renvoyer à jeun, ils pourraient défaillir en chemin. » Les disciples lui disent : « Où trouverons-nous dans un désert assez de pain pour rassasier une telle foule ? » Jésus leur demanda : « Combien de pains avez-vous ? » Ils dirent : « Sept, et quelques petits poissons. » Alors il ordonna à la foule de s’asseoir par terre. Il prit les sept pains et les poissons ; rendant grâce, il les rompit, et il les donnait aux disciples, et les disciples aux foules. Tous mangèrent et furent rassasiés. On ramassa les morceaux qui restaient : cela faisait sept corbeilles pleines »
Matthieu 15

Apprête nos cœurs, Dieu très bon, par la puissance de ta grâce ; pour qu'au jour où ton Fils viendra, il nous juge dignes de prendre place à sa table et de recevoir, de sa main, le pain du ciel. Amen.

Jeudi 7 décembre – St Ambroise

« Il se lève,
Le signe annonçant le nouvel âge
Dépouillons-nous :
Laissons déjà les trésors éphémères

Pour la perle sans prix.

Il est proche,
Le jour du festin sur la montagne
Préparons-nous :
Tissons déjà notre robe de noces
Pour attendre l'Époux.

Il commence,
Le temps où l'amour est notre juge
Repentons-nous :
Goûtons déjà à la coupe d'alliance
Qui guérit du péché.

Il arrive,
Le soir où le Maître vient surprendre
Réveillons-nous :
Prenons déjà cette lampe fragile
Du veilleur dans la nuit »

Hymne C.f.c. (Commission francophone cistercienne)

« En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Ce n’est pas en me disant : “Seigneur, Seigneur ” qu’on entrera dans le royaume des Cieux, mais c’est en faisant la volonté de mon Père qui est aux cieux. Ainsi, celui qui entend les paroles que je dis là et les met en pratique est comparable à un homme prévoyant qui a construit sa maison sur le roc. La pluie est tombée, les torrents ont dévalé, les vents ont soufflé et se sont abattus sur cette maison ; la maison ne s’est pas écroulée, car elle était fondée sur le roc. Et celui qui entend de moi ces paroles sans les mettre en pratique est comparable à un homme insensé qui a construit sa maison sur le sable. La pluie est tombée, les torrents ont dévalé, les vents ont soufflé, ils sont venus battre cette maison ; la maison s’est écroulée, et son écroulement a été complet »
Matthieu 7

Déploie, Seigneur, ta puissance, soutiens-nous de ta force, afin que le salut retardé par nos fautes soit hâté par l'indulgence de ta grâce. Amen.

Vendredi 8 décembre – Immaculée Conception

« Voici l'aurore avant le jour,
Voici la mère virginale,
La femme promise au début des âges.
Elle a bâti sa demeure
Dans les vouloirs du Père.

Aucune peur, aucun refus,
Ne vient troubler l'œuvre de grâce,
Son cœur est rempli d'ineffable attente.
Elle offre à Dieu le silence
Où la Parole habite.

Sous le regard qui lui répond,
Les temps nouveaux tressaillent en elle,
L'avent mystérieux du Royaume à naître.
L'Esprit la prend sous son ombre
Et doucement la garde.

Voici l'épouse inépousée,
Marie, servante et souveraine,
Qui porte en secret le salut du monde.
Le sang du Christ la rachète
Mais elle en est la source »
Hymne C.f.c. (Commission francophone cistercienne)

« En ce temps-là, l’ange Gabriel fut envoyé par Dieu dans une ville de Galilée, appelée Nazareth, à une jeune fille vierge, accordée en mariage à un homme de la maison de David, appelé Joseph ; et le nom de la jeune fille était Marie. L’ange entra chez elle et dit : « Je te salue, Comblée-de-grâce, le Seigneur est avec toi. » À cette parole, elle fut toute bouleversée, et elle se demandait ce que pouvait signifier cette salutation. L’ange lui dit alors :« Sois sans crainte, Marie, car tu as trouvé grâce auprès de Dieu. Voici que tu vas concevoir et enfanter un fils ; tu lui donneras le nom de Jésus. Il sera grand, il sera appelé Fils du Très-Haut ; le Seigneur Dieu lui donnera le trône de David son père ; il régnera pour toujours sur la maison de Jacob, et son règne n’aura pas de fin. » Marie dit à l’ange : « Comment cela va-t-il se faire, puisque je ne connais pas d’homme ? » L’ange lui répondit : « L’Esprit Saint viendra sur toi, et la puissance du Très-Haut te prendra sous son ombre ; c’est pourquoi celui qui va naître sera saint, il sera appelé Fils de Dieu. Or voici que, dans sa vieillesse, Élisabeth, ta parente, a conçu, elle aussi, un fils et en est à son sixième mois, alors qu’on l’appelait la femme stérile. Car rien n’est impossible à Dieu. » Marie dit alors : « Voici la servante du Seigneur ; que tout m’advienne selon ta parole. » Alors l’ange la quitta »
Luc 1

Seigneur, tu as préparé à ton Fils une demeure digne de lui par la conception immaculée de la Vierge ; puisque tu l'as préservée de tout péché par une grâce venant déjà de la mort de ton Fils, accorde-nous, à l'intercession de cette Mère très pure, de parvenir jusqu'à toi, purifiés, nous aussi, de tout mal. Amen

Samedi 9 décembre

« Lumière pour l’homme aujourd’hui
Qui viens depuis que sur la terre
il est un pauvre qui t’espère,
Atteins jusqu’à l’aveugle en moi :
Touche mes yeux afin qu’ils voient
De quel amour
Tu me poursuis.
Comment savoir d’où vient le jour
Si je ne reconnais ma nuit ?

Parole de Dieu dans ma chair
Qui dis le monde et son histoire
Afin que l’homme puisse croire,
Suscite une réponse en moi :
Ouvre ma bouche à cette voix
Qui retentit
Dans le désert.
Comment savoir quel mot tu dis
Si je ne tiens mon cœur ouvert ?

Semence éternelle en mon corps
Vivante en moi plus que moi-même
Depuis le temps de mon baptême,
Féconde mes terrains nouveaux :
Germe dans l’ombre de mes os
Car je ne suis
Que cendre encore.
Comment savoir quelle est ta vie,
Si je n’accepte pas ma mort ? »
D. Rimaud (CNPL))

« En ce temps-là, Jésus parcourait toutes les villes et tous les villages, enseignant dans leurs synagogues, proclamant l’Évangile du Royaume et guérissant toute maladie et toute infirmité. Voyant les foules, Jésus fut saisi de compassion envers elles parce qu’elles étaient désemparées et abattues comme des brebis sans berger. Il dit alors à ses disciples : « La moisson est abondante, mais les ouvriers sont peu nombreux. Priez donc le maître de la moisson d’envoyer des ouvriers pour sa moisson. » Alors Jésus appela ses douze disciples et leur donna le pouvoir d’expulser les esprits impurs et de guérir toute maladie et toute infirmité. Ces douze, Jésus les envoya en mission avec les instructions suivantes : « Allez vers les brebis perdues de la maison d’Israël. Sur votre route, proclamez que le royaume des Cieux est tout proche. Guérissez les malades, ressuscitez les morts, purifiez les lépreux, expulsez les démons. Vous avez reçu gratuitement : donnez gratuitement »
Matthieu 9-10

Dieu qui as envoyé ton Fils unique dans ce monde pour libérer l’homme de son péché ; accorde à ceux qui t’appellent du fond du cœur d’être vraiment libres pour t’aimer. Amen.

Dimanche 10 décembre – 2ème de l’Avent

« Admirable et grand mystère :
L’heure vient du jugement
Dans l’offrande d’un enfant
Qui embrasse ciel et terre.

Viens, Lumière de Lumière,
Viens clamer l’amour brûlant
Sur la Croix, en nous ouvrant
À jamais, le cœur du Père.

Viens nous prendre en ta patience,
Nous donner jusqu’à ton Jour
De garder ta loi d’amour
Au chemin de nos alliances »
Hymne C.f.c. (Commission francophone cistercienne)

« Commencement de l’Évangile de Jésus, Christ, Fils de Dieu. Il est écrit dans Isaïe, le prophète : Voici que j’envoie mon messager en avant de toi, pour ouvrir ton chemin. Voix de celui qui crie dans le désert : Préparez le chemin du Seigneur, rendez droits ses sentiers. Alors Jean, celui qui baptisait, parut dans le désert. Il proclamait un baptême de conversion pour le pardon des péchés. Toute la Judée, tous les habitants de Jérusalem se rendaient auprès de lui, et ils étaient baptisés par lui dans le Jourdain, en reconnaissant publiquement leurs péchés. Jean était vêtu de poil de chameau, avec une ceinture de cuir autour des reins ; il se nourrissait de sauterelles et de miel sauvage. Il proclamait : « Voici venir derrière moi celui qui est plus fort que moi ; je ne suis pas digne de m’abaisser pour défaire la courroie de ses sandales. Moi, je vous ai baptisés avec de l’eau ; lui vous baptisera dans l’Esprit Saint »
Marc 1

Seigneur tout-puissant et miséricordieux, ne laisse pas le souci de nos tâches présentes entraver notre marche à la rencontre de ton Fils ; mais éveille en nous cette intelligence du cœur qui nous prépare à l’accueillir et nous fait entrer dans sa propre vie. Amen.

Lundi 11 décembre

« Comme va l'espérance
Sans crainte de l'hiver,
Ouvrant des sillons sur la terre,
L'homme attend le jour où tu viendras
Comme va l'âme aimante
En un trop long désert,
Il découvre la nuit,
La nuit qui t'enfantera…

De l'enfant qui tressaille
Il perçoit la lueur,
La joie aux approches de l'heure ;
Que sera le jour où tu viendras ?
Au sommet des murailles
Se tiennent les guetteurs :
Ils ne voient que la nuit,
La nuit qui t'enfantera…

L'horizon immobile
Voudrait te retenir
Là-bas, où la mer se retire :
Lieu caché, le lieu où tu viendras
Dans la ville captive
Le Roi va revenir,
Et du sein de la nuit
La Vierge t'enfantera… »
Hymne C.f.c. (Commission francophone cistercienne)

« Un jour que Jésus enseignait, il y avait dans l’assistance des pharisiens et des docteurs de la Loi, venus de tous les villages de Galilée et de Judée, ainsi que de Jérusalem ; et la puissance du Seigneur était à l’œuvre pour lui faire opérer des guérisons. Arrivent des gens, portant sur une civière un homme qui était paralysé ; ils cherchaient à le faire entrer pour le placer devant Jésus. Mais, ne voyant pas comment faire à cause de la foule, ils montèrent sur le toit et, en écartant les tuiles, ils le firent descendre avec sa civière en plein milieu devant Jésus. Voyant leur foi, il dit : « Homme, tes péchés te sont pardonnés. » Les scribes et les pharisiens se mirent à raisonner : « Qui est-il celui-là ? Il dit des blasphèmes Qui donc peut pardonner les péchés, sinon Dieu seul ? » Mais Jésus, saisissant leurs pensées, leur répondit : « Pourquoi ces pensées dans vos cœurs ? Qu’est-ce qui est le plus facile ? Dire : “Tes péchés te sont pardonnés”, ou dire : “Lève-toi et marche” ? Eh bien Afin que vous sachiez que le Fils de l’homme a autorité sur la terre pour pardonner les péchés, – Jésus s’adressa à celui qui était paralysé – je te le dis, lève-toi, prends ta civière et retourne dans ta maison. » À l’instant même, celui-ci se releva devant eux, il prit ce qui lui servait de lit et s’en alla dans sa maison en rendant gloire à Dieu. Tous furent saisis de stupeur et ils rendaient gloire à Dieu. Remplis de crainte, ils disaient : « Nous avons vu des choses extraordinaires aujourd’hui »
Luc 5

Que notre prière, Seigneur se fraie un chemin : suscite au cœur de ceux qui te servent les désirs purs, les désirs forts, qui les prépareront au mystère de l'incarnation de ton Fils. Amen.

Mardi 12 décembre

« Comme va l'espérance
Sans crainte de l'hiver,
Ouvrant des sillons sur la terre,

L'homme attend le jour où tu viendras
Comme va l'âme aimante
En un trop long désert,
Il découvre la nuit,
La nuit qui t'enfantera…

De l'enfant qui tressaille
Il perçoit la lueur,
La joie aux approches de l'heure ;
Que sera le jour où tu viendras ?
Au sommet des murailles
Se tiennent les guetteurs :
Ils ne voient que la nuit,
La nuit qui t'enfantera…

L'horizon immobile
Voudrait te retenir
Là-bas, où la mer se retire :
Lieu caché, le lieu où tu viendras
Dans la ville captive
Le Roi va revenir,
Et du sein de la nuit
La Vierge t'enfantera… »

Hymne C.f.c. (Commission francophone cistercienne)

« En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Quel est votre avis ? Si un homme possède cent brebis et que l’une d’entre elles s’égare, ne va-t-il pas laisser les 99 autres dans la montagne pour partir à la recherche de la brebis égarée ? Et, s’il arrive à la retrouver, amen, je vous le dis : il se réjouit pour elle plus que pour les 99 qui ne se sont pas égarées. Ainsi, votre Père qui est aux cieux ne veut pas qu’un seul de ces petits soit perdu »
Matthieu 18

Tu as promis, Dieu tout puissant d'envoyer un sauveur à tous les peuples de la terre ; donne-nous la grâce d'attendre dans la joie le jour glorieux de sa naissance. Amen.

Mercredi 13 décembre – Ste Lucie

« Il vient, Celui qui fit les cieux,
Le Verbe né du Père avant les siècles ;
Sa lumière en nos cœurs
Dissipe l’épaisseur de la nuit :
Proche est la joie de son salut

Il vient, le Roi né de Marie,
Le Verbe qui prit chair au soir du monde ;
Sa tendresse infinie
L’incline à demeurer parmi nous :
L’homme est guéri de son péché.

Il vient, le Fils ressuscité,
Flambeau qui nous arrache à nos ténèbres ;
Ciel et terre, en sa main,
Proclament son empire éternel ;
Paix à qui marche dans ses voies

Vers lui, l’appel des suppliants,
Vers lui qui jugera la terre entière :
Prends pitié, ô Dieu saint,
Repousse loin de nous l’Ennemi,
Veille sur nous durant le temps »
Hymne C.f.c. (Commission francophone cistercienne)

« En ce temps-là, Jésus prit la parole : « Venez à moi, vous tous qui peinez sous le poids du fardeau, et moi, je vous procurerai le repos. Prenez sur vous mon joug, devenez mes disciples, car je suis doux et humble de cœur, et vous trouverez le repos pour votre âme. Oui, mon joug est facile à porter, et mon fardeau, léger »
Matthieu 11

Dieu tout-puissant, tu nous demandes de préparer le chemin de ton Fils ; ne permets pas que la fatigue nous abatte, alors que nous attendons la venue bienheureuse de celui qui nous rendra les forces et la santé. Amen.

Jeudi 14 décembre – St Jean de la Croix

« Debout Le Seigneur vient
Une voix prophétique
A surgi du désert…
Un désir, une attente
Ont mûri nos esprits…
Préparons-nous

Debout Le Seigneur vient
La parole s'infiltre
Elle ébranle nos cœurs…
Et voici le Royaume,
Il s'approche, il est là…
Réveillons-nous

Debout Le Seigneur vient
L'espérance nouvelle
Entre à flots dans nos vies…
Son mystère féconde
Un silence de foi…
Purifions-nous

Debout Le Seigneur vient
Bienheureux les convives
Au festin de l'amour…
Dieu lui-même s'invite
Et nous verse la joie »
Hymne C.f.c. (Commission francophone cistercienne)

« En ce temps-là, Jésus déclarait aux foules : « Amen, je vous le dis : Parmi ceux qui sont nés d’une femme, personne ne s’est levé de plus grand que Jean le Baptiste ; et cependant le plus petit dans le royaume des Cieux est plus grand que lui. Depuis les jours de Jean le Baptiste jusqu’à présent, le royaume des Cieux subit la violence, et des violents cherchent à s’en emparer. Tous les Prophètes, ainsi que la Loi, ont prophétisé jusqu’à Jean. Et, si vous voulez bien comprendre, c’est lui, le prophète Élie qui doit venir. Celui qui a des oreilles, qu’il entende ! »
Matthieu 11

Réveille-nous, Seigneur, décide-nous à préparer les chemins de ton Fils, afin que, par le mystère de sa venue, nous puissions te servir d’un cœur purifié. Amen.

Vendredi 15 décembre

« Voici le temps du long désir
Où l’homme apprend son indigence,
Chemin creusé pour accueillir
Celui qui vient combler les pauvres.

Pourquoi l'absence dans la nuit,
Le poids du doute et nos blessures,
Sinon pour mieux crier vers lui,
Pour mieux tenir dans l'espérance ?

Et si nos mains, pour t'appeler,
Sont trop fermées sur leurs richesses.
Seigneur Jésus, dépouille-les
Pour les ouvrir à ta rencontre.

L'amour en nous devancera
Le temps nouveau que cherche l'homme ;
Vainqueur du mal, tu nous diras :
Je suis présent dans votre attente »
Hymne C.f.c. (Commission francophone cistercienne)

« En ce temps-là, Jésus déclarait aux foules : « À qui vais-je comparer cette génération ? Elle ressemble à des gamins assis sur les places, qui en interpellent d’autres en disant : “Nous vous avons joué de la flûte, et vous n’avez pas dansé. Nous avons chanté des lamentations, et vous ne vous êtes pas frappé la poitrine.” Jean est venu, en effet ; il ne mange pas, il ne boit pas, et l’on dit : “C’est un possédé ” Le Fils de l’homme est venu ; il mange et il boit, et l’on dit : “Voilà un glouton et un ivrogne, un ami des publicains et des pécheurs.” Mais la sagesse de Dieu a été reconnue juste à travers ce qu’elle fait »
Matthieu 11

Tiens ton peuple éveillé, Seigneur, pour la venue de ton Fils ; puissions-nous, fidèles à son avertissement, garder au cœur toutes lumières de foi et d’amour pour nous porter à sa rencontre. Amen.

Samedi 16 décembre

« Viens bientôt, Sauveur du monde
Lève-toi, clarté d’en-haut,
Vrai soleil du jour nouveau,
Viens percer la nuit profonde.

Ta naissance dans l’histoire
Transfigure nos tourments
En douleurs d’enfantement
Où déjà surgit ta gloire.

Vois le mal et la souffrance
Et tant d’hommes chancelants
Dans l’immense enchaînement
Du mépris et des violences »
Hymne C.f.c. (Commission francophone cistercienne)

« Descendant de la montagne, les disciples interrogèrent Jésus : « Pourquoi donc les scribes disent-ils que le prophète Élie doit venir d’abord ? » Jésus leur répondit : « Élie va venir pour remettre toute chose à sa place. Mais, je vous le déclare : Élie est déjà venu ; au lieu de le reconnaître, ils lui ont fait tout ce qu’ils ont voulu. Et de même, le Fils de l’homme va souffrir par eux. » Alors les disciples comprirent qu’il leur parlait de Jean le Baptiste »
Matthieu 17

Nous t’en prions, Dieu tout-puissant, que la splendeur de ta gloire se lève en nos cœurs : et l’avènement de ton Fils unique, dissipant les dernières ombres de la nuit, fera voir au grand jour que nous sommes fils de ta lumière. Amen.

Dimanche 17 décembre – 3ème de l’Avent

« L'Église annonce ton retour,
Et chaque instant nous en rapproche :
Qu'il nous soit fait miséricorde,
Seigneur Jésus, lorsque ton jour
Apparaîtra.

En prenant chair tu répondis
Au cri perdu de la détresse :
Tu pris sur toi notre faiblesse,
Et maintenant Dieu t'a remis
Le jugement.

Quand tu viendras avec le feu
Rappelle-toi ce que nous sommes :
Que ton amour, Seigneur, nous donne
Cet amour même que tu veux
Trouver en nous »
Hymne C.f.c. (Commission francophone cistercienne)

« Il y eut un homme envoyé par Dieu ; son nom était Jean. Il est venu comme témoin, pour rendre témoignage à la Lumière, afin que tous croient par lui. Cet homme n’était pas la Lumière, mais il était là pour rendre témoignage à la Lumière. Voici le témoignage de Jean, quand les Juifs lui envoyèrent de Jérusalem des prêtres et des lévites pour lui demander : « Qui es-tu ? » Il ne refusa pas de répondre, il déclara ouvertement : « Je ne suis pas le Christ. » Ils lui demandèrent : « Alors qu’en est-il ? Es-tu le prophète Élie ? » Il répondit : « Je ne le suis pas. – Es-tu le Prophète annoncé ? » Il répondit : « Non. » Alors ils lui dirent : « Qui es-tu ? Il faut que nous donnions une réponse à ceux qui nous ont envoyés. Que dis-tu sur toi-même ? » Il répondit : « Je suis la voix de celui qui crie dans le désert : Redressez le chemin du Seigneur, comme a dit le prophète Isaïe. » Or, ils avaient été envoyés de la part des pharisiens. Ils lui posèrent encore cette question : « Pourquoi donc baptises-tu, si tu n’es ni le Christ, ni Élie, ni le Prophète ? » Jean leur répondit : « Moi, je baptise dans l’eau. Mais au milieu de vous se tient celui que vous ne connaissez pas ; c’est lui qui vient derrière moi, et je ne suis pas digne de délier la courroie de sa sandale. » Cela s’est passé à Béthanie, de l’autre côté du Jourdain, à l’endroit où Jean baptisait »
Jean 1

Tu le vois, Seigneur, ton peuple se prépare à célébrer la naissance de ton Fils ; dirige notre joie vers la joie d'un si grand mystère, pour que nous fêtions notre salut avec un cœur vraiment nouveau. Amen.

Lundi 18 décembre

« Si tu déchirais les cieux,
si tu descendais
Que je contemple ta face


Cette fleur qui perce la neige,
Humble et frêle,
Incoercible, la verrai-je ?
Et ces plantes, sous la glace,
Qui préparent le printemps
En se jouant de cette impasse ?

Si tu déchirais les cieux,
si tu descendais
Que je contemple ta face


Cette voix, comme un sortilège,
Si légère,
Imperceptible, l'entendrai-je ?
L'eau s'infiltre sous la roche
Et descelle les cailloux :
Comment parer à son approche ?

Si tu déchirais les cieux,
si tu descendais
Que je contemple ta face


Le sentier qui s'ouvre une brèche
Dans les pierres,
À l'horizon, le connaîtrai-je ?
Sur le flanc de la montagne
Il serpente vers le col,
Une promesse l'accompagne.

Si tu déchirais les cieux,
si tu descendais
Que je contemple ta face »
Hymne C.f.c. (Commission francophone cistercienne)

« Voici comment fut engendré Jésus Christ : Marie, sa mère, avait été accordée en mariage à Joseph ; avant qu’ils aient habité ensemble, elle fut enceinte par l’action de l’Esprit Saint. Joseph, son époux, qui était un homme juste, et ne voulait pas la dénoncer publiquement, décida de la renvoyer en secret. Comme il avait formé ce projet, voici que l’ange du Seigneur lui apparut en songe et lui dit : « Joseph, fils de David, ne crains pas de prendre chez toi Marie, ton épouse, puisque l’enfant qui est engendré en elle vient de l’Esprit Saint ; elle enfantera un fils, et tu lui donneras le nom de Jésus (c’est-à-dire : Le-Seigneur-sauve), car c’est lui qui sauvera son peuple de ses péchés. » Tout cela est arrivé pour que soit accomplie la parole du Seigneur prononcée par le prophète : Voici que la Vierge concevra, et elle enfantera un fils ; on lui donnera le nom d’Emmanuel, qui se traduit : « Dieu-avec-nous ». Quand Joseph se réveilla, il fit ce que l’ange du Seigneur lui avait prescrit : il prit chez lui son épouse »
Matthieu 1

Tu le vois, Dieu tout-puissant, nous ployons sous le péché qui a soumis l'homme à sa loi : apporte-nous la délivrance grâce au renouveau que nous attendons de la naissance incomparable de ton Fils bien-aimé. Amen.

Mardi 19 décembre

« Vers la rencontre de la joie,
Notre Seigneur est avec toi,
Marie comblée de grâce,
L’Esprit conduit ta marche.

Elisabeth voit et s'écrie :
« Entre nous toutes sois bénie
En moi, l'enfant s'éveille
A la clarté nouvelle

Oui, ton enfant est le Béni,
Un jour tout neuf naît de la nuit.
Déjà se lève l'aube
Et l'Eternel nous sauve. »

Mère de Dieu, Sainte Marie,
Prie pour nous, dès aujourd'hui,
Dans le bonheur, l'épreuve
Et quand viendra notre heure »
Hymne C.f.c. (Commission francophone cistercienne)

« Il y avait, au temps d’Hérode le Grand, roi de Judée, un prêtre du groupe d’Abia, nommé Zacharie. Sa femme aussi était descendante d’Aaron ; elle s’appelait Élisabeth. Ils étaient l’un et l’autre des justes devant Dieu : ils suivaient tous les commandements et les préceptes du Seigneur de façon irréprochable. Ils n’avaient pas d’enfant, car Élisabeth était stérile et, de plus, ils étaient l’un et l’autre avancés en âge. Or, tandis que Zacharie, durant la période attribuée aux prêtres de son groupe, assurait le service du culte devant Dieu, il fut désigné par le sort, suivant l’usage des prêtres, pour aller offrir l’encens dans le sanctuaire du Seigneur. Toute la multitude du peuple était en prière au dehors à l’heure de l’offrande de l’encens. L’ange du Seigneur lui apparut, debout à droite de l’autel de l’encens. À sa vue, Zacharie fut bouleversé et la crainte le saisit. L’ange lui dit : « Sois sans crainte, Zacharie, car ta supplication a été exaucée : ta femme Élisabeth mettra au monde pour toi un fils, et tu lui donneras le nom de Jean. Tu seras dans la joie et l’allégresse, et beaucoup se réjouiront de sa naissance, car il sera grand devant le Seigneur. Il ne boira pas de vin ni de boisson forte, et il sera rempli d’Esprit Saint dès le ventre de sa mère ; il fera revenir de nombreux fils d’Israël au Seigneur leur Dieu ; il marchera devant, en présence du Seigneur, avec l’esprit et la puissance du prophète Élie, pour faire revenir le cœur des pères vers leurs enfants, ramener les rebelles à la sagesse des justes, et préparer au Seigneur un peuple bien disposé. » Alors Zacharie dit à l’ange : « Comment vais-je savoir que cela arrivera ? Moi, en effet, je suis un vieillard et ma femme est avancée en âge. » L’ange lui répondit : « Je suis Gabriel et je me tiens en présence de Dieu. J’ai été envoyé pour te parler et pour t’annoncer cette bonne nouvelle. Mais voici que tu seras réduit au silence et, jusqu’au jour où cela se réalisera, tu ne pourras plus parler, parce que tu n’as pas cru à mes paroles ; celles-ci s’accompliront en leur temps. » Le peuple attendait Zacharie et s’étonnait qu’il s’attarde dans le sanctuaire. Quand il sortit, il ne pouvait pas leur parler, et ils comprirent que, dans le sanctuaire, il avait eu une vision. Il leur faisait des signes et restait muet. Lorsqu’il eut achevé son temps de service liturgique, il repartit chez lui. Quelque temps plus tard, sa femme Élisabeth conçut un enfant. Pendant cinq mois, elle garda le secret. Elle se disait : « Voilà ce que le Seigneur a fait pour moi, en ces jours où il a posé son regard pour effacer ce qui était ma honte devant les hommes »
Luc 1

Par le signe merveilleux de la Vierge qui enfante tu as fait connaître au monde, Seigneur, la splendeur de ta gloire ; aide-nous à célébrer le mystère de l'incarnation avec une foi sans défaut et dans l'obéissance du cœur. Amen.

Mercredi 20 décembre

« Un jour viendra où Dieu se montrera,
Un jour verra la fin de nos combats,
Printemps de gloire aux plaines de la mort,
Sa vie joyeuse éveillera les corps,
Et Dieu vivant sera pour toujours
Le cœur d’un monde ouvert à l’amour.

Demain peut-être à l’heure du sommeil,
Voleur de nuit, le Maître du soleil
Viendra lever les doutes et les peurs,
Ami offrant le pain de ses douleurs,
Le Pain de vie qui ne finit pas,
Pétri par Dieu au jour de la Croix.

Ce soir peut-être aux pas d’un inconnu,
Nos yeux liront les routes de Jésus.
Visage d’homme aux traits marqués de coups,
Cortège d’hommes aux poings levés vers nous :
Te voir, Seigneur, en tout homme né
Sous ton soleil pour ta liberté.

Un jour viendra où Dieu nous attendra,
Son Fils déjà nous dit quel est son choix
Ouverte en grand, la porte du festin
Verra passer les foules du chemin.
Cortège immense aux fleuves du temps,
Marchons ensemble où Dieu nous attend»
Hymne D. Hameline

« Au sixième mois d’Élisabeth, l’ange Gabriel fut envoyé par Dieu dans une ville de Galilée, appelée Nazareth, à une jeune fille vierge, accordée en mariage à un homme de la maison de David, appelé Joseph ; et le nom de la jeune fille était Marie. L’ange entra chez elle et dit : « Je te salue, Comblée-de-grâce, le Seigneur est avec toi. » À cette parole, elle fut toute bouleversée, et elle se demandait ce que pouvait signifier cette salutation. L’ange lui dit alors : « Sois sans crainte, Marie, car tu as trouvé grâce auprès de Dieu. Voici que tu vas concevoir et enfanter un fils ; tu lui donneras le nom de Jésus. Il sera grand, il sera appelé Fils du Très-Haut ; le Seigneur Dieu lui donnera le trône de David son père ; il régnera pour toujours sur la maison de Jacob, et son règne n’aura pas de fin. » Marie dit à l’ange : « Comment cela va-t-il se faire, puisque je ne connais pas d’homme ? » L’ange lui répondit : « L’Esprit Saint viendra sur toi, et la puissance du Très-Haut te prendra sous son ombre ; c’est pourquoi celui qui va naître sera saint, il sera appelé Fils de Dieu. Or voici que, dans sa vieillesse, Élisabeth, ta parente, a conçu, elle aussi, un fils et en est à son sixième mois, alors qu’on l’appelait la femme stérile. Car rien n’est impossible à Dieu. » Marie dit alors : « Voici la servante du Seigneur ; que tout m’advienne selon ta parole. » Alors l’ange la quitta »
Luc 1

Tu as voulu, Seigneur, qu'à l'annonce de l'ange la Vierge accueille ton Verbe éternel, qu'elle soit remplie de la lumière de l'Esprit-Saint et devienne le temple du Très-Haut ; aide-nous à devenir assez humbles pour faire comme elle ta volonté. Amen.

Jeudi 21 décembre

« Secret d'amour longtemps caché,
Mystère où Dieu se livre au monde,
Le Fils unique est envoyé
Rejoindre l'homme dans la nuit.

Agneau que Dieu nous promettait,
Réponse au cri de nos détresses,
Jésus commence en notre chair
Un long chemin d'abaissement.

Miroir du Père encor voilé,
Visage obscur du Dieu de gloire,
Il prend sur lui notre péché,
Il nous relève par la croix.

Vivante joie d'éternité,
Clarté d'aurore au soir du monde,
Jésus viendra pour rassembler
Les fils de Dieu dans son Royaume »
Hymne C.f.c. (Commission francophone cistercienne)

« En ces jours-là, Marie se mit en route et se rendit avec empressement vers la région montagneuse, dans une ville de Judée. Elle entra dans la maison de Zacharie et salua Élisabeth. Or, quand Élisabeth entendit la salutation de Marie, l’enfant tressaillit en elle. Alors, Élisabeth fut remplie d’Esprit Saint, et s’écria d’une voix forte : « Tu es bénie entre toutes les femmes, et le fruit de tes entrailles est béni. D’où m’est-il donné que la mère de mon Seigneur vienne jusqu’à moi ? Car, lorsque tes paroles de salutation sont parvenues à mes oreilles, l’enfant a tressailli d’allégresse en moi. Heureuse celle qui a cru à l’accomplissement des paroles qui lui furent dites de la part du Seigneur »
Luc 1

Écoute avec bonté, Seigneur, la prière de ton peuple qui se réjouit de la venue de ton Fils en notre chair ; puissions-nous obtenir le bonheur de la vie éternelle quand il viendra dans sa gloire. Amen.

Vendredi 22 décembre

« Vienne le juste comme rosée,
La terre s’ouvre à notre Sauveur :

Terre brûlante comme un désert,
Terre en genèse offerte à l’Esprit,
Quand donc verras-tu s’éveiller
La semence divine ?

Vienne le juste comme rosée,
La terre s’ouvre à notre Sauveur

Vienne sa gloire en nous demeurer,
La terre s’ouvre au feu de son jour :

Terre aux maisons si pauvres d’amour,
Terre où Dieu même cherche cité.
Quand donc verras-tu dans nos corps
La lumière divine ?

Vienne sa gloire en nous demeurer,
La terre s’ouvre au feu de son jour

Vienne justice pour l’opprimé,
La terre s’ouvre au libérateur :

Terre où la mort défie son vainqueur,
Terre aux espoirs trop vite oubliés,
Quand donc verras-tu se lever
Les aurores divines ?

Vienne justice pour l’opprimé,
La terre s’ouvre au libérateur

Vienne la source où l’homme renaît,
La terre s’ouvre au fleuve de vie :

Terre où jeunesse tôt se flétrit,
Terre en appel d’un monde nouveau,
Quand donc verras-tu refleurir
Nos enfances divines ?

Vienne la source où l’homme renaît,
La terre s’ouvre au fleuve de vie »
Hymne C.f.c. (Commission francophone cistercienne)

« En ce temps-là, Marie rendit grâce au Seigneur en disant : « Mon âme exalte le Seigneur, exulte mon esprit en Dieu, mon Sauveur Il s’est penché sur son humble servante ; désormais tous les âges me diront bienheureuse. Le Puissant fit pour moi des merveilles ; Saint est son nom Sa miséricorde s’étend d’âge en âge sur ceux qui le craignent. Déployant la force de son bras, il disperse les superbes. Il renverse les puissants de leurs trônes, il élève les humbles. Il comble de biens les affamés, renvoie les riches les mains vides. Il relève Israël son serviteur, il se souvient de son amour de la promesse faite à nos pères, en faveur d’Abraham et sa descendance à jamais. » Marie resta avec Élisabeth environ trois mois, puis elle s’en retourna chez elle »Luc 1

Tu n'as pas supporté, Seigneur, que l'homme soit abandonné à la mort, mais tu as voulu le racheter en lui envoyant ton Fils Unique ; accorde, à ceux qui s'inclineront devant l'enfant de Bethléem de communier à la vie d'un tel Rédempteur. Amen.

Samedi 23 décembre

« La paix de Dieu n’est pas un cri
Lancé des quatre vents de l’univers.

La paix, c’est Dieu risquant sa vie,
Enfant des hommes, la nuit de Noël.

L’amour de Dieu n’est pas un mot
Berçant nos rêves de vivre là-haut.
L’amour, c’est Dieu rené des eaux,
Nouvelle eau vive jaillie au désert.

Le jour de Dieu n’est pas un jour,
Instant d’histoire, moment sans retour.
Le jour de Dieu, c’est Dieu toujours,
Durée vivante, sans nuit, sans sommeil.

Ô viens, ô viens, Emmanuel
Ô viens sauver le monde »
Hymne Claude Rozier

« Quand fut accompli le temps où Élisabeth devait enfanter, elle mit au monde un fils. Ses voisins et sa famille apprirent que le Seigneur lui avait montré la grandeur de sa miséricorde, et ils se réjouissaient avec elle. Le huitième jour, ils vinrent pour la circoncision de l’enfant. Ils voulaient l’appeler Zacharie, du nom de son père. Mais sa mère prit la parole et déclara : « Non, il s’appellera Jean. » On lui dit : « Personne dans ta famille ne porte ce nom-là » On demandait par signes au père comment il voulait l’appeler. Il se fit donner une tablette sur laquelle il écrivit : « Jean est son nom. » Et tout le monde en fut étonné. À l’instant même, sa bouche s’ouvrit, sa langue se délia : il parlait et il bénissait Dieu. La crainte saisit alors tous les gens du voisinage et, dans toute la région montagneuse de Judée, on racontait tous ces événements. Tous ceux qui les apprenaient les conservaient dans leur cœur et disaient : « Que sera donc cet enfant ? » En effet, la main du Seigneur était avec lui »
Luc 1

Dieu éternel et tout-puissant, nous allons bientôt célébrer la naissance de ton Fils ; il a voulu prendre chair de la Vierge Marie, il s'est lié pour toujours à notre humanité : qu'il montre ta miséricorde aux pauvres serviteurs que nous sommes. Amen.

Dimanche 24 décembre – 4ème de l’Avent

« Ô viens, Jésus, ô viens, Emmanuel,
Nous dévoiler le monde fraternel
Où ton amour, plus fort que la mort,
Nous régénère au sein d’un même corps.

Chantez, chantez, il vient à notre appel
combler nos cœurs, Emmanuel.

Ô viens, Berger que Dieu nous a promis,
Entends au loin ton peuple qui gémit ;
Dans la violence il vit son exil,
De ses souffrances quand renaîtra-t-il ?

Chantez, chantez, il vient à notre appel
combler nos cœurs, Emmanuel.

Ô viens, Jésus, et dans la chair blessée,
Fleuris pour nous, racine de Jessé ;
Près de l’eau vive, l’arbre planté
Soulève jusqu’à Dieu le monde entier.

Chantez, chantez, il vient à notre appel
combler nos cœurs, Emmanuel.

Ô viens, Jésus, tracer notre chemin,
Visite-nous, Étoile du matin,
Du fond de nos regards fais monter
L’éclat soudain du jour d’éternité »
Hymne C.f.c. (Commission francophone cistercienne)

« En ce temps-là, l’ange Gabriel fut envoyé par Dieu dans une ville de Galilée, appelée Nazareth, à une jeune fille vierge, accordée en mariage à un homme de la maison de David, appelé Joseph ; et le nom de la jeune fille était Marie. L’ange entra chez elle et dit : « Je te salue, Comblée-de-grâce, le Seigneur est avec toi. » À cette parole, elle fut toute bouleversée, et elle se demandait ce que pouvait signifier cette salutation. L’ange lui dit alors : « Sois sans crainte, Marie, car tu as trouvé grâce auprès de Dieu. Voici que tu vas concevoir et enfanter un fils ; tu lui donneras le nom de Jésus. Il sera grand, il sera appelé Fils du Très-Haut ; le Seigneur Dieu lui donnera le trône de David son père ; il régnera pour toujours sur la maison de Jacob, et son règne n’aura pas de fin. » Marie dit à l’ange : « Comment cela va-t-il se faire, puisque je ne connais pas d’homme ? » L’ange lui répondit : « L’Esprit Saint viendra sur toi, et la puissance du Très-Haut te prendra sous son ombre ; c’est pourquoi celui qui va naître sera saint, il sera appelé Fils de Dieu. Or voici que, dans sa vieillesse, Élisabeth, ta parente, a conçu, elle aussi, un fils et en est à son sixième mois, alors qu’on l’appelait la femme stérile. Car rien n’est impossible à Dieu. » Marie dit alors : « Voici la servante du Seigneur ; que tout m’advienne selon ta parole »
Luc 1

Seigneur Jésus, hâte-toi, ne tarde plus : que ta venue réconforte et révèle ceux qui ont foi dans ton amour. Amen.

Lundi 25 décembre - Noël

« Nous avons pris naissance
Aux profondeurs de Dieu :
L'unique Parole
Survient en nous,
Et dans l'accueil de sa présence
Nous avons rencontré l'Ineffable.

Voici l'aube où s'éveille
La création de Dieu :
L'amour se révèle
Notre avenir ;
Dès aujourd'hui l'œuvre s'ébauche,
Elle annonce la joie éternelle.

Pénétrés de lumière
Sous le regard de Dieu,
Portons l'espérance
De l'univers
Le Fils de Dieu chasse nos ombres
Et déjà transparaît son visage »
Hymne C.f.c. (Commission francophone cistercienne)

« Au commencement était le Verbe, et le Verbe était auprès de Dieu, et le Verbe était Dieu. Il était au commencement auprès de Dieu. C’est par lui que tout est venu à l’existence, et rien de ce qui s’est fait ne s’est fait sans lui. En lui était la vie, et la vie était la lumière des hommes ; la lumière brille dans les ténèbres, et les ténèbres ne l’ont pas arrêtée. Il y eut un homme envoyé par Dieu ; son nom était Jean. Il est venu comme témoin, pour rendre témoignage à la Lumière, afin que tous croient par lui. Cet homme n’était pas la Lumière, mais il était là pour rendre témoignage à la Lumière. Le Verbe était la vraie Lumière, qui éclaire tout homme en venant dans le monde. Il était dans le monde, et le monde était venu par lui à l’existence, mais le monde ne l’a pas reconnu. Il est venu chez lui, et les siens ne l’ont pas reçu. Mais à tous ceux qui l’ont reçu, il a donné de pouvoir devenir enfants de Dieu, eux qui croient en son nom. Ils ne sont pas nés du sang, ni d’une volonté charnelle, ni d’une volonté d’homme : ils sont nés de Dieu. Et le Verbe s’est fait chair, il a habité parmi nous, et nous avons vu sa gloire, la gloire qu’il tient de son Père comme Fils unique, plein de grâce et de vérité. Jean le Baptiste lui rend témoignage en proclamant : « C’est de lui que j’ai dit : Celui qui vient derrière moi est passé devant moi, car avant moi il était. » Tous, nous avons eu part à sa plénitude, nous avons reçu grâce après grâce ; car la Loi fut donnée par Moïse, la grâce et la vérité sont venues par Jésus Christ. Dieu, personne ne l’a jamais vu ; le Fils unique, lui qui est Dieu, lui qui est dans le sein du Père, c’est lui qui l’a fait connaître »
Jean 1

Père, toi qui as merveilleusement créé l’homme, et plus merveilleusement encore rétabli sa dignité, fais-nous participer à la divinité de ton Fils, puisqu’il a voulu prendre notre humanité. Amen.

Mardi 26 décembre – St Etienne

« Un enfant a paru :
Il est né dans la nuit, au bout d'un long voyage.
Sa mère l'a couché sur un peu de paille :
Les maisons de Bethléem étaient fermées pour lui.

C'est le Temple de Dieu :
Sur le Fils premier-né repose la Puissance,
Les anges dans le ciel célèbrent sa gloire,
Et pourtant Jérusalem s'est détourné de lui.

Un témoin s'est levé,
L'Esprit Saint l'a comblé de grâce et de sagesse :
Étienne, au nom du Christ, accomplit des signes,
Devant tout Jérusalem, il glorifie son Dieu.

Le premier des martyrs,
Il proclame en sa mort la vie du Fils de l'homme,
Sa face resplendit de la joie des anges,
Quand paraît en pleine gloire le Seigneur des cieux.

Dieu demeure avec nous :
Il n'est plus de maison où n'entre sa lumière.
Tout homme le verra, rayonnant de gloire,
Quand les portes éternelles s'ouvriront pour nous »
Hymne C.f.c. (Commission francophone cistercienne)

« En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Méfiez-vous des hommes : ils vous livreront aux tribunaux et vous flagelleront dans leurs synagogues. Vous serez conduits devant des gouverneurs et des rois à cause de moi : il y aura là un témoignage pour eux et pour les païens. Quand on vous livrera, ne vous inquiétez pas de savoir ce que vous direz ni comment vous le direz : ce que vous aurez à dire vous sera donné à cette heure-là. Car ce n’est pas vous qui parlerez, c’est l’Esprit de votre Père qui parlera en vous. Le frère livrera son frère à la mort, et le père, son enfant ; les enfants se dresseront contre leurs parents et les feront mettre à mort. Vous serez détestés de tous à cause de mon nom ; mais celui qui aura persévéré jusqu’à la fin, celui-là sera sauvé »
Matthieu 10
Apprends-nous, Seigneur, l’amour de nos ennemis, à l’exemple de saint Étienne, le premier de tes martyrs, lui qui sut implorer le pardon pour ses propres bourreaux. Amen.

Mercredi 27 décembre – St Jean

« Parole née au sein du Père,
Tu es venu donner au monde
Un chant nouveau.
Celui que tu aimais l’a entendu
Et le redit avec nos mots :
"L’homme aujourd’hui renaît d’en haut."

Béni sois-tu pour l’évangile,
Au goût de feu, au goût de source,
Reçu de Jean.
L’Apôtre se tenait près de la croix
Quand ont jailli l'eau et le sang :
Grâce sur grâce à tout vivant

Le livre ouvert d'un coup de lance
Révèle au monde le mystère :
Dieu est amour.
Et Jean ne cesse pas de témoigner
D'un Dieu plus grand que notre cœur :
Dieu de Jésus, don sans retour

Fils Premier-né, Sauveur du monde,
Déjà sur nous brille ta Pâque
Et sa clarté.
Heureux celui qui croit sans avoir vu,
Il te verra, tel que tu es :
Joie dans le ciel et paix sur terre »
Hymne C.f.c. (Commission francophone cistercienne)

« Le premier jour de la semaine, Marie Madeleine courut trouver Simon-Pierre et l’autre disciple, celui que Jésus aimait, et elle leur dit : « On a enlevé le Seigneur de son tombeau, et nous ne savons pas où on l’a déposé. » Pierre partit donc avec l’autre disciple pour se rendre au tombeau. Ils couraient tous les deux ensemble, mais l’autre disciple courut plus vite que Pierre et arriva le premier au tombeau. En se penchant, il s’aperçoit que les linges sont posés à plat ; cependant il n’entre pas. Simon-Pierre, qui le suivait, arrive à son tour. Il entre dans le tombeau ; il aperçoit les linges, posés à plat, ainsi que le suaire qui avait entouré la tête de Jésus, non pas posé avec les linges, mais roulé à part à sa place. C’est alors qu’entra l’autre disciple, lui qui était arrivé le premier au tombeau. Il vit, et il crut »
Jean 20

Dieu qui as dévoilé pour nous les mystères de ton Verbe grâce à ton Apôtre saint Jean, rends-nous capables de comprendre et d'aimer les merveilles qu'il nous a fait connaître. Amen.

Jeudi 28 décembre – Sts Innocents

« L’enfant juif,
L'enfant captif,
Dans la nuit succombe.
Il est mort
Sous l'étoile d'or.
Écoutez pleurer Rachel
Au lendemain de Noël,
Souvenez-vous de ses fils
Traqués dans l'ombre.

L’Enfant Dieu
Est l'un d'entre eux,
Et les hommes tremblent.
Son amour
Les a pris de court.
À quoi sert de supplicier
Les innocents par milliers,
Quand le Royaume est à ceux
Qui leur ressemblent ?

Le vrai Roi
Se heurte aux lois,
Aux puissants du monde.
Quel péril
Leur annonce-t-il ?
Il vient rendre aux opprimés
La liberté bafouée,
Nous dresserons une croix
Pour lui répondre.

L’Enfant né
Pour nous sauver
Rougira la terre :
Sang précieux
De l'Agneau de Dieu.
L’Innocent nous purifie,
Sa mort fait sourdre la vie,
Et le pécheur pardonné
Revient au Père.»
Hymne C.f.c. (Commission francophone cistercienne)

« Après le départ des mages, voici que l’ange du Seigneur apparaît en songe à Joseph et lui dit : « Lève-toi ; prends l’enfant et sa mère, et fuis en Égypte. Reste là-bas jusqu’à ce que je t’avertisse, car Hérode va rechercher l’enfant pour le faire périr. » Joseph se leva ; dans la nuit, il prit l’enfant et sa mère, et se retira en Égypte, où il resta jusqu’à la mort d’Hérode, pour que soit accomplie la parole du Seigneur prononcée par le prophète : D’Égypte, j’ai appelé mon fils. Alors Hérode, voyant que les mages s’étaient moqués de lui, entra dans une violente fureur. Il envoya tuer tous les enfants jusqu’à l’âge de deux ans à Bethléem et dans toute la région, d’après la date qu’il s’était fait préciser par les mages. Alors fut accomplie la parole prononcée par le prophète Jérémie : Un cri s’élève dans Rama, pleurs et longue plainte : c’est Rachel qui pleure ses enfants et ne veut pas être consolée, car ils ne sont plus »
Matthieu 2

Puisqu'en ce jour, Seigneur, les saints Innocents ont annoncé ta gloire, non point par la parole, mais par leur seule mort ; fais que notre vie tout entière témoigne de la foi que notre bouche proclame. Amen.

Vendredi 29 décembre

Gloire à Dieu, Paix aux hommes,
Joie du ciel sur la terre

Pour tes merveilles, Seigneur Dieu,
Ton peuple te rend grâce :
Ami des hommes, sois béni
Pour ton règne qui vient
À toi les chants de fête,
Par ton Fils bien-aimé,
dans l’Esprit.

Gloire à Dieu, Paix aux hommes,
Joie du ciel sur la terre

Sauveur du monde, Jésus Christ,
Écoute nos prières :
Agneau de Dieu, vainqueur du mal,
Sauve-nous du péché
Dieu Saint, splendeur du Père,
Dieu vivant, le Très-Haut,
le Seigneur.

Gloire à Dieu, Paix aux hommes,
Joie du ciel sur la terre »
Hymne AELF

« Quand fut accompli le temps prescrit par la loi de Moïse pour la purification, les parents de Jésus l’amenèrent à Jérusalem pour le présenter au Seigneur, selon ce qui est écrit dans la Loi : Tout premier-né de sexe masculin sera consacré au Seigneur. Ils venaient aussi offrir le sacrifice prescrit par la loi du Seigneur : un couple de tourterelles ou deux petites colombes. Or, il y avait à Jérusalem un homme appelé Syméon. C’était un homme juste et religieux, qui attendait la Consolation d’Israël, et l’Esprit Saint était sur lui. Il avait reçu de l’Esprit Saint l’annonce qu’il ne verrait pas la mort avant d’avoir vu le Christ, le Messie du Seigneur. Sous l’action de l’Esprit, Syméon vint au Temple. Au moment où les parents présentaient l’enfant Jésus pour se conformer au rite de la Loi qui le concernait, Syméon reçut l’enfant dans ses bras, et il bénit Dieu en disant : « Maintenant, ô Maître souverain, tu peux laisser ton serviteur s’en aller en paix, selon ta parole. Car mes yeux ont vu le salut que tu préparais à la face des peuples : lumière qui se révèle aux nations et donne gloire à ton peuple Israël. » Le père et la mère de l’enfant s’étonnaient de ce qui était dit de lui. Syméon les bénit, puis il dit à Marie sa mère : « Voici que cet enfant provoquera la chute et le relèvement de beaucoup en Israël. Il sera un signe de contradiction – et toi, ton âme sera traversée d’un glaive – : ainsi seront dévoilées les pensées qui viennent du cœur d’un grand nombre »Luc 2

Dieu que nul œil ne peut voir, tu as dissipé les ténèbres du monde en lui envoyant ta lumière ; tourne vers nous ton visage de paix, et nos louanges proclameront l'incroyable largesse que tu nous fais dans la naissance de ton Fils unique. Amen.

Samedi 30 décembre

« Voici l’Emmanuel promis
Dans les pages du Livre,
Lui, qui a pris chair
Parmi les hommes
Au nom du Créateur.
Voici le nouveau-né chanté
Par la voix des myriades,
Lui, dont les bergers
Soudain s’étonnent :
L’Enfant est leur Sauveur.

C'est lui le petit pauvre offert
Par son père et sa mère,
Lui, le Premier-né
Que Dieu nous donne
Pour seul libérateur.

Et Jean reconnaîtra l’Agneau…
Le baptême s’achève,
Tout s'accomplira
Et Jésus s'offre
Sans crainte de son heure »
Hymne C.f.c. (Commission francophone cistercienne)

« En ce temps-là, quand les parents de Jésus vinrent le présenter au Temple, il y avait aussi une femme prophète, Anne, fille de Phanuel, de la tribu d’Aser. Elle était très avancée en âge ; après sept ans de mariage, demeurée veuve, elle était arrivée à l’âge de 84 ans. Elle ne s’éloignait pas du Temple, servant Dieu jour et nuit dans le jeûne et la prière. Survenant à cette heure même, elle proclamait les louanges de Dieu et parlait de l’enfant à tous ceux qui attendaient la délivrance de Jérusalem. Lorsqu’ils eurent achevé tout ce que prescrivait la loi du Seigneur, ils retournèrent en Galilée, dans leur ville de Nazareth. L’enfant, lui, grandissait et se fortifiait, rempli de sagesse, et la grâce de Dieu était sur lui »
Luc 2

Nous t'en prions, Dieu tout-puissant, alors que le péché nous retient encore sous sa loi, donne-nous la délivrance par la prodigieuse et nouvelle naissance en notre chair de ton Fils unique, Jésus Christ. Amen

Dimanche 31 décembre – Ste Famille

« Nous te cherchions, Seigneur Jésus,
Nous t'avons longtemps attendu,
Nous avions soif de ton visage :
Ô seul désir pour notre foi
Qu'un long regard posé sur toi.

Comme une source en jaillissant
Remplirait la nuit de son chant,
Tu nous redis le nom du Père :
Révélation de cet Amour
Qui te possède au premier jour.

Ce qui commence là sans bruit
L'oblation du grain pour le fruit,
Qui parmi nous peut le comprendre ?
Voici le pain, voici le vin
Déjà remis entre nos mains.

Vers quelle joie nous conduis-tu,
Au-delà du Fils apparu,
Nuit de Noël et nuit de Pâques ?
Vers l'éternelle Eucharistie
Qui chante au sein du Dieu de vie»
Hymne C.f.c. (Commission francophone cistercienne)

« Quand fut accompli le temps prescrit par la loi de Moïse pour la purification, les parents de Jésus l’amenèrent à Jérusalem pour le présenter au Seigneur, selon ce qui est écrit dans la Loi : Tout premier-né de sexe masculin sera consacré au Seigneur. Ils venaient aussi offrir le sacrifice prescrit par la loi du Seigneur : un couple de tourterelles ou deux petites colombes. Or, il y avait à Jérusalem un homme appelé Syméon. C’était un homme juste et religieux, qui attendait la Consolation d’Israël, et l’Esprit Saint était sur lui. Il avait reçu de l’Esprit Saint l’annonce qu’il ne verrait pas la mort avant d’avoir vu le Christ, le Messie du Seigneur. Sous l’action de l’Esprit, Syméon vint au Temple. Au moment où les parents présentaient l’enfant Jésus pour se conformer au rite de la Loi qui le concernait, Syméon reçut l’enfant dans ses bras, et il bénit Dieu en disant : « Maintenant, ô Maître souverain, tu peux laisser ton serviteur s’en aller en paix, selon ta parole. Car mes yeux ont vu le salut que tu préparais à la face des peuples : lumière qui se révèle aux nations et donne gloire à ton peuple Israël. » Le père et la mère de l’enfant s’étonnaient de ce qui était dit de lui. Syméon les bénit, puis il dit à Marie sa mère : « Voici que cet enfant provoquera la chute et le relèvement de beaucoup en Israël. Il sera un signe de contradiction – et toi, ton âme sera traversée d’un glaive – : ainsi seront dévoilées les pensées qui viennent du cœur d’un grand nombre. » Il y avait aussi une femme prophète, Anne, fille de Phanuel, de la tribu d’Aser. Elle était très avancée en âge ; après sept ans de mariage, demeurée veuve, elle était arrivée à l’âge de quatre-vingt-quatre ans. Elle ne s’éloignait pas du Temple, servant Dieu jour et nuit dans le jeûne et la prière. Survenant à cette heure même, elle proclamait les louanges de Dieu et parlait de l’enfant à tous ceux qui attendaient la délivrance de Jérusalem. Lorsqu’ils eurent achevé tout ce que prescrivait la loi du Seigneur, ils retournèrent en Galilée, dans leur ville de Nazareth. L’enfant, lui, grandissait et se fortifiait, rempli de sagesse, et la grâce de Dieu était sur lui »
Luc 2

Tu as voulu, Seigneur, que la Sainte Famille nous soit donnée en exemple ; accorde-nous la grâce de pratiquer, comme elle, les vertus familiales et d’être unis par les liens de ton amour, avant de nous retrouver pour l’éternité dans la joie de ta maison. Amen.