Lundi 30 décembre
« Voici l’Emmanuel promis
Dans les pages du Livre,
Lui, qui a pris chair
Parmi les hommes
Au nom du Créateur.
Voici le nouveau-né chanté
Par la voix des myriades,
Lui, dont les bergers
Soudain s’étonnent :
L’Enfant est leur Sauveur.
C'est lui le petit pauvre offert
Par son père et sa mère,
Lui, le Premier-né
Que Dieu nous donne
Pour seul libérateur.
Et Jean reconnaîtra l’Agneau…
Le baptême s’achève,
Tout s'accomplira
Et Jésus s'offre
Sans crainte de son heure »
Hymne C.f.c. (Commission francophone cistercienne)
« En ce temps-là, quand les parents de Jésus vinrent le présenter au Temple, il y avait aussi une femme prophète, Anne, fille de Phanuel, de la tribu d’Aser. Elle était très avancée en âge ; après sept ans de mariage, demeurée veuve, elle était arrivée à l’âge de 84 ans. Elle ne s’éloignait pas du Temple, servant Dieu jour et nuit dans le jeûne et la prière. Survenant à cette heure même, elle proclamait les louanges de Dieu et parlait de l’enfant à tous ceux qui attendaient la délivrance de Jérusalem. Lorsqu’ils eurent achevé tout ce que prescrivait la loi du Seigneur, ils retournèrent en Galilée, dans leur ville de Nazareth. L’enfant, lui, grandissait et se fortifiait, rempli de sagesse, et la grâce de Dieu était sur lui »
Luc 2
Nous t'en prions, Dieu tout-puissant, alors que le péché nous retient encore sous sa loi, donne-nous la délivrance par la prodigieuse et nouvelle naissance en notre chair de ton Fils unique, Jésus Christ. Amen.
Mardi 31 décembre
Gloire à Dieu, Paix aux hommes,
Joie du ciel sur la terre
Pour tes merveilles, Seigneur Dieu,
Ton peuple te rend grâce :
Ami des hommes, sois béni
Pour ton règne qui vient
À toi les chants de fête,
Par ton Fils bien-aimé,
dans l’Esprit.
Gloire à Dieu, Paix aux hommes,
Joie du ciel sur la terre
Sauveur du monde, Jésus Christ,
Écoute nos prières :
Agneau de Dieu, vainqueur du mal,
Sauve-nous du péché
Dieu Saint, splendeur du Père,
Dieu vivant, le Très-Haut,
le Seigneur.
Gloire à Dieu, Paix aux hommes,
Joie du ciel sur la terre »
Hymne AELF
« Au commencement était le Verbe, et le Verbe était auprès de Dieu, et le Verbe était Dieu. Il était au commencement auprès de Dieu. C’est par lui que tout est venu à l’existence, et rien de ce qui s’est fait ne s’est fait sans lui. En lui était la vie, et la vie était la lumière des hommes ; la lumière brille dans les ténèbres, et les ténèbres ne l’ont pas arrêtée. Il y eut un homme envoyé par Dieu ; son nom était Jean. Il est venu comme témoin, pour rendre témoignage à la Lumière, afin que tous croient par lui. Cet homme n’était pas la Lumière, mais il était là pour rendre témoignage à la Lumière. Le Verbe était la vraie Lumière, qui éclaire tout homme en venant dans le monde. Il était dans le monde, et le monde était venu par lui à l’existence, mais le monde ne l’a pas reconnu. Il est venu chez lui, et les siens ne l’ont pas reçu. Mais à tous ceux qui l’ont reçu, il a donné de pouvoir devenir enfants de Dieu, eux qui croient en son nom. Ils ne sont pas nés du sang, ni d’une volonté charnelle, ni d’une volonté d’homme : ils sont nés de Dieu. Et le Verbe s’est fait chair, il a habité parmi nous, et nous avons vu sa gloire, la gloire qu’il tient de son Père comme Fils unique, plein de grâce et de vérité. Jean le Baptiste lui rend témoignage en proclamant : « C’est de lui que j’ai dit : Celui qui vient derrière moi est passé devant moi, car avant moi il était. » Tous nous avons eu part à sa plénitude, nous avons reçu grâce après grâce ; car la Loi fut donnée par Moïse, la grâce et la vérité sont venues par Jésus Christ. Dieu, personne ne l’a jamais vu ; le Fils unique, lui qui est Dieu, lui qui est dans le sein du Père, c’est lui qui l’a fait connaître »
Jean 1
Dieu éternel et tout-puissant, tu as voulu que tout effort de l'homme vers toi trouve son origine et son achèvement dans l'incarnation de ton Fils ; accorde-nous d'être comptés dans la part du Christ qui résume en lui le salut du genre humain. Amen.
Mercredi 1er janvier – Ste Marie Mère de Dieu
« Voyez, la rosée scintille,
Illuminant la nuit,
Le désert est fertile,
Marie accueille, éblouie,
Le Fils de Dieu.
Voyez cette fleur nouvelle
Au rameau de Jessé,
La promesse est fidèle,
Il vient, l’Enfant annoncé,
Le Fils de Dieu.
Voyez, le buisson en flammes
Ne se consume pas,
O bonheur d'une femme !
La Vierge tient dans ses bras
Le Fils de Dieu.
Voyez l'admirable échange
Où le Verbe prend corps,
Où le corps est louange !
La vie dispute à la mort
Les fils de Dieu »
Hymne C.f.c. (Commission francophone cistercienne)
« En ce temps-là, les bergers se hâtèrent d’aller à Bethléem, et ils découvrirent Marie et Joseph, avec le nouveau-né couché dans la mangeoire. Après avoir vu, ils racontèrent ce qui leur avait été annoncé au sujet de cet enfant. Et tous ceux qui entendirent s’étonnaient de ce que leur racontaient les bergers. Marie, cependant, retenait tous ces événements et les méditait dans son cœur. Les bergers repartirent ; ils glorifiaient et louaient Dieu pour tout ce qu’ils avaient entendu et vu, selon ce qui leur avait été annoncé. Quand fut arrivé le huitième jour, celui de la circoncision, l’enfant reçut le nom de Jésus, le nom que l’ange lui avait donné avant sa conception »
Luc 2
Dieu tout-puissant, par la maternité virginale de la bienheureuse Marie, tu as offert au genre humain les trésors du salut éternel ; accorde-nous de sentir qu’intervient en notre faveur celle qui nous permit d’accueillir l’auteur de la vie, Jésus Christ, ton Fils, notre Seigneur. Amen.
Jeudi 2 janvier – Sts Basile le Grand & Grégoire de Naziance
« Amour,
Tu viens dans notre nuit,
Tu viens
Au creux de notre hiver,
Donné
Quand l’homme désespère,
Quand ses yeux ne voient plus nul chemin.
La nuit
S’éclaire de ton chant,
L’hiver
Fleurit de ton chemin ;
Ton pas,
Ta face nous visitent :
Un sauveur est venu jusqu’à nous !
Tu prends
Les jours de notre chair,
Le temps,
Le poids de nos labeurs,
La faim,
Les larmes, la détresse
Et la mort, comme une ombre à nos pas.
Ta vie
Épouse notre mort,
Nos corps
En toi vont ressurgir ;
Le cœur
S’étonne et s’émerveille :
Un enfant nous conduit jusqu’au ciel !
Enfant
Plus grand que notre cœur,
Sauveur,
O joie de l’univers,
C’est toi
La route vers le Père,
Toi le Fils en qui l’homme voit Dieu »
Hymne C.f.c. (Commission francophone cistercienne)
« Voici le témoignage de Jean le Baptiste, quand les Juifs lui envoyèrent de Jérusalem des prêtres et des lévites pour lui demander : « Qui es-tu ? » Il ne refusa pas de répondre, il déclara ouvertement : « Je ne suis pas le Christ. » Ils lui demandèrent : « Alors qu’en est-il ? Es-tu le prophète Élie ? » Il répondit : « Je ne le suis pas. – Es-tu le Prophète annoncé ? » Il répondit : « Non. » Alors ils lui dirent : « Qui es-tu ? Il faut que nous donnions une réponse à ceux qui nous ont envoyés. Que dis-tu sur toi-même ? » Il répondit : « Je suis la voix de celui qui crie dans le désert : Redressez le chemin du Seigneur , comme a dit le prophète Isaïe. » Or, ils avaient été envoyés de la part des pharisiens. Ils lui posèrent encore cette question : « Pourquoi donc baptises-tu, si tu n’es ni le Christ, ni Élie, ni le Prophète ? » Jean leur répondit : « Moi, je baptise dans l’eau. Mais au milieu de vous se tient celui que vous ne connaissez pas ; c’est lui qui vient derrière moi, et je ne suis pas digne de délier la courroie de sa sandale. » Cela s’est passé à Béthanie, de l’autre côté du Jourdain, à l’endroit où Jean baptisait »
Jean 1
Tu as voulu, Seigneur, illuminer ton Église par l'enseignement et par les exemples de saint Basile et de saint Grégoire de Nazianze ; accorde-nous de chercher humblement à connaître ta vérité pour que ta charité imprègne notre vie. Amen.
Vendredi 3 janvier
« Infime semence
Où se cache et se concentre
Le déploiement d'un arbre immense :
Le Verbe du Dieu vivant,
Qui porte en sa main la terre et le ciel,
Vient reposer, lui, l’Éternel,
Dans le berceau de l'espace et du temps.
Tremblante lumière,
Où se voile et se concentre,
Incandescent, l'éclat du Père :
La grâce du Dieu très haut
Descend et se glisse au fort de la nuit,
Et sa douceur dans l'ombre luit,
Timide approche de l'astre nouveau.
La gloire infinie
Tout entière se concentre
Dans cet enfant né de Marie :
Visage du Dieu d'amour,
Où l'homme aperçoit, comme en un miroir,
Sa propre image, et va pouvoir
Se reconnaître en s'offrant à son tour »
Hymne C.f.c. (Commission francophone cistercienne)
« Le lendemain, voyant Jésus venir vers lui, Jean le Baptiste déclara : « Voici l’Agneau de Dieu, qui enlève le péché du monde ; c’est de lui que j’ai dit : L’homme qui vient derrière moi est passé devant moi, car avant moi il était. Et moi, je ne le connaissais pas ; mais, si je suis venu baptiser dans l’eau, c’est pour qu’il soit manifesté à Israël. » Alors Jean rendit ce témoignage : « J’ai vu l’Esprit descendre du ciel comme une colombe et il demeura sur lui. Et moi, je ne le connaissais pas, mais celui qui m’a envoyé baptiser dans l’eau m’a dit : “Celui sur qui tu verras l’Esprit descendre et demeurer, celui-là baptise dans l’Esprit Saint.” Moi, j’ai vu, et je rends témoignage : c’est lui le Fils de Dieu »
Jean 1
Seigneur, tu as voulu que ton Fils naisse de la Vierge bénie, afin que son humanité ne soit pas soumise à la condamnation de notre race ; accorde-nous d'échapper à l'engrenage du péché, puisque le Christ nous donne part à la nouvelle création. Amen.
Samedi 4 janvier
« Dans l'ombre a jailli la lumière,
Un chant joyeux s'est élevé ;
Voici que l'Amour se révèle
Au cœur du monde émerveillé.
La terre est remplie d'espérance,
Dieu fait germer le fruit de vie ;
La Vierge a donné la réponse,
S'offrant joyeuse en un seul « oui ».
Venez, car Jésus vient de naître,
Le Fils de Dieu, le Roi du ciel ;
Voyez dans les bras de sa mère
L'Enfant promis, l'Emmanuel.
Il dort, nouveau né dans ses langes,
Sauveur si faible et démuni ;
Le signe annoncé par les anges,
Devant nos yeux est accompli.
C'est lui dont parlaient les prophètes,
C'est lui qui fit tressaillir Jean ;
Il vient envoyé par le Père
Sauver la chair en l'assumant »
Hymne C.f.c. (Commission francophone cistercienne)
« En ce temps-là, Jean le Baptiste se trouvait avec deux de ses disciples. Posant son regard sur Jésus qui allait et venait, il dit : « Voici l’Agneau de Dieu. » Les deux disciples entendirent ce qu’il disait, et ils suivirent Jésus. Se retournant, Jésus vit qu’ils le suivaient, et leur dit : « Que cherchez-vous ? » Ils lui répondirent : « Rabbi – ce qui veut dire : Maître –, où demeures-tu ? » Il leur dit : « Venez, et vous verrez. » Ils allèrent donc, ils virent où il demeurait, et ils restèrent auprès de lui ce jour-là. C’était vers la dixième heure, (environ quatre heures de l’après-midi). André, le frère de Simon-Pierre, était l’un des deux disciples qui avaient entendu la parole de Jean et qui avaient suivi Jésus. Il trouve d’abord Simon, son propre frère, et lui dit : « Nous avons trouvé le Messie » – ce qui veut dire : Christ. André amena son frère à Jésus. Jésus posa son regard sur lui et dit : « Tu es Simon, fils de Jean ; tu t’appelleras Kèphas »
Jean 1
Dieu tout-puissant, la rédemption de ton peuple a merveilleusement commencé avec la naissance de ton Fils ; accorde à tes serviteurs une foi solide pour qu'ils se laissent conduire par lui et obtiennent la gloire que tu leur promets. Amen.
Dimanche 5 janvier - Epiphanie
« Conduits par une étoile
Et par la lumière de l’Esprit,
Vers l’Astre du matin,
le Fils du Dieu de gloire,
S’avancent
Trois mages d’Orient.
Au Roi qui vient de naître,
Ils font le présent d’un or très pur
Ils offrent leur encens
Au Dieu d’avant les siècles,
La myrrhe
Au Verbe rédempteur.
La science et la sagesse
Leur sont révélées dans cet enfant :
Il règne, silencieux,
Offert à tous les peuples,
Lumière
Levée pour les cœurs droits.
Au Fils né de la Vierge,
L’Eglise à son tour donne sa foi ;
Qu’il brille dans nos cœurs,
Qu’un jour nos yeux contemplent,
Sans ombre,
Sa gloire dans les cieux »
Hymne C.f.c. (Commission francophone cistercienne)
« Jésus était né à Bethléem en Judée, au temps du roi Hérode le Grand. Or, voici que des Mages venus d’Orient arrivèrent à Jérusalem et demandèrent : « Où est le roi des Juifs qui vient de naître ? Nous avons vu son étoile à l’orient et nous sommes venus nous prosterner devant lui. » En apprenant cela, le roi Hérode fut bouleversé, et tout Jérusalem avec lui. Il réunit tous les grands prêtres et les scribes du peuple, pour leur demander où devait naître le Christ. Ils lui répondirent : « À Bethléem en Judée, car voici ce qui est écrit par le prophète : Et toi, Bethléem, terre de Juda, tu n’es certes pas le dernier parmi les chefs-lieux de Juda, car de toi sortira un chef, qui sera le berger de mon peuple Israël. » Alors Hérode convoqua les mages en secret pour leur faire préciser à quelle date l’étoile était apparue ; puis il les envoya à Bethléem, en leur disant : « Allez-vous renseigner avec précision sur l’enfant. Et quand vous l’aurez trouvé, venez me l’annoncer pour que j’aille, moi aussi, me prosterner devant lui. » Après avoir entendu le roi, ils partirent. Et voici que l’étoile qu’ils avaient vue à l’orient les précédait, jusqu’à ce qu’elle vienne s’arrêter au-dessus de l’endroit où se trouvait l’enfant. Quand ils virent l’étoile, ils se réjouirent d’une très grande joie. Ils entrèrent dans la maison, ils virent l’enfant avec Marie sa mère ; et, tombant à ses pieds, ils se prosternèrent devant lui. Ils ouvrirent leurs coffrets, et lui offrirent leurs présents : de l’or, de l’encens et de la myrrhe. Mais, avertis en songe de ne pas retourner chez Hérode, ils regagnèrent leur pays par un autre chemin »
Matthieu 2
Aujourd’hui, Seigneur, tu as révélé ton Fils unique aux nations, grâce à l’étoile qui les guidait ; daigne nous accorder, à nous qui te connaissons déjà par la foi, d’être conduits jusqu’à la claire vision de ta splendeur. Amen.
Lundi 6 janvier
« Voici, au profond de la nuit,
Sous nos regards l'Astre paraît.
Quelqu'un pas à pas nous conduit
Vers une source de clarté.
Jadis Abraham le croyant
Prit cette route sans détour ;
Joyeux, nous partons vers l'Enfant
Dont il a vu naître le Jour.
L'appel du lointain rendez-vous
Dans notre cœur a retenti,
Le Père en secret jusqu'au bout
Nous mènera près de son Fils.
Déjà la cité de David
Est apparue devant nos yeux ;
La quête en nos cœurs se poursuit
Dans ta lumière, Agneau de Dieu »
Hymne C.f.c. (Commission francophone cistercienne)
« En ce temps-là, quand Jésus apprit l’arrestation de Jean le Baptiste, il se retira en Galilée. Il quitta Nazareth et vint habiter à Capharnaüm, ville située au bord de la mer de Galilée, dans les territoires de Zabulon et de Nephtali. C’était pour que soit accomplie la parole prononcée par le prophète Isaïe : Pays de Zabulon et pays de Nephtali, route de la mer et pays au-delà du Jourdain, Galilée des nations ! Le peuple qui habitait dans les ténèbres a vu une grande lumière. Sur ceux qui habitaient dans le pays et l’ombre de la mort, une lumière s’est levée. À partir de ce moment, Jésus commença à proclamer : « Convertissez-vous, car le royaume des Cieux est tout proche. » Jésus parcourait toute la Galilée ; il enseignait dans leurs synagogues, proclamait l’Évangile du Royaume, guérissait toute maladie et toute infirmité dans le peuple. Sa renommée se répandit dans toute la Syrie. On lui amena tous ceux qui souffraient, atteints de maladies et de tourments de toutes sortes : possédés, épileptiques, paralysés. Et il les guérit. De grandes foules le suivirent, venues de la Galilée, de la Décapole, de Jérusalem, de la Judée, et de l’autre côté du Jourdain »
Matthieu 4
Seigneur, nous t'en prions, éclaire nos cœurs de ta lumière souveraine : nous trouverons alors la force d'avancer dans un monde obscur pour atteindre le pays du jour sans déclin. Amen.
Mardi 7 janvier
« Plus de signe dans la nuit,
L'étoile est morte.
Mais Dieu, là, dans son Enfant
Donné au monde.
Jésus-Christ est révélé
Au cœur de l'homme.
Plus de voix venue du ciel
Quand Jean baptise.
Mais Jésus, Dieu reconnu
Dans sa Parole,
Quand lui-même la redit
Au cœur de l'homme.
Plus de jarres où réveiller
La joie des noces.
Mais du vin changé en sang.
Nouveau prodige !
Dieu, notre hôte en Jésus-Christ
Au cœur de l'homme »
Hymne C.f.c. (Commission francophone cistercienne)
« En ce temps-là, Jésus vit une grande foule. Il fut saisi de compassion envers eux, parce qu’ils étaient comme des brebis sans berger. Alors, il se mit à les enseigner longuement. Déjà l’heure était avancée ; s’étant approchés de lui, ses disciples disaient : « L’endroit est désert et déjà l’heure est tardive. Renvoie-les : qu’ils aillent dans les campagnes et les villages des environs s’acheter de quoi manger. » Il leur répondit : « Donnez-leur vous-mêmes à manger. » Ils répliquent : « Irons-nous dépenser le salaire de deux cents journées pour acheter des pains et leur donner à manger ? » Jésus leur demande : « Combien de pains avez-vous ? Allez voir. » S’étant informés, ils lui disent : « Cinq, et deux poissons. » Il leur ordonna de les faire tous asseoir par groupes sur l’herbe verte. Ils se disposèrent par carrés de cent et de cinquante. Jésus prit les cinq pains et les deux poissons, et, levant les yeux au ciel, il prononça la bénédiction et rompit les pains ; il les donnait aux disciples pour qu’ils les distribuent à la foule. Il partagea aussi les deux poissons entre eux tous. Ils mangèrent tous et ils furent rassasiés. Et l’on ramassa les morceaux de pain qui restaient, de quoi remplir douze paniers, ainsi que les restes des poissons. Ceux qui avaient mangé les pains étaient au nombre de cinq mille hommes »
Marc 6
Dieu éternel, c'est dans la réalité de notre chair que ton Fils unique est apparu ; puisque nous reconnaissons que son humanité fut semblable à la nôtre, donne-nous d'être transformés par lui au plus intime de notre cœur. Amen.
Mercredi 8 janvier
« Ils sont venus de l’Orient
Les mages guidés par l’étoile !
Ils sont venus manifester
L’enfant des âges :
Celui qu’honorent leurs présents
Vient pour régner en s’abaissant.
Jésus paraît près du Jourdain,
Il vient se soumettre au Baptiste !
Jésus paraît pour accomplir
Toute justice :
Abandonner son rang divin,
En partageant notre destin.
C’est à Cana de Galilée
Qu’advient le premier des miracles !
Jésus prévient dans ce repas
Le don de Pâques :
De l’eau en vin est transformée,
Le vin sera son sang versé.
L’heure est venue, nous le savons,
De suivre le Maître qui passe,
L’heure est venue, c’est maintenant,
De rendre grâce.
À Israël et aux nations
Le Fils dévoile sa mission »
Hymne C.f.c. (Commission francophone cistercienne)
« Aussitôt après avoir nourri les cinq mille hommes, Jésus obligea ses disciples à monter dans la barque et à le précéder sur l’autre rive, vers Bethsaïde, pendant que lui-même renvoyait la foule. Quand il les eut congédiés, il s’en alla sur la montagne pour prier. Le soir venu, la barque était au milieu de la mer et lui, tout seul, à terre. Voyant qu’ils peinaient à ramer, car le vent leur était contraire, il vient à eux vers la fin de la nuit en marchant sur la mer, et il voulait les dépasser. En le voyant marcher sur la mer, les disciples pensèrent que c’était un fantôme et ils se mirent à pousser des cris. Tous, en effet, l’avaient vu et ils étaient bouleversés. Mais aussitôt Jésus parla avec eux et leur dit : « Confiance ! c’est moi ; n’ayez pas peur ! » Il monta ensuite avec eux dans la barque et le vent tomba ; et en eux-mêmes ils étaient au comble de la stupeur, car ils n’avaient rien compris au sujet des pains : leur cœur était endurci »
Marc 6
Seigneur notre Dieu, soleil qui brille pour toutes les nations, accorde aux peuples de la terre de vivre en paix, et fais lever en nos cœurs l'admirable lumière qui a guidé les mages vers ton Fils. Amen.
Jeudi 9 janvier
« Conduits par une étoile
Et par la lumière de l’Esprit,
Vers l’Astre du matin,
le Fils du Dieu de gloire,
S’avancent
Trois mages d’Orient.
Au Roi qui vient de naître,
Ils font le présent d’un or très pur
Ils offrent leur encens
Au Dieu d’avant les siècles,
La myrrhe
Au Verbe rédempteur.
La science et la sagesse
Leur sont révélées dans cet enfant :
Il règne, silencieux,
Offert à tous les peuples,
Lumière
Levée pour les cœurs droits.
Au Fils né de la Vierge,
L’Eglise à son tour donne sa foi ;
Qu’il brille dans nos cœurs,
Qu’un jour nos yeux contemplent,
Sans ombre,
Sa gloire dans les cieux »
Hymne C.f.c. (Commission francophone cistercienne)
« En ce temps-là, lorsque Jésus, dans la puissance de l’Esprit, revint en Galilée, sa renommée se répandit dans toute la région. Il enseignait dans les synagogues, et tout le monde faisait son éloge. Il vint à Nazareth, où il avait été élevé. Selon son habitude, il entra dans la synagogue le jour du sabbat, et il se leva pour faire la lecture. On lui remit le livre du prophète Isaïe. Il ouvrit le livre et trouva le passage où il est écrit : L’Esprit du Seigneur est sur moi parce que le Seigneur m’a consacré par l’onction. Il m’a envoyé porter la Bonne Nouvelle aux pauvres, annoncer aux captifs leur libération, et aux aveugles qu’ils retrouveront la vue, remettre en liberté les opprimés, annoncer une année favorable accordée par le Seigneur. Jésus referma le livre, le rendit au servant et s’assit. Tous, dans la synagogue, avaient les yeux fixés sur lui. Alors il se mit à leur dire : « Aujourd’hui s’accomplit ce passage de l’Écriture que vous venez d’entendre. » Tous lui rendaient témoignage et s’étonnaient des paroles de grâce qui sortaient de sa bouche. »
Luc 4
Seigneur, avec ton Fils bien-aimé, l'aurore de ton jour éternel s'est levée sur toutes les nations : accorde à ton peuple de reconnaître la gloire de son Rédempteur et de parvenir à la lumière qui ne s'éteint pas. Amen.
Vendredi 10 janvier -St Grégoire de Nysse
« Gloire à toi, Sauveur des nations,
Astre levé en Israël !
Tous les peuples te reconnaissent,
Toi le seul Dieu, la lumière du monde ;
Ils s’avancent vers ta clarté
Et se prosternent devant toi.
Gloire à toi, Soleil sans déclin,
Astre levé dans notre nuit !
Ton Église, tu l’illumines
En la plongeant dans les eaux du baptême ;
Tu l’épouses près du Jourdain
Et la revêts de ta splendeur.
Gloire à toi, qui viens à Cana,
Maître des signes et des temps !
De tes noces, voici la coupe,
Voici le vin de l’Alliance nouvelle,
Et ta gloire manifestée
Verse la joie sur l’univers »
Hymne C.f.c. (Commission francophone cistercienne)
« Jésus était dans une ville quand survint un homme couvert de lèpre ; voyant Jésus, il tomba face contre terre et le supplia : « Seigneur, si tu le veux, tu peux me purifier. » Jésus étendit la main et le toucha en disant : « Je le veux, sois purifié. » À l’instant même, la lèpre le quitta. Alors Jésus lui ordonna de ne le dire à personne : « Va plutôt te montrer au prêtre et donne pour ta purification ce que Moïse a prescrit ; ce sera pour tous un témoignage. » De plus en plus, on parlait de Jésus. De grandes foules accouraient pour l’entendre et se faire guérir de leurs maladies. Mais lui se retirait dans les endroits déserts, et il priait »
Luc 5
Dieu tout-puissant, tu as signifié par une étoile qu'un Sauveur était né pour le monde ; maintiens ta lumière en nos cœurs pour que nous entrions plus avant dans ce mystère. Amen.
Samedi 11 janvier
« Etrangers, vous venez du lointain Orient.
Qui vous a révélé le secret de l’Enfant ?
Vous verrez la Sagesse en cette humble maison
Car il y a ici plus grand que Salomon.
A ce Roi inconnu, vous offrez des présents.
Mais qui donne son Bien en cet Avènement ?
Dans le Fils bien-aimé vous sera dévoilé
L’infini de l’amour qui vous a façonnés.
Voyageurs de la nuit gardez bien en vos cœurs
Le trésor inouï de la joie du Sauveur.
Les mains nues, vous rentrez par un autre chemin,
Enrichis de sa paix pour tous ceux qui sont loin.
Déjà pointe le jour où la Sainte Cité
Dont il est le flambeau sera illuminée.
Le salut est offert à toutes les nations.
Vers son Nom qui est Saint, rois et peuples viendront »
Hymne C.f.c. (Commission francophone cistercienne)
« En ce temps-là, Jésus se rendit en Judée, ainsi que ses disciples ; il y séjourna avec eux, et il baptisait. Jean, quant à lui, baptisait à Aïnone, près de Salim, où l’eau était abondante. On venait là pour se faire baptiser. En effet, Jean n’avait pas encore été mis en prison. Or, il y eut une discussion entre les disciples de Jean et un Juif au sujet des bains de purification. Ils allèrent trouver Jean et lui dirent : « Rabbi, celui qui était avec toi de l’autre côté du Jourdain, celui à qui tu as rendu témoignage, le voilà qui baptise, et tous vont à lui ! » Jean répondit : « Un homme ne peut rien s’attribuer, sinon ce qui lui est donné du Ciel. Vous-mêmes pouvez témoigner que j’ai dit : Moi, je ne suis pas le Christ, mais j’ai été envoyé devant lui. Celui à qui l’épouse appartient, c’est l’époux ; quant à l’ami de l’époux, il se tient là, il entend la voix de l’époux, et il en est tout joyeux. Telle est ma joie : elle est parfaite. Lui, il faut qu’il grandisse ; et moi, que je diminue »
Jean 3
Dieu éternel et tout-puissant, tu as voulu que, dans ton Fils unique, nous devenions pour toi de nouvelles créatures ; que ta grâce nous modèle à l'image du Christ en qui notre nature est unie à la tienne. Amen.
Dimanche 12 janvier – Baptême du Seigneur
« Adam s'éloigne,
Il a quitté les rives du pays d'Eden.
Il n'entend plus
la voix qui l'appelait dans le jardin.
Penché sur les eaux sombres, les yeux ouverts,
Il ne voit plus l'image de son Dieu.
L'enfant tressaille :
Un chant nouveau
l'éveille aux profondeurs du sein ;
Les yeux fermés,
il danse quand s'approche le Seigneur :
Dès l'ombre originelle, le Saint Esprit
L'a consacré prophète du Très-Haut.
Tout va renaître :
Dans le désert un cri a devancé le jour,
Pour annoncer
Celui qui sanctifie toutes les eaux.
Debout au bord du fleuve, rempli de joie,
Le Précurseur attend l'Élu de Dieu.
Adam s'approche,
Il a rejoint les rives du pays d'exil.
Les eaux refluent
avant de se livrer au Feu vivant,
Lumière en qui s'épousent le ciel et l'eau,
Resplendissante image de son Dieu »
Hymne C.f.c. (Commission francophone cistercienne)
« En ce temps-là, le peuple venu auprès de Jean le Baptiste était en attente, et tous se demandaient en eux-mêmes si Jean n’était pas le Christ. Jean s’adressa alors à tous : « Moi, je vous baptise avec de l’eau ; mais il vient, celui qui est plus fort que moi. Je ne suis pas digne de dénouer la courroie de ses sandales. Lui vous baptisera dans l’Esprit Saint et le feu. » Comme tout le peuple se faisait baptiser et qu’après avoir été baptisé lui aussi, Jésus priait, le ciel s’ouvrit. L’Esprit Saint, sous une apparence corporelle, comme une colombe, descendit sur Jésus, et il y eut une voix venant du ciel : « Toi, tu es mon Fils bien-aimé ; en toi, je trouve ma joie »
Luc 3
Dieu éternel et tout-puissant, quand le Christ fut baptisé dans le Jourdain, et que l’Esprit Saint reposa sur lui, tu l’as désigné comme ton Fils bien-aimé ; accorde à tes fils adoptifs, nés de l’eau et de l’Esprit, de se garder toujours dans ta sainte volonté. Amen.
Lundi 13 janvier
« Les champs sont blancs pour la moisson,
Le temps est court
Et Dieu nous presse…
Toi qui passes d'aventure,
Entendras-tu l'appel
Qui t'est lancé ?
Peut-on laisser pourrir le blé
Dont le Seigneur
Couvre la terre ?
Tant de vies semblent se perdre !
Dieu a besoin de toi,
Répondras-tu ?
Au cœur de l'homme est déposée,
Fragile encor,
Une espérance nous pénètre...
Sauras-tu la reconnaître
Et moissonner ce grain
D 'éternité ?
Ce fruit du sol, jour après jour,
Dieu l'a nourri
De sa lumière…
Ta demeure est bien trop sombre :
N'étouffe pas la vie
Dans tes greniers !
Les champs sont prêts, sème à nouveau,
Car le Seigneur
T'offre le monde…
Et la terre en son offrande
Fera monter vers Dieu
L'action de grâces »
Hymne C.f.c. (Commission francophone cistercienne)
« Après l’arrestation de Jean, Jésus partit pour la Galilée proclamer l’Évangile de Dieu ; il disait : « Les temps sont accomplis : le règne de Dieu est tout proche. Convertissez- vous et croyez à l’Évangile. » Passant le long de la mer de Galilée, Jésus vit Simon et André, le frère de Simon, en train de jeter les filets dans la mer, car c’étaient des pêcheurs. Il leur dit : « Venez à ma suite. Je vous ferai devenir pêcheurs d’hommes. » Aussitôt, laissant leurs filets, ils le suivirent. Jésus avança un peu et il vit Jacques, fils de Zébédée, et son frère Jean, qui étaient dans la barque et réparaient les filets. Aussitôt, Jésus les appela. Alors, laissant dans la barque leur père Zébédée avec ses ouvriers, ils partirent à sa suite »
Marc 1
Dieu éternel et tout-puissant, dirige notre vie selon ton amour, afin qu'au nom de ton Fils bien-aimé, nous portions des fruits en abondance. Amen.
Mardi 14 janvier
« C'est un oui sans réserve, Père,
Que tu dis sur nous par Jésus-Christ ;
Et par lui tu nous donnes encore
De répondre amen à ton appel.
Pour toujours tes promesses aux hommes
Ont reçu de lui l'achèvement ;
Nul espoir, nulle attente au monde
Qui ne trouve en lui son avenir.
En réponse à ton évangile,
Que mon oui soit oui sans condition,
Et devienne en ma bouche une hymne
Proclamant la gloire de ton nom.
Comme un sceau ton amour imprime
Son éternité dans notre vie ;
Tu répands dans nos cœurs les arrhes
Et l'onction royale de l'Esprit »
Hymne C.f.c. (Commission francophone cistercienne)
« Jésus et ses disciples entrèrent à Capharnaüm. Aussitôt, le jour du sabbat, il se rendit à la synagogue, et là, il enseignait. On était frappé par son enseignement, car il enseignait en homme qui a autorité, et non pas comme les scribes. Or, il y avait dans leur synagogue un homme tourmenté par un esprit impur, qui se mit à crier : « Que nous veux-tu, Jésus de Nazareth ? Es-tu venu pour nous perdre ? Je sais qui tu es : tu es le Saint de Dieu. » Jésus l’interpella vivement : « Tais-toi ! Sors de cet homme. » L’esprit impur le fit entrer en convulsions, puis, poussant un grand cri, sortit de lui. Ils furent tous frappés de stupeur et se demandaient entre eux : « Qu’est-ce que cela veut dire ? Voilà un enseignement nouveau, donné avec autorité ! Il commande même aux esprits impurs, et ils lui obéissent. » Sa renommée se répandit aussitôt partout, dans toute la région de la Galilée »
Marc 1
Dieu éternel et tout-puissant, qui régis l'univers du ciel et de la terre : exauce, en ta bonté, les prières de ton peuple et fais à notre temps la grâce de la paix. Amen.
Mercredi 15 janvier – Sts Maur & Placide, disciples de St Benoît
« Près de toi, je suis .
Tu me regardes .
Nul autre bien que le silence ,
Parole sans parole, ensoleillée
Au voisinage de mon Dieu .
A tes pieds, assis .
Toi seul me gardes.
Nul autre lieu que ta présence :
Louange pour louange, murmurée
Au voisinage de mon Dieu .
Tisserand , ma vie ,
Un chant de harpe .
Nulle autre trame que l’alliance :
Saison après saison , jouée , tissée ,
Au voisinage de mon Dieu.
Loin de toi, la nuit.
Ton Jour me tarde.
Nulle autre fin que ma naissance:
Visage à mon visage, éternité
Au voisinage de mon Dieu »
Hymne C.f.c. (Commission francophone cistercienne)
« En ce temps-là, aussitôt sortis de la synagogue de Capharnaüm, Jésus et ses disciples allèrent, avec Jacques et Jean, dans la maison de Simon et d’André. Or, la belle-mère de Simon était au lit, elle avait de la fièvre. Aussitôt, on parla à Jésus de la malade. Jésus s’approcha, la saisit par la main et la fit lever. La fièvre la quitta, et elle les servait. Le soir venu, après le coucher du soleil, on lui amenait tous ceux qui étaient atteints d’un mal ou possédés par des démons. La ville entière se pressait à la porte. Il guérit beaucoup de gens atteints de toutes sortes de maladies, et il expulsa beaucoup de démons ; il empêchait les démons de parler, parce qu’ils savaient, eux, qui il était. Le lendemain, Jésus se leva, bien avant l’aube. Il sortit et se rendit dans un endroit désert, et là il priait. Simon et ceux qui étaient avec lui partirent à sa recherche. Ils le trouvent et lui disent : « Tout le monde te cherche. » Jésus leur dit : « Allons ailleurs, dans les villages voisins, afin que là aussi je proclame l’Évangile ; car c’est pour cela que je suis sorti. » Et il parcourut toute la Galilée, proclamant l’Évangile dans leurs synagogues, et expulsant les démons »
Marc 1
Seigneur notre Dieu, tu nous as donné un admirable exemple de vie monastique dans les saints Maur et Placide ; accorde-nous de marcher sur leurs traces afin de partager leur bonheur auprès de toi. Amen.
Jeudi 16 janvier
« Tu es venu, Seigneur,
Dans notre nuit,
Tourner vers l’aube nos chemins ;
Le tien pourtant reste caché,
L’Esprit seul nous découvre
Ton passage.
Pour nous mener au jour,
Tu as pris corps
Dans l’ombre humaine où tu descends.
Beaucoup voudraient voir et saisir :
Sauront-ils reconnaître
Ta lumière ?
Nous leur disons : « Voyez
Le grain qui meurt !
Aucun regard ne l’aperçoit ;
Mais notre cœur peut deviner ;
Dans le pain du partage
Sa présence. »
Puis nous portons vers toi,
Comme un appel,
L’espoir des hommes d’aujourd’hui.
Mûris le temps, hâte le Jour,
Et que lève sur terre
Ton Royaume !»
Hymne C.f.c. (Commission francophone cistercienne)
« En ce temps-là, un lépreux vint auprès de Jésus ; il le supplia et, tombant à ses genoux, lui dit : « Si tu le veux, tu peux me purifier. » Saisi de compassion, Jésus étendit la main, le toucha et lui dit : « Je le veux, sois purifié. » À l’instant même, la lèpre le quitta et il fut purifié. Avec fermeté, Jésus le renvoya aussitôt en lui disant : « Attention, ne dis rien à personne, mais va te montrer au prêtre, et donne pour ta purification ce que Moïse a prescrit dans la Loi : cela sera pour les gens un témoignage. » Une fois parti, cet homme se mit à proclamer et à répandre la nouvelle, de sorte que Jésus ne pouvait plus entrer ouvertement dans une ville, mais restait à l’écart, dans des endroits déserts. De partout cependant on venait à lui »
Marc 1
Dieu qui as séparé la lumière et les ténèbres, toi qui as appelé la lumière « jour » et les ténèbres « nuit », arrache aussi nos cœurs à l’obscurité du péché et fais-nous parvenir à la vraie lumière qui est le Christ. Amen.
Vendredi 17 janvier – St Antoine
« Au fond du désert où Dieu te mène,
Pécheur au cœur brisé ;
Les larmes qui murmurent
Lavent la plaie, la souillure :
Plus de terre desséchée ;
Tu deviens le domaine
Où meurt la nuit,
Tu renais à la Vie.
Le jour attendu enfin s’avance,
En toi tu sens monter
Le souffle qui t’enfante,
Il vient saisir ton attente :
Plus de terre abandonnée ;
Une longue patience
Ouvre aujourd’hui
Le jardin de la Vie.
L’Esprit a comblé ta solitude,
Témoin au cœur blessé,
Le monde t’environne,
En toi sa peine résonne :
Plus de frères délaissés ;
Tu deviens multitude,
Un lieu béni
D’où rayonne la Vie »
Hymne C.f.c. (Commission francophone cistercienne)
« Quelques jours après la guérison d’un lépreux, Jésus revint à Capharnaüm, et l’on apprit qu’il était à la maison. Tant de monde s’y rassembla qu’il n’y avait plus de place, pas même devant la porte, et il leur annonçait la Parole. Arrivent des gens qui lui amènent un paralysé, porté par quatre hommes. Comme ils ne peuvent l’approcher à cause de la foule, ils découvrent le toit au-dessus de lui, ils font une ouverture, et descendent le brancard sur lequel était couché le paralysé. Voyant leur foi, Jésus dit au paralysé : « Mon enfant, tes péchés sont pardonnés. » Or, il y avait quelques scribes, assis là, qui raisonnaient en eux-mêmes : « Pourquoi celui-là parle-t-il ainsi ? Il blasphème. Qui donc peut pardonner les péchés, sinon Dieu seul ? » Percevant aussitôt dans son esprit les raisonnements qu’ils se faisaient, Jésus leur dit : « Pourquoi tenez-vous de tels raisonnements ? Qu’est-ce qui est le plus facile ? Dire à ce paralysé : “Tes péchés sont pardonnés”, ou bien lui dire : “Lève-toi, prends ton brancard et marche” ? Eh bien ! Pour que vous sachiez que le Fils de l’homme a autorité pour pardonner les péchés sur la terre… – Jésus s’adressa au paralysé – je te le dis, lève-toi, prends ton brancard, et rentre dans ta maison. » Il se leva, prit aussitôt son brancard, et sortit devant tout le monde. Tous étaient frappés de stupeur et rendaient gloire à Dieu, en disant : « Nous n’avons jamais rien vu de pareil »
Marc 2
Seigneur, tu demandes à ton Église d’être le lieu où l’Évangile est annoncé en contradiction avec l’esprit du monde. Donne à tes enfants assez de foi pour ne pas déserter mais témoigner de toi devant les hommes en prenant appui sur ta parole. Amen.
Samedi 18 janvier – Bhse Vierge Marie
« Vierge Marie, ô Notre Dame,
Qui t’appelle sans être écouté ?
Tu sais l’espérance et la crainte
dont est rempli le cœur humain.
Reine du ciel, humble servante
Conduis-nous à Jésus Christ,
Toi qui reflètes sa lumière
Sur ceux qui marchent dans la nuit
Mère du Christ, ô notre Mère
Montre nous comment aimer ton Fils,
Fais nous découvrir dans le pauvre
Le vrai visage du Seigneur.
Ouvre nos yeux à la détresse
De celui qui chaque jour
Porte le poids de sa misère,
Et qui demande notre amour.
Vierge Marie, comblée de grâce,
Que la paix promise à Noël
S’étende aujourd’hui sur la terre
Dans la confiance et le pardon.
Dieu est fidèle à sa parole …
Que ta foi inébranlée,
Soit une force pour la nôtre :
L’amour fera germer la paix »
Hymne C.f.c. (Commission francophone cistercienne
« En ce temps-là, Jésus sortit de nouveau le long de la mer ; toute la foule venait à lui, et il les enseignait. En passant, il aperçut Lévi, fils d’Alphée, assis au bureau des impôts. Il lui dit : « Suis-moi. » L’homme se leva et le suivit. Comme Jésus était à table dans la maison de Lévi, beaucoup de publicains (c’est-à-dire des collecteurs d’impôts) et beaucoup de pécheurs vinrent prendre place avec Jésus et ses disciples, car ils étaient nombreux à le suivre. Les scribes du groupe des pharisiens, voyant qu’il mangeait avec les pécheurs et les publicains, disaient à ses disciples : « Comment ! Il mange avec les publicains et les pécheurs ! » Jésus, qui avait entendu, leur déclara : « Ce ne sont pas les gens bien portants qui ont besoin du médecin, mais les malades. Je ne suis pas venu appeler des justes, mais des pécheurs »
Marc 2
Puisque nous célébrons la mémoire de la très sainte Vierge Marie, accorde-nous, Seigneur, par son intercession, d’avoir part à la plénitude de ta grâce. Amen.
Dimanche 19 janvier – 2ème T. O.
« Au premier jour de notre monde
Quand Dieu sépare la lumière des ténèbres,
Te voici déjà, Nouvel Adam,
Soleil levant au jardin de la Genèse.
Jésus Christ, notre Seigneur,
Tu es ressuscité !
Au premier jour de la semaine
Voici la table où tu convies tous les disciples,
Pour rompre le pain, boire le vin,
Fils Bien-Aimé, Parole et Vie éternelle.
Jésus Christ, notre Seigneur,
Tu es ressuscité !
Au dernier jour de notre Histoire
Voici l’Épouse qui descend d’auprès du Père.
Le peuple sauvé, tu le conduis,
Agneau vainqueur, jusqu’à l’arbre de la vie.
Jésus Christ, notre Seigneur,
Tu es ressuscité ! »
Hymne C.f.c. (Commission francophone cistercienne)
« En ce temps-là, il y eut un mariage à Cana de Galilée. La mère de Jésus était là. Jésus aussi avait été invité au mariage avec ses disciples. Or, on manqua de vin. La mère de Jésus lui dit : « Ils n’ont pas de vin. » Jésus lui répond : « Femme, que me veux-tu ? Mon heure n’est pas encore venue. » Sa mère dit à ceux qui servaient : « Tout ce qu’il vous dira, faites-le. » Or, il y avait là six jarres de pierre pour les purifications rituelles des Juifs ; chacune contenait deux à trois mesures, (c’est-à-dire environ cent litres). Jésus dit à ceux qui servaient : « Remplissez d’eau les jarres. » Et ils les remplirent jusqu’au bord. Il leur dit : « Maintenant, puisez, et portez-en au maître du repas. » Ils lui en portèrent. Et celui-ci goûta l’eau changée en vin. Il ne savait pas d’où venait ce vin, mais ceux qui servaient le savaient bien, eux qui avaient puisé l’eau. Alors le maître du repas appelle le marié et lui dit : « Tout le monde sert le bon vin en premier et, lorsque les gens ont bien bu, on apporte le moins bon. Mais toi, tu as gardé le bon vin jusqu’à maintenant. » Tel fut le commencement des signes que Jésus accomplit. C’était à Cana de Galilée. Il manifesta sa gloire, et ses disciples crurent en lui »
Jean 2
Dieu éternel et tout-puissant, qui régis l'univers du ciel et de la terre : exauce, en ta bonté, les prières de ton peuple et fais à notre temps la grâce de la paix. Amen.
Lundi 20 janvier
« Naître du ciel
De ton regard
Dieu de nos veilles.
Qu’en toute nuit
L’aube toujours tienne parole,
Eveille en nous ton peuple,
Le peuple de ton rêve
Dieu de nos veilles.
Vivre ce jour
Sous ton regard,
Dieu éternel.
Dans le huis clos
A ciel ouvert de la prière,
Printanise ton peuple,
En peuple de ta sève,
Dieu éternel.
Porter ta joie
Dans nos regards,
Dieu des merveilles.
Porter le chant,
Le quatuor des Evangiles.
L’Église soit ton peuple,
Le peuple sui se lève,
Dieu des merveilles ! »
Hymne C.f.c. (Commission francophone cistercienne)
« En ce temps-là, comme les disciples de Jean le Baptiste et les pharisiens jeûnaient, on vint demander à Jésus : « Pourquoi, alors que les disciples de Jean et les disciples des Pharisiens jeûnent, tes disciples ne jeûnent-ils pas ? » Jésus leur dit : « Les invités de la noce pourraient-ils jeûner, pendant que l’Époux est avec eux ? Tant qu’ils ont l’Époux avec eux, ils ne peuvent pas jeûner. Mais des jours viendront où l’Époux leur sera enlevé ; alors, ce jour-là, ils jeûneront. Personne ne raccommode un vieux vêtement avec une pièce d’étoffe neuve ; autrement le morceau neuf ajouté tire sur le vieux tissu et la déchirure s’agrandit. Ou encore, personne ne met du vin nouveau dans de vieilles outres ; car alors, le vin fera éclater les outres, et l’on perd à la fois le vin et les outres. À vin nouveau, outres neuves »
Marc 2
Dieu qui nous as fait parvenir au début de ce jour, sauve-nous aujourd'hui par ta puissance : que nos cœurs ne s'abandonnent pas au péché mais que, par nos pensées, nos paroles et nos actes, nous cherchions la justice du Royaume. Amen.
Mardi 21 janvier – Ste Agnès
« Voici ton jour qui vient,
Servante de l’Agneau,
Le jour de ton exode
Face aux ténèbres.
Sur toi passe la nuit
D’angoisse et de douleurs :
Mais nul ne peut te prendre
Ton espérance.
Pourquoi es-tu livrée
Aux mains des insensés ?
Jésus n’a de réponse
Que son offrande.
Il joint à sa Passion
La mort de ses martyrs,
Ainsi, dans ton épreuve,
Grandit l’Eglise .
Tu souffres pour son Corps
Il souffre dans le tien.
Le Christ déploie sa force
En ta faiblesse.
Voici ton jour qui vient,
Servante de l’Agneau,
Tu montes vers ta Pâque,
Dans la lumière »
Hymne C.f.c. (Commission francophone cistercienne)
« Un jour de sabbat, Jésus marchait à travers les champs de blé ; et ses disciples, chemin faisant, se mirent à arracher des épis. Les pharisiens lui disaient : « Regarde ce qu’ils font le jour du sabbat ! Cela n’est pas permis. » Et Jésus leur dit : « N’avez-vous jamais lu ce que fit David, lorsqu’il fut dans le besoin et qu’il eut faim, lui-même et ceux qui l’accompagnaient ? Au temps du grand prêtre Abiatar, il entra dans la maison de Dieu et mangea les pains de l’offrande que nul n’a le droit de manger, sinon les prêtres, et il en donna aussi à ceux qui l’accompagnaient. » Il leur disait encore : « Le sabbat a été fait pour l’homme, et non pas l’homme pour le sabbat. Voilà pourquoi le Fils de l’homme est maître, même du sabbat »
Marc 2
Dieu éternel et tout-puissant, tu choisis les créatures les plus faibles pour confondre les puissances du monde ; tandis que nous célébrons l'anniversaire du martyre de sainte Agnès, accorde-nous d'imiter sa fermeté dans la foi. Amen.
Mercredi 22 janvier
« Notre Père silencieux,
C’est ta gloire que murmure
Le firmament des cieux,
Mais qui peut l’entendre ?
Fais connaître sur la terre
La puissance de ton Nom !
Toi qui règnes sur nos vies
Par le sceptre de ton Verbe
Sans violence ni cris,
Où donc est ta force ?
Oriente vers ta grâce
Les désirs de notre cœur !
Dieu plus grand que notre faim,
C’est ton Fils que tu nous offres
Quand nous mendions du pain :
Quelle étrange aumône !
Viens ouvrir nos mains de pauvres
Tu pardonnes sans compter,
Espérant que ta clémence
Nous pousse à la bonté,
Mais le mal nous ronge !
Donne aux hommes d’être frères,
Tous enfants d’un même Amour ! »
Hymne C.f.c. (Commission francophone cistercienne)
« En ce temps- là, Jésus entra de nouveau dans une synagogue ; il y avait là un homme dont la main était atrophiée. On observait Jésus pour voir s’il le guérirait le jour du sabbat. C’était afin de pouvoir l’accuser. Il dit à l’homme qui avait la main atrophiée : « Lève-toi, viens au milieu. » Et s’adressant aux autres : « Est-il permis, le jour du sabbat, de faire le bien ou de faire le mal ? de sauver une vie ou de tuer ? » Mais eux se taisaient. Alors, promenant sur eux un regard de colère, navré de l’endurcissement de leurs cœurs, il dit à l’homme : « Étends la main. » Il l’étendit, et sa main redevint normale. Une fois sortis, les pharisiens se réunirent en conseil avec les partisans d’Hérode contre Jésus, pour voir comment le faire périr »
Marc 3
Tu as voulu, Seigneur, que la puissance de l'Évangile travaille le monde à la manière d'un ferment ; veille sur tous ceux qui ont à répondre à leur vocation chrétienne au milieu des occupations de ce monde : qu'ils cherchent toujours l'Esprit du Christ, pour qu'en accomplissant leurs tâches d'hommes, ils travaillent à l'avènement de ton Règne.
Jeudi 23 janvier
« Pèlerin sur la terre,
Chaque jour, je te cherche,
Mais où te trouver, Seigneur ?
Rassemble ton regard
Vers le fond de ton cœur :
Je suis là qui te cherche.
Affamé de justice,
Au matin je t'espère,
Comment apaiser ma faim ?
Reçois l'eucharistie
Et ma vie partagée :
Ton désir, je l'espère.
Angoissé du silence,
Dans le soir je t'appelle,
Mon cri, l'entends-tu monter ?
Apprends à écouter,
Exorcise ta peur :
Mon silence t'appelle.
Attiré par le Père,
Dans la nuit je te guette,
Jésus, viendras-tu bientôt ?
Je frappe à ta maison
Et j'attends : ouvre-moi,
Ton accueil, je le guette.
Pèlerin sur la terre,
Chaque jour je te cherche,
Mais tu m'as trouvé, Seigneur »
Hymne C.f.c. (Commission francophone cistercienne)
« En ce temps-là, Jésus se retira avec ses disciples près de la mer, et une grande multitude de gens, venus de la Galilée, le suivirent. De Judée, de Jérusalem, d’Idumée, de Transjordanie, et de la région de Tyr et de Sidon vinrent aussi à lui une multitude de gens qui avaient entendu parler de ce qu’il faisait. Il dit à ses disciples de tenir une barque à sa disposition pour que la foule ne l’écrase pas. Car il avait fait beaucoup de guérisons, si bien que tous ceux qui souffraient de quelque mal se précipitaient sur lui pour le toucher. Et lorsque les esprits impurs le voyaient, ils se jetaient à ses pieds et criaient : « Toi, tu es le Fils de Dieu ! » Mais il leur défendait vivement de le faire connaître »
Marc 3
Nous t'en prions, Seigneur, toi qui es la vraie lumière et le créateur de la lumière : garde-nous attentifs à ta foi pour que nous vivions dans ta clarté. Amen.
Vendredi 24 janvier – St François de Sales
« François, aimé de Dieu,
Conduis-nous sur le chemin du pur amour.
Heureux, bienheureux es-tu,
Ton âme a reflété
Ton Maître et ton Ami :
En te voyant,
On le voyait ;
Sa douceur a transformé
Ton cœur et ta vie.
François, passionné de Dieu,
Un feu brûlait en toi,
Un feu doux et violent :
L’amour très saint
T’a consumé
Et Jésus est devenu
Le cœur de ton cœur.
Berger sur les pas de Dieu,
Tu ouvres le chemin
A ceux qy'il t'a confié :
"Tout par amour,
Tout pour l’Amour !"
Et la force de ta foi
Leur offre un appui.
Ta voix, au-delà du temps,
Rappelle avec ardeur
Le Dieu du cœur humain :
"Il n'est qu'amour,
Soyons à lui !
Et que vive en nous Jésus,
La vie de nos vies !"
François, aimé de Dieu,
Conduis-nous sur le chemin du pur amour »
Hymne C.f.c. (Commission francophone cistercienne)
« En ce temps-là, Jésus gravit la montagne, et il appela ceux qu’il voulait. Ils vinrent auprès de lui, et il en institua douze pour qu’ils soient avec lui et pour les envoyer proclamer la Bonne Nouvelle avec le pouvoir d’expulser les démons. Donc, il établit les Douze : Pierre – c’est le nom qu’il donna à Simon –, Jacques, fils de Zébédée, et Jean, le frère de Jacques – il leur donna le nom de « Boanerguès », c’est-à-dire : « Fils du tonnerre » –, André, Philippe, Barthélemy, Matthieu, Thomas, Jacques, fils d’Alphée, Thaddée, Simon le Zélote, et Judas Iscariote, celui-là même qui le livra »
Marc 3
Pour le salut des âmes, Seigneur, tu as voulu que l'évêque saint François de Sales devienne le serviteur de tous en toutes choses ; fais que, soutenus par son exemple, nous donnions une preuve de ta douce charité en nous dévouant pour nos frères. Amen.
Samedi 25 janvier – Conversion de St Paul
« Vienne la lumière dissiper les ténèbres
Qui menacent l’Église
Quand Saül va son chemin,
Vers Damas, sous le soleil.
La Loi est sa justice,
Son orgueil et son combat,
Glaive du Dieu de gloire.
Vienne dans son âme tout l’éclat de la grâce
Du Seigneur de l’Église :
Jésus vit dans les siens.
Ô mystère éblouissant !
Celui qu’il persécute,
C’est Jésus ressuscité,
Tête du Corps de gloire.
Dieu qui se révèle reconduit au silence
L’ennemi de l’Église :
La nuit couvre ses yeux.
L’Esprit parle à son esprit.
Dans l’eau de son baptême,
Il est mort avec le Christ
Pour une vie nouvelle.
Fort de l’Évangile, il en dit les merveilles
Aux confins de l’Église ;
Et Paul va son chemin
Vers le proche et le lointain.
L’Esprit ôte le voile
Quand l’aveugle est fait témoin :
Gloire du Dieu de grâce ! »
Hymne C.f.c. (Commission francophone cistercienne)
« En ce temps-là, Jésus ressuscité dit aux onze Apôtres : « Allez dans le monde entier. Proclamez l’Évangile à toute la création. Celui qui croira et sera baptisé sera sauvé ; celui qui refusera de croire sera condamné. Voici les signes qui accompagneront ceux qui deviendront croyants : en mon nom, ils expulseront les démons ; ils parleront en langues nouvelles ; ils prendront des serpents dans leurs mains et, s’ils boivent un poison mortel, il ne leur fera pas de mal ; ils imposeront les mains aux malades, et les malades s’en trouveront bien »
Marc 16
Dieu qui as instruit le monde entier par la parole de l'Apôtre saint Paul, dont nous célébrons aujourd'hui la conversion. Accorde-nous d'aller vers toi en cherchant a lui ressembler, et d'être, dans le monde, les témoins de ton Évangile. Amen.
Dimanche 26 janvier – Sts Fondateurs de Cîteaux
« Chaque jour est un temps nouveau,
Passe encor, Souffle du Très haut,
Qui d'exode en exode
Affermis nos Pères
Dans la foi.
Sans appui, hors la pauvreté,
Librement ils ont tout quitté
Pour servir le seul Maître,
Et le suivre ensemble
D'un seul cœur !
Impatient, brûlant comme feu,
Son appel se fait impérieux :
Revenir à la source,
Retrouver la grâce
De Benoît.
Leur chemin sera sans détour,
Pas d'amour sans œuvre d'amour ;
Ils tiendront leur promesse,
Et vivront en moines,
Simplement.
Et ces hommes d'un seul désir,
Au désert pour nous vont bâtir
La cité fraternelle
Dont les portes s'ouvrent
Vers l'Orient.
Chaque jour est un temps nouveau,
Passe encor, Souffle du Très haut,
Qui, d'exode en exode,
Nous conduis vers l'aube
De demain »
Hymne C.f.c. (Commission francophone cistercienne)
« À l’heure où Jésus passait de ce monde à son Père, il disait à ses disciples : « Comme le Père m’a aimé, moi aussi je vous ai aimés. Demeurez dans mon amour. Si vous êtes fidèles à mes commandements, vous demeurerez dans mon amour, comme moi, j’ai gardé fidèlement les commandements de mon Père, et je demeure dans son amour. Je vous ai dit cela pour que ma joie soit en vous, et que vous soyez comblés de joie. Mon commandement, le voici : Aimez-vous les uns les autres comme je vous ai aimés. Il n’y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ses amis. Vous êtes mes amis si vous faites ce que je vous commande. Je ne vous appelle plus serviteurs, car le serviteur ignore ce que veut faire son maître ; maintenant, je vous appelle mes amis, car tout ce que j’ai appris de mon Père, je vous l’ai fait connaître. Ce n’est pas vous qui m’avez choisi, c’est moi qui vous ai choisis et établis afin que vous partiez, que vous donniez du fruit, et que votre fruit demeure. Alors, tout ce que vous demanderez au Père en mon nom, il vous l’accordera. Ce que je vous commande, c’est de vous aimer les uns les autres »
Jean 15
Dieu éternel et tout-puissant, à celui qui abandonne tout pour suivre ton Fils, Jésus Christ, tu te donnes toi-même en récompense ; accorde-nous de suivre l’exemple de nos saints Pères en la vie monastique Robert, Albéric et Etienne ; encouragés par leur prière, que nous ayons au fond du cœur le désir ardent de courir vers la vie éternelle. Amen.
Lundi 27 janvier
« Pose sur nous ton regard,
Jésus de Galilée :
Près du rivage
Tu venais marcher,
Voix de terre lointaine
Au bord d'un monde qui s'éveille,
Verbe à l'homme envoyé !
Tu as semé ici-bas
Un peu de ta clarté :
Toi le visage
De l'humanité,
Tu éclaires le monde
Et portes l'ombre en ta prière,
Toi, le Fils premier-né !
La nuit aussi brillera
Si Dieu vient l'habiter…
Il n'est de Pâque
Sans l'obscurité :
Tu es mort comme un pauvre,
Confiant ton souffle aux mains du Père,
Toi, le Fils bien-aimé !
Que telle soit notre part
Au jour d'éternité :
Sur le rivage
Te voir approcher,
Et dans l'aube nouvelle,
Être avec toi la joie du Père,
Nous, les fils pardonnés »
Hymne C.f.c. (Commission francophone cistercienne)
« En ce temps-là, les scribes, qui étaient descendus de Jérusalem, disaient : « Ce Jésus est possédé par Béelzéboul ; c’est par le chef des démons qu’il expulse les démons. » Les appelant près de lui, Jésus leur dit en parabole : « Comment Satan peut-il expulser Satan ? Si un royaume est divisé contre lui-même, ce royaume ne peut pas tenir. Si les gens d’une même maison se divisent entre eux, ces gens ne pourront pas tenir. Si Satan s’est dressé contre lui-même, s’il est divisé, il ne peut pas tenir ; c’en est fini de lui. Mais personne ne peut entrer dans la maison d’un homme fort et piller ses biens, s’il ne l’a d’abord ligoté. Alors seulement il pillera sa maison. Amen, je vous le dis : Tout sera pardonné aux enfants des hommes : leurs péchés et les blasphèmes qu’ils auront proférés. Mais si quelqu’un blasphème contre l’Esprit Saint, il n’aura jamais de pardon. Il est coupable d’un péché pour toujours. » Jésus parla ainsi parce qu’ils avaient dit : « Il est possédé par un esprit impur »
Marc 3
Seigneur, Roi du ciel et de la terre, dirige et sanctifie, ordonne et gouverne aujourd'hui nos cœurs et nos corps, nos pensées, nos paroles et nos actions : fais-nous suivre ta volonté et tes ordres afin qu'ici bas et pour toujours nous vivions, par ta grâce, libres et sauvés. Amen.
Mardi 28 janvier – St Thomas d’Aquin
« Chercheurs du Dieu vivant,
Dans cette ardeur à scruter ses promesses
C’est lui d’abord qui vous appelle
Et vous rejoint sans cesse,
Car il vous établit
Disciples et docteurs de la sagesse.
L’Esprit vous a conduits
Jusqu’à la source de la connaissance,
Et la parole des Apôtres
Est le miroir intense
Où vous apercevez
Le Verbe dans l’éclat de sa présence.
Voici dans votre main,
Voici la clé de la science éternelle,
Vous avez su trouver la porte
Et pénétrer par elle
Jusqu’au trésor caché
Où l’homme se reçoit du Dieu fidèle.
Le sel vous est donné
Pour exprimer la saveur de la grâce,
Le goût de Dieu, la joie promise
Qui verse en nous l’audace
D’aimer la vérité
D’un cœur qui ne s’effraie, que rien ne lasse »
Hymne C.f.c. (Commission francophone cistercienne)
« En ce temps-là, comme Jésus était dans une maison, arrivent sa mère et ses frères. Restant au-dehors, ils le font appeler. Une foule était assise autour de lui ; et on lui dit : « Voici que ta mère et tes frères sont là dehors : ils te cherchent. » Mais il leur répond : « Qui est ma mère ? qui sont mes frères ? » Et parcourant du regard ceux qui étaient assis en cercle autour de lui, il dit : « Voici ma mère et mes frères. Celui qui fait la volonté de Dieu, celui-là est pour moi un frère, une sœur, une mère »
Marc 3
Dieu qui as fait de saint Thomas d'Aquin un modèle admirable par sa recherche d'une vie sainte et son amour de la science sacrée, accorde-nous de comprendre ses enseignements et de suivre ses exemples.
Mercredi 29 janvier
« Vienne le temps de grâce,
Le Jour au-delà des jours,
Au-delà des nuits.
Vienne Dieu
Plus proche que tout,
Et nous irons vers la lumière !
Vienne le temps de grâce
Le temps de l’amour vainqueur,
De l’amour en croix.
Vienne Dieu
Plus jeune que tout,
Nous guérissant par sa lumière !
Vienne le temps de grâce
Le temps à jamais présent
De l’amour offert.
Vienne Dieu
Seigneur des vivants
Qui nous dévoile sa lumière ! »
Hymne C.f.c. (Commission francophone cistercienne)
« En ce temps-là, Jésus se mit de nouveau à enseigner au bord de la mer de Galilée. Une foule très nombreuse se rassembla auprès de lui, si bien qu’il monta dans une barque où il s’assit. Il était sur la mer, et toute la foule était près de la mer, sur le rivage. Il leur enseignait beaucoup de choses en paraboles, et dans son enseignement il leur disait : « Écoutez ! Voici que le semeur sortit pour semer. Comme il semait, du grain est tombé au bord du chemin ; les oiseaux sont venus et ils ont tout mangé. Du grain est tombé aussi sur du sol pierreux, où il n’avait pas beaucoup de terre ; il a levé aussitôt, parce que la terre était peu profonde ; et lorsque le soleil s’est levé, ce grain a brûlé et, faute de racines, il a séché. Du grain est tombé aussi dans les ronces, les ronces ont poussé, l’ont étouffé, et il n’a pas donné de fruit. Mais d’autres grains sont tombés dans la bonne terre ; ils ont donné du fruit en poussant et en se développant, et ils ont produit trente, soixante, cent, pour un. » Et Jésus disait : « Celui qui a des oreilles pour entendre, qu’il entende ! » Quand il resta seul, ceux qui étaient autour de lui avec les Douze l’interrogeaient sur les paraboles. Il leur disait : « C’est à vous qu’est donné le mystère du royaume de Dieu ; mais à ceux qui sont dehors, tout se présente sous forme de paraboles. Et ainsi, comme dit le prophète : Ils auront beau regarder de tous leurs yeux, ils ne verront pas ; ils auront beau écouter de toutes leurs oreilles, ils ne comprendront pas ; sinon ils se convertiraient et recevraient le pardon. » Il leur dit encore : « Vous ne saisissez pas cette parabole ? Alors, comment comprendrez-vous toutes les paraboles ? Le semeur sème la Parole. Il y a ceux qui sont au bord du chemin où la Parole est semée : quand ils l’entendent, Satan vient aussitôt et enlève la Parole semée en eux. Et de même, il y a ceux qui ont reçu la semence dans les endroits pierreux : ceux-là, quand ils entendent la Parole, ils la reçoivent aussitôt avec joie ; mais ils n’ont pas en eux de racine, ce sont les gens d’un moment ; que vienne la détresse ou la persécution à cause de la Parole, ils trébuchent aussitôt. Et il y en a d’autres qui ont reçu la semence dans les ronces : ceux-ci entendent la Parole, mais les soucis du monde, la séduction de la richesse et toutes les autres convoitises les envahissent et étouffent la Parole, qui ne donne pas de fruit. Et il y a ceux qui ont reçu la semence dans la bonne terre : ceux- là entendent la Parole, ils l’accueillent, et ils portent du fruit : trente, soixante, cent, pour un »
Marc 4
Tu demandes à l'humanité, Dieu créateur, de se perfectionner de jour en jour et d'achever par son travail l'œuvre immense de la création ; aide-nous à faire que tous les hommes aient des conditions de travail qui respectent leur dignité : qu'en s'efforçant d'améliorer leur propre sort, ils agissent avec un esprit de solidarité et de service. Amen.
Jeudi 30 janvier
« Source de la vie,
Père des hommes,
Sois béni !
Sois béni pour le jardin des premiers jours !
Tu l’as remis à nos désirs,
A notre effort :
Mystérieux présent !
Dieu s’approche
Et Dieu s’efface
À l’aube des temps.
Prince de la vie,
Frère des hommes,
Sois béni !
Sois béni pour le repas du dernier soir !
Entre nos mains le pain rompu,
Ton propre Corps :
Mystérieux présent !
Dieu s’efface
Et Dieu se livre
Aux mains des pécheurs.
Souffle de la vie,
Force divine,
Sois béni !
Sois béni d’être plus grand que notre cœur !
Tu nous prodigues le pardon,
L’amour plus fort :
Mystérieux présent !
Dieu se livre,
Dieu nous attire
En son mouvement »
Hymne C.f.c. (Commission francophone cistercienne)
« En ce temps-là, Jésus disait à la foule : « Est-ce que la lampe est apportée pour être mise sous le boisseau ou sous le lit ? N’est-ce pas pour être mise sur le lampadaire ? Car rien n’est caché, sinon pour être manifesté ; rien n’a été gardé secret, sinon pour venir à la clarté. Si quelqu’un a des oreilles pour entendre, qu’il entende ! » Il leur disait encore : « Faites attention à ce que vous entendez ! La mesure que vous utilisez sera utilisée aussi pour vous, et il vous sera donné encore plus. Car celui qui a, on lui donnera ; celui qui n’a pas, on lui enlèvera même ce qu’il a »
Marc 4
Seigneur, Père très saint, tu as voulu que ton propre Fils soit la rançon de notre salut ; accorde-nous de vivre avec lui si bien que notre communion à ses souffrances nous fasse ressentir les effets de sa résurrection. Amen.
Vendredi 31 janvier – St Jean Bosco
« Unique Berger, ô Jésus,
Ta main se pose
Sur l’épaule de cet homme:
Par lui tu mènes ton troupeau:
Ce berger, à ton image,
Tu le façonnes.
Sans cesse ta main l’affermit,
Pour qu’il chemine
Dans la force et la patience;
Et lui s’efface devant toi:
Pur reflet, parmi ses frères,
De ta présence.
L’Église, de toi, l’a reçu,
Il passe en tête
Pour marcher vers les montagnes:
Vers toi, la Tête, ô Jésus,
Il oriente tout le peuple
Qui l’accompagne.
Vers toi il aimante l’amour
De ceux qui l’aiment,
Et lui-même, à toi, se donne;
Tu le consacres dans l’Esprit,
Et déjà, de ta lumière,
Tu l’environnes »
Hymne C.f.c. (Commission francophone cistercienne)
« En ce temps-là, Jésus disait aux foules : « Il en est du règne de Dieu comme d’un homme qui jette en terre la semence : nuit et jour, qu’il dorme ou qu’il se lève, la semence germe et grandit, il ne sait comment. D’elle-même, la terre produit d’abord l’herbe, puis l’épi, enfin du blé plein l’épi. Et dès que le blé est mûr, il y met la faucille, puisque le temps de la moisson est arrivé. » Il disait encore : « À quoi allons-nous comparer le règne de Dieu ? Par quelle parabole pouvons-nous le représenter ? Il est comme une graine de moutarde : quand on la sème en terre, elle est la plus petite de toutes les semences. Mais quand on l’a semée, elle grandit et dépasse toutes les plantes potagères ; et elle étend de longues branches, si bien que les oiseaux du ciel peuvent faire leur nid à son ombre. » Par de nombreuses paraboles semblables, Jésus leur annonçait la Parole, dans la mesure où ils étaient capables de l’entendre. Il ne leur disait rien sans parabole, mais il expliquait tout à ses disciples en particulier »
Marc 4
Dieu qui as suscité saint Jean Bosco pour donner à la jeunesse un maître et un père, inspire-nous le même amour qui nous fera chercher le salut de nos frères en ne servant que toi seul. Amen.